Comment construire le « tous ensemble et en même temps » dans le mouvement social ? Retour sur la lutte contre la contre-réforme des retraites

Il n’est pas de sauveur suprême,

Ni Dieu, Ni César, ni Tribun,

Producteurs sauvons-nous, nous-mêmes,

Décrétons le Salut Commun…

Des points positifs

Malgré un démarrage du mouvement marqué par la stratégie de la tension du gouvernement  (utilisation disproportionnée des grenades et des gaz lacrymos surpuissants), alors que les violences policières contre les manifs contre les lois travail ou celles plus récentes des gilets jaunes, étaient dans toutes les têtes, il y a eu trois mois de grèves, manifs, blocages – même temporaires -, de campagnes de tracts et d’affiches ou de vidéos, de retraites aux flambeaux, de réunions publiques, d’organisation de comités de grève locaux, etc.

Certes tout cela de façon très inégale sur le territoire, mais il aura fallu le coronavirus pour suspendre le mouvement.

Une grève bien préparée dans certains secteurs : RATP, SNCF et dans une moindre mesure ailleurs : Éducation, Culture…

Des comités de grève professionnels et interprofessionnels, des intersyndicales locales, capables de prendre moult initiatives sans attendre les consignes « d’en haut », tout en s’intégrant dans les dispositifs départementaux, régionaux et nationaux. Ce mouvement a multiplié, dans la durée un travail local, y compris en direction de certains quartiers populaires. Et ce malgré deux sessions de vacances scolaires (hiver et février). Défi peu évident, tant l’impact de la « trêve des confiseurs » ou des vacances impactaient jusque-là les possibilités de la poursuite d’une lutte d’une telle ampleur.

Localement, des gilets jaunes ont pu s’intégrer dans certains comités de grève et de lutte. Des liens nouveaux se sont tissés : des militants de la RATP ont souvent témoigné de leur surprise de voir des profs participer activement aux piquets de grève à 4 h 30 du matin devant les dépôts de bus.

Des équipes qui ne se connaissaient pas (ou mal) ont pu construire des relations de confiance, de solidarité et d’amitiés qui transcendent les étiquettes syndicales.

Les débats autour des retraites, avec parfois la découverte du film La Sociale, ont participé à commencer à se réapproprier des questions de fond : la Sécurité sociale, la répartition des richesses…

De ce point de vue, et jusqu’au coronavirus, ce mouvement a gagné la bataille de l’opinion. Pour autant, le blocage du pays via la grève générale n’a pas eu lieu.

On peut s’exonérer de toute réflexion, en déclarant qu’une fois de plus, les directions nationales ont trahi…

Si la colère des grévistes en reconductible est légitime et demande des réponses, les postures incantatoires d’avant-gardes autoproclamées – dont certains militants n’étaient eux-mêmes pas en grève reconductible – n’ont aucun intérêt pour généraliser la grève. Y compris parce que certains se cachent derrière l’absence d’appel de leur « confédération » pour ne pas se mettre en grève…

Rappelons que la grève générale ne se décrète pas. Elle se construit toujours par la dynamique des grévistes qui tournent dans les ateliers, les services etc. La tâche des équipes nationales étant d’amplifier, de faire converger, d’organiser la synchronisation. Alors pourquoi cela n’a pas été le cas ?

Si nous voulons réussir la prochaine fois, il faut partir du réel. La question de la responsabilité des équipes nationales est à examiner. Mais à notre avis il existe des problématiques plus complexes, auxquelles des réponses doivent être apportées.

Un mouvement incomplet

Tout d’abord la réalité de la grève reconductible doit être analysée. La RATP était massivement touchée, mais les autres transports publics en région l’étaient-ils ? Côté SNCF, des secteurs clés comme les conducteurs ne doivent pas masquer l’hétérogénéité du niveau de mobilisation chez les autres métiers… L’Éducation et la Culture ont pu donner lieu à des mobilisations territoriales sérieuses mais très inégales. Les avocats, certes très médiatisés, ont eu tendance à privilégier leurs revendications. La Santé, submergée par sa destruction, a de grandes difficultés à penser l’intégration des usagers dans ses mobilisations.

