Le métier de psychologue est aujourd’hui la cible d’un gouvernement d’inspiration ouvertement néolibérale. Sont attaqués les pratiques, les missions, les statuts, les formations, les financements et les salaires. Rien de moins.
L’enjeu auquel nous sommes confrontés en tant que psychologues, face à cette violence étatique, est celui de la défense d’un espace démocratique.
Qu’entend-on par « métier(s) de psychologue » et en quoi est-il vital pour la préservation d’un lieu d’expression libre du sujet ?
Quelles méthodes sont employées par le gouvernement actuel pour asseoir sa volonté de contrôler cette profession ?
Quels sont les effets de ces attaques sur les praticiens, les patients, et finalement sur l’ensemble de la population et les structures de notre société au regard du bien public.
Le (s) métier(s) de psychologue : diversité des pratiques et des champs d’exercice
Il serait plus juste de parler de métiers de psychologue au pluriel tant l’exercice de cette profession couvre des champs et des lieux d’exercice très divers.
La construction identitaire du psychologue s’étant nourrie de l’histoire qui fonde sa discipline, il apparaît utile de placer notre propos dans une perspective historique, afin de mieux comprendre les enjeux autour des soins psychiques.
Depuis un lointain passé, cette discipline se caractérise par son appartenance à la fois aux sciences dites « naturelles » (physiologie, biologie) et à la philosophie.
Cet ancrage historique dans les sciences humaines est aujourd’hui remis en cause au profit d’une approche scientiste de cette discipline, destinée à servir un projet sociétal où l’individu est réduit à son fonctionnement neuronal et à ses comportements. Si la psychologie se différencie en plusieurs courants : psychanalyse, psychologie cognitive, psychopathologie, béhaviorisme … ses lieux d’exercice se diversifient également : hôpital, centre de soins médico-sociaux, justice, milieu scolaire et universitaire, entreprises, pratique libérale, mais aussi formation, recherche et enseignement. Cette diversité des références théoriques et du cadre de la pratique fait toute la richesse du métier et garantit la multiplicité des approches nécessaires à l’étude du psychisme.
Ce qui fait lien dans cette apparente hétérogénéité entre psychologues est l’encadrement par la loi de la délivrance d’un titre unique, associé à un code de déontologie (1).C’est donc sur ce terrain des valeurs et de la loi que l’État va essentialiser son travail de sape.
Une attaque par l’outil législatif
Le titre de psychologue est réglementé par un texte fondateur en date du 25 juillet 1985 qui demeure encore aujourd’hui une référence (2). La volonté initiale de l’État de prévoir un cadre légal était légitime et bénéfique pour les praticiens, mais son action a depuis évolué de façon négative et abusive. Alors qu’ en 1985, les différents représentants de la profession avaient été associés à l’élaboration de la loi, il n’en va plus de même dans les dernières ordonnances et décrets qui sont mis en place par le gouvernement actuel.
Deux arrêtés ministériels, décidés sans aucune concertation, sont paradigmatiques de la volonté gouvernementale d’agir vite et fort afin de contrôler les pratiques et les conditions d’exercice.
L’arrêté du 24 décembre 2020 (3) relatif au parcours de soins global après le traitement d’un cancer, redéfinit l’expertise des psychologues mentionnés à l’article R.2135-2 du code de la Santé Publique. Il réduit le suivi psychologique à 6 séances de psychothérapie par an, ce qui est dérisoire. En conditionnant ces soins à l’avis d’un médecin prescripteur, il met le psychologue sous tutelle du pouvoir médical et lui fait perdre la reconnaissance de son expertise.
L’Arrêté du 10 mars 2021 (4) poursuit cette déqualification. Concernant les prises en charge des jeunes enfants (0 à 7 ans, parfois 14 ans) il inscrit dans la loi un référentiel unique de diagnostics à partir de troubles neuro-développementaux (TND) et impose de fait des méthodes de traitement réductrices, ré adaptatives, sur le court terme.
Ces tentatives législatives pour modifier et contrôler l’exercice du métier ne sont pas récentes (5). Ne citons que la loi HPST de 2009 (6) qui redéfinit les missions des psychologues dans la fonction publique hospitalière, en suggérant de leur conférer un statut de professionnel de santé, sous contrôle d’un médecin prescripteur.
Or la spécificité du psychologue est justement d’être hors du champ du médical, du côté des sciences sociales, de l’intersubjectivité, quand ce dernier se situe du côté d’une objectivation des troubles.
Ainsi le pouvoir politique n’a de cesse de vouloir déqualifier le métier de psychologue, de restreindre son indépendance, au mépris de toute référence à ses valeurs déontologiques. Le code de déontologie du psychologue spécifie pourtant que celui-ci « est responsable, en toute autonomie, du choix et de l’application de ses modes d’intervention, des méthodes ou techniques qu’il conçoit et met en œuvre … ».
