1920 : la scission du mouvement ouvrier français et la naissance du Parti communiste (SFIC)

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Photo du congrès de Tour en 1920

Cette nouvelle brochure du CREAL76 élaborée par Pierre Miléo, docteur en histoire, donne quelques clés de compréhension sur la fracturation du monde ouvrier puis syndical pendant et après le conflit mondial de 1914-1918.
Depuis avril 1905 au congrès du Globe à Paris, quelques mois avant l’adoption de la Loi de séparation des Églises et de l’État, l’unité s’était faite à gauche au sein de la SFIO (Section française de l’internationale ouvrière).
Mais l’adhésion des dirigeants de la SFIO et de la CGT à l’Union sacrée belliciste dès août 1914 après l’assassinat de Jean Jaurès le 31 juillet, sera favorable aux forces conservatrices et religieuses, au retour des congrégations interdites depuis 1904, à la reconnaissance du Vatican comme État et ce malgré les mobilisations sociales d’ampleur à partir de 1917. C’est dans ce contexte, détaillé dans cette brochure, que nait en 1920 à Tours, la SFIC (Section française de l’internationale communiste) qui deviendra le Parti communiste en 1921.

Le CREAL76 qui entend lier combat laïque et combat social, n’est évidemment pas indifférent – à l’instar de Jaurès – à la question de l’unité dont la laïcité est une condition. À cet égard, un siècle après, le congrès de Tours laisse encore des traces dans le paysage syndical et politique. L’étymologie nous indique que le mot laïque vient du grec laos qui signifie le peuple uni dont il s’agit d’affirmer les droits, à l’opposé des clercs (kléros) « fraction de la société […] qui pense avoir reçu la mission de gouverner le reste des humains » selon Ferdinand Buisson.

Télécharger la brochure : Congrès de Tours