Pourquoi les ports, les docks et les raffineries ont-ils attendus janvier pour s’engager quelques jours dans la grève ? Au moment où les « RATPistes » et cheminots s’essoufflaient… À la Poste, aux Télécoms, malgré les efforts des équipes Sud/CGT/FO, comme dans le privé, seuls les temps forts ont eu une certaine tenue…

Le mouvement social n’a eu de cesse de multiplier, souvent avec un certain succès, les initiatives hors temps de travail pour permettre aux non-grévistes de s’intégrer dans le mouvement : retraites aux flambeaux, « guérilla » sociale contre les députés et candidats aux municipales de LREM…

Cela n’a pas empêché une nouvelle forme de « grève par procuration »1.

Que l’intersyndicale nationale n’ait pas toujours été à la hauteur du timing nécessaire, certes oui. À la veille des vacances d’hiver, annoncer une date début janvier, ou le 20 février, annoncer le 31 mars n’est pas mobilisateur. Surtout vis-à-vis de celles et ceux qui avaient déjà beaucoup de journées de grève dans la musette… Le mouvement à la base a pu dépasser la difficulté de la « trêve des confiseurs » d’hiver, mais en février, phase de reflux du mouvement, l’appel au 31 mars était très insuffisant. Il aurait été utile de rappeler aux équipes que nous étions partis pour un marathon social tout en donnant des rendez-vous plus rapprochés. Et en mettant, dès l’appel au 5 décembre, clairement et unitairement sur la table la question du blocage de l’économie par la généralisation de la grève.

De ce point de vue, certaines coordinations, malheureusement parfois auto-proclamées et cache-sexe d’autres avant-gardes éclairées (ou pas), ont eu le mérite de proposer un calendrier plus combatif : la black-week contre BlackRock (16 au 21 mars).

Qu’est-ce qui a empêché les secteurs non-grévistes (ou uniquement sur les temps forts) de « déborder » ? De partir en grève quand les salariés de la RATP et de la SNCF donnaient le tempo ?

Alors que les réseaux sociaux permettent une circulation des infos beaucoup plus horizontale que les décennies précédentes…

Préparer « Tous ensemble et en même temps »

Il faut entre autres examiner les responsabilités syndicales. Si on parle des difficultés rencontrées par nos camarades dans le privé, comment oublier de parler de la CFDT2 ?

Électoralement, cette « conf » est la première organisation syndicale (OS) dans le privé. Elle soutient toutes les contre-réformes libérales depuis au moins 1995. Certes, elle n’est pas pour le recul de l’âge pivot (mais sans jamais engager le bras de fer) mais elle est pour la retraite à points… Ces éléments donnent une indication quant à la bataille idéologique qu’elle mène contre notre classe sociale3. Elle sème suffisamment de doutes et de confusions pour que nous ne puissions pas l’ignorer – même quand notre lectorat est très critique envers la CFDT. Un travail d’explication envers les équipes CFDT et plus globalement les salariés sur les reculs sociaux auxquelles cette OS a collaboré est un élément de clarification nécessaire.

Sur le plan idéologique, la CFDT valide totalement le libéralisme et l’individualisme – qui peut séduire les salariés , cette OS est un allié objectif du capitalisme (puisqu’elle a abandonné toute notion de lutte de classes et de socialisme autogestionnaire).

L’Unsa pèse moins lourd, mais elle n’a pas jamais appelé à la grève alors que certains de « ses » secteurs y étaient très engagés. Dans l’Éducation, où elle a un poids important4, elle n’a jamais été dans la lutte. Il est édifiant de consulter certains de ses sites pour y lire le nom des rubriques « Ma carrière », « Ma mobilité », etc… Tout est renvoyé à une individualisation des rapports sociaux. Tout cela entretient les illusions du « chacun pour soi » et du « chacun contre tous ».

Le CFTC pèse encore moins lourd. Mais elle a des implantations non négligeables dans certains secteurs du privé où elle aurait pu jouer un rôle intéressant. Ce qu’elle n’a pas fait.

L’intersyndicale (IS) nationale

CGT/FO/FSU/Solidaires + des syndicats étudiants et lycéens et, ponctuellement, la CFE-CGC.

La CFE-CGC a tardé à rejoindre l’IS nationale. Elle n’a pas réussi à mobiliser grand monde et sa participation a été assez aléatoire. Les organisations de jeunes ont souvent de grandes difficultés à mobiliser la jeunesse.

Le noyau dur reste CGT/FO/FSU/Solidaires. Un bilan contradictoire reste à faire au sein de ces OS par les militant-es elles/eux-mêmes. Espérons que cela sera possible et rendu public. Quelques remarques en attendant :

Le poids des uns et des autres n’est pas le même au sein de cette IS. Sur le plan électoral, en termes de réseaux militants, la CGT est nettement devant. FO dispose d’une implantation bien supérieure à Solidaires dans le privé (ne parlons pas de la FSU qui n’est présente que dans l’Éducation, Pôle Emploi et les Territoriaux). Par contre, en période de lutte, surtout dans le public, Solidaires et la FSU peuvent représenter une dynamique non négligeable.

Sur leurs organisations internes, leurs histoires, leurs cultures, ces OS semblent aussi très différentes. Les équipes nationales n’ont pas le même rôle. Pour certains, il s’agit de « dirigeants », pour d’autres plutôt « d’animateurs / coordinateurs ».

Là où toutes ces OS ont des faiblesses, c’est dans « l’interpro ». En France, dans le droit du travail, ce sont les syndicats professionnels qui se voient attribuer des moyens humains et non les structures interprofessionnelles.

Et là cela ne se bouscule pas au portillon. Certaines interpros ont su se donner des règles statutaires pour garantir un minimum de moyens, d’autres dépendent du bon vouloir des syndicats professionnels. Eux-mêmes en recul de moyens avec les lois travail et autres circulaires Macron. Donc peu enclins à donner des moyens. Le manque de moyens financiers des structures de base doit aussi être posé. La question du financement et de la répartition des moyens doit être débattue à tous les échelons du local au national.

Par ailleurs, même si le discours public est interpro, on constate une absence de « culture interprofessionnelle » et des replis corporatistes ou localistes. Un « gauchisme corporatiste » du quotidien sévit hélas, y compris à la « base », dans des structures et équipes syndicales portant par ailleurs un discours très « radical »… Certains secteurs – en particulier les services publics – auraient pourtant tout à gagner à mobiliser de façon professionnelle et interprofessionnelle (les autres secteurs sont aussi les usagers) pour avoir une chance de gagner…

C’est une erreur centrale du syndicalisme ! Il suffit de constater les files d’attente aux permanences juridiques et syndicales (parfois assumées par les seuls retraités). Les salariés du privé (TPE/PME), les précaires, les intérimaires, les travailleurs sans papiers, ils sont des millions à ne pas bénéficier d’une section syndicale d’entreprise. Par ailleurs, la mobilité/précarité imposée par le patronat demande l’invention de structures plutôt liées aux bourses du travail ou unions locales qu’à un seul syndicat professionnel… Comment espérer mobiliser « le privé », si le syndicalisme de lutte est aussi absent de ces secteurs ?

Pour enfoncer le clou, il est utile de rappeler la faiblesse des implantations syndicales dans le privé. Quelques données rappelées par S. Béroud et J. M. Pernot dans le Monde diplomatique de mars 20205 :

  • 11 % de syndiqués en France.
  • Dans le privé en 2017, seuls 30,7 % des établissements ont au moins 1 délégué syndical. 37,6 % en 2005.
  • Des équipes épuisées par des négociations sans fin à propos de la mise en place des CSE, et avec moins de moyens qu’avec les anciennes structures DP, CHS-CCT… (une perte entre 30 et 40 %).
  • Des petits noyaux militants absorbés par la multiplication des réunions avec les DRH. Souvent ces équipes ont à peine les moyens de faire passer l’information aux salariés.
  • Un recours massif aux intérimaires dans l’automobile (30 à 50 %).
  • De plus en plus d’adhérents isolés qui n’ont pas de structures pour échanger, débattre construire une intervention syndicale.

Après l’expérience des gilets jaunes, d’autres réseaux locaux se sont aussi construits. Espérons qu’ils déboucheront sur des formes d’organisations interprofessionnelles. Il serait bon de recenser les expériences créées localement : syndicat multi-entreprises de l’UL CGT Malakoff ; syndicat des Précaires de Solidaires Isère etc.

S. Béroud et J. M. Pernot pointent aussi la question des surendettés : en 2018, 25,7 % étaient des chômeurs, 28,6 % étaient des actifs en CDI. Là encore des solidarités locales, en complément des structures humanitaires, restent à imaginer.

D’autres points faibles du syndicalisme méritent d’être identifiés. Même dans les secteurs où les statuts existent encore, le patronat est à l’offensive via le management. Tout ce qui permet de fonder une identité collective des travailleurs est traqué. Réorganisations, ventes multiples des entreprises, sous-traitances en cascade, tout ce qui précarise et déqualifie les salariés est pensé et organisé. La question de l’organisation et du sens du travail doit être un axe transversal du travail syndical. Les combats contre la souffrance au travail et la pénibilité permettent de commencer à défaire les nœuds.

Même les lieux et les temps pour manger ensemble ou faire une pause ensemble disparaissent. On pourrait y ajouter certaines formes de télétravail.

Des initiatives interprofessionnelles sont sans doute à imaginer : barbecues/repas partagés devant les boîtes et/ou les zones commerciales/industrielles. Réoccuper de façon conviviale les ronds-points comme l’ont fait les gilets jaunes. En un mot, (re)créer du lien social pour mieux combattre l’isolement et l’individualisme libéral.

Le plus important est aussi de reconstruire une pensée réellement transformatrice en termes d’émancipation et de redistribution des richesses. Nous sommes frappés de voir tant de réseaux militants découvrir les bases de la Sécurité sociale en France au travers d’une projection du film La Sociale.

Et qu’il faut revenir de ce point de vue aux principes de fonctionnement des anciennes bourses du travail (Fernand Pelloutier), bourses du travail qui faisaient de l’éducation populaire ce que les UD et les UL ont fait jusque dans les années 80… L’éducation populaire et la formation syndicale sous toutes ses formes (conférence traditionnelle, interactive, sans conférenciers, controverse populaire, débat théâtral, ciné-débats, débats multiformes, etc.)  sont directement liées au maintien du lien social.

De quoi Macron est-il le nom ?

Comme les gilets jaunes, la lutte syndicale contre la contre-réforme des retraites s’est focalisée contre Macron et son gouvernement. Cela fait deux grands mouvements qui globalement épargnent les propriétaires des moyens de production et le capitalisme financier (en gros les patrons, actionnaires, capitalistes, exploiteurs..) et ne visent que « le gouvernement » représenté par « le parti des DRH » (les macronistes et leurs variantes). Ce qui veut dire aussi que les éventuelles réponses seront financées par nos impôts et non par une réduction des dividendes…

Le macronisme est sans doute d’une nature différente de la classe politique de 1995. Ces DRH qui retrouveront une place au chaud des grosses entreprises, s’ils/elles ne sont pas réélu-es, ne craignent pas une défaite électorale. Et le capitalisme financier n’aura aucun mal à les remplacer par des clones politiques. C’est une des raisons qui explique pourquoi, contrairement à d’autres périodes politiques (Ecole publique, Juppé en 95, CPE), ils ne lâchent rien, sauf si l’économie est bloquée (voir certaines concessions faites aux gilets jaunes). Il n’est pas exclu que dans l’inconscient collectif des salariés et des syndicalistes beaucoup aient cru qu’un « remake » de 95 suffirait. Grève massive dans les transports collectifs plus quelques secteurs et « grève par procuration » pour les autres6.

Mais si l’on pousse le raisonnement un peu plus loin, la question est de savoir pourquoi la bourgeoisie financière fait-elle appel à ce parti des DRH, plutôt qu’à l’ancienne classe politique7 ?

Ce capitalisme est défensif comme nous l’écrivons dans Respublica. La crise financière accélérée par le coronavirus explique-t-elle ce besoin de finances à piquer les milliards de la protection sociale, la santé, les services publics, etc. ? Cela est important à vérifier, car cela nous permettrait de mieux évaluer le rapport de force nécessaire à construire. Car, si certains croient au Père Noël, à savoir que le capitalisme va s’effondrer de lui-même… Nous pensons nous que la bête blessée n’en est que plus dangereuse et que non seulement elle compte faire payer le krach boursier au peuple travailleur et qu’elle n’hésitera pas à avoir recours à des formes de totalitarismes, si elle le juge nécessaire.

La question des caisses de grève est à repenser en dehors de périodes de luttes interprofessionnelles8. Pour une lutte limitée à un secteur, la caisse de grève peut bénéficier du soutien de secteurs moins en pointe. Donc elle peut quasiment démarrer avec la lutte locale.

Par contre, pour des affrontements centraux contre la bourgeoisie, les caisses de grève doivent avoir été longuement abondées en amont9. Faute de quoi, elles pourront, certes, donner bonne conscience aux non-grévistes, mais ne verser que des sommes symboliques aux grévistes. La donne aurait peut-être été différente au moins pour les secteurs en pointe (RATP/SNCF…) si les caisses de grève avaient pu mieux aider les grévistes.

Il n’y a pas que la sphère syndicale10 qui doit se refonder, mais aussi les sphères politique et associative, ainsi que l’éducation populaire …

Le projet politique à court, moyen, long terme pour redonner des droits collectifs protecteurs. Pour sortir les services publics du marché… En Italie, en Allemagne et en France des libéraux parlent de « nationalisations ». Il est politiquement urgent de poser la question de la propriété des moyens de production de façon structurelle11 , mais aussi avec les faillites qui s’annoncent12. Sans doute faut-il creuser la piste des « socialisations », et non des « étatisations », qui permettraient une gestion démocratique des outils de production, sans que l’Etat puisse décider seul de reprivatiser. Pas question de socialiser les pertes pour plus tard reprivatiser les profits à venir.

Bon, il y a du boulot, camarades !

1 Voir les nombreux sondages témoignant d’un soutien au mouvement.

2 Nous parlons ici de l’orientation majoritaire de la CFDT. Pas des cédétistes qui ont été parties prenantes de la lutte.

3 Nous parlons du Salariat, mais aussi de toutes les autres formes de travail du peuple travailleur (prolétariat étant un peu trop mal perçu) : autoentrepreneurs, artisans, agriculteurs (enfin pas les patrons de l’agroalimentaire)….

4 Alors que la CGT Educ’Action, SUD Éducation et certains secteurs de la FSU, beaucoup plus faibles électoralement ont été des moteurs de la belle mobilisation de l’Éducation.

5 « La grève, malgré tous les obstacles », S. Béroud et J. M. Pernot, Le Monde diplomatique,mars 2020.

6 Même si l’article de S. Béroud et J. M. Pernot du Monde diplomatique indique que la grève était plus forte en 1995.

7 Même si certains macronistes sont souvent des membres de la vieille politique qui se sont recyclés ou qui avaient échoué dans l’ancien monde…

8 À ce sujet lire les écrits de Christian Mahieux : https://ceriseslacooperative.info/2019/12/31/caisse-de-greve/

9 Notons que seule la CFDT alimente sérieusement sa caisse de grève. Dommage qu’elle en ait oublié le sens !

10 Nous parlons ici du syndicalisme de lutte et de transformation sociale.

11 Voir le livre de Bernard Teper : Penser la République sociale pour le XXIe siècle (dans la librairie militante du site).

12 Des membres du gouvernement allemand, se posent la question de « nationaliser » des secteurs industriels outre-Rhin. Mais en restant dans le cadre de l’ordo-libéralisme ! Donc en réduisant encore plus drastiquement des budgets sociaux.