Aujourd’hui, le désir de soumettre le psychologue au pouvoir médical persiste, preuve que l’état n’a jamais abandonné son projet de déconstruction.
Dans ce contexte favorable à la casse du métier, le 7 avril 2021, des députés Les Républicains rédigent une proposition de projet de loi visant la création d’un ordre des psychologues dont l’objectif est de proposer un cadre permettant de les soumettre aux « ordres » de l’état.
Réactions des psychologues
Face à ce rouleau compresseur, les réactions sont diverses. Si beaucoup de psychologues ont manifesté leur opposition, d’autres semblent soit accepter cette politique, soit rester dans l’indifférence.
Toutefois, le 10 juin dernier, une mobilisation a ressemblé un nombre important de professionnels des secteurs privés, associatif et public devant le ministère des solidarités et de la santé à Paris, mais aussi sur tout le territoire. Quatre recours devant le conseil d’État ont été déposés pour annuler ces arrêtés.
De nombreux collectifs se créent partout en France. Des pétitions sont mises en ligne, qui recueillent des dizaines de milliers de signatures et de soutiens. L’appel est unanime : défendre les institutions, l’indépendance, les missions, les conditions de travail, les salaires, la reconnaissance des compétences des psychologues.
A ce jour, le gouvernement est resté sourd à ces prises de position fortes et continue d’opposer son mépris à toutes les revendications.
Le 18 novembre à l’appel de la convention nationale du 25 septembre 2021 pour la défense de la psychiatrie et du médico-social, de nombreuses professions se sont associées aux psychologues devant le ministère et en province.
Le gouvernement n’a pas daigné recevoir dignement la délégation qui avait été mandatée pour dire la colère, le désespoir et la souffrance des professionnels face à la dislocation des institutions de soin, comme leur refus de subir ces politiques dangereuses.
L’attaque de la pluralité des pratiques et du libre choix du praticien
L’État s’attaque à la pluralité des approches en imposant des « bonnes pratiques » recommandées par l’HAS. Ainsi, en mars 2012 (7) la psychanalyse, la psychothérapie institutionnelle, le packing sont déclarés non consensuelles et donc désavouées dans les prises en charge de l’autisme.
La liberté du psychologue de choisir son outil conceptuel est contesté de deux manières : la première par la remise en cause du libre choix de son outil et la seconde en l’assujettissant à l’autorité médicale. C’est le contenu et le sens des deux arrêtés déjà cités.
En conditionnant le remboursement par la sécurité sociale des actes des psychologues à une prescription médicale, l’État impose un modèle de pratique unique, au nom d’une logique biomédicale de la personne qu’il convient d’évaluer à l’aide d’échelles standardisées, au mépris de toute complexité subjective.
Les psychologues engagés dans le soin relationnel, l’écoute de l’inconscient, en référence à une approche psychodynamique de l’appareil psychique, sont évidemment sur la sellette, en particulier dans les institutions, où ils subissent le discrédit de leur pratique dans un climat délétère opposant violemment psychanalyse et neurosciences.
Cette opposition a pour but de discréditer les théories de l’appareil psychique qui abordent la question de la subjectivité, élément inconciliable avec l’idéologie néolibérale.
Pourtant, les neurosciences n’ont pas à être opposées aux psychothérapies d’inspiration analytique, chaque discipline ayant sa place dans la recherche et dans la pratique clinique.
D’ailleurs, il existe des lieux où un dialogue peut se tenir dans un respect mutuel, dialogue alors très fructueux.
Ce conflit nourri à des fins uniquement idéologiques induit un appauvrissement de la pensée, du débat clinique et scientifique, et on assiste avec effroi à l’installation d’un obscurantisme intellectuel digne des périodes les plus sombres de notre histoire.
Une censure, parfois une autocensure des psychologues eux-mêmes, se met en place dans les discours, dans les institutions, dans les administrations pour ne pas faire référence à certains concepts non recommandés. Des livres relatifs à la psychanalyse sont mis au rebut dans certains centres de soin, surtout ceux recevant des enfants et des adultes autistes.
Casser les institutions pour mieux casser le métier de psychologue et réciproquement.
L’attaque du métier de psychologue ne se limite pas au contrôle théorique et légal de l’exercice des pratiques. Elle vise aussi au démantèlement des institutions caractérisées par un travail d’équipe qui garantit la fonction phorique indispensable aux soins.
Dans ce dispositif, le psychologue est garant d’un cadre institutionnel soignant et a une place inédite, ni médicale, ni paramédicale. Il construit son savoir et sa pratique au nom de l’intersubjectivité qu’il mobilise dans la rencontre, l’essence même de son travail. En détruisant ce cadre institutionnel, la volonté est d’isoler les praticiens, et de les rendre bien plus vulnérables aux injonctions étatiques. Le démantèlement des institutions va donc de pair avec l’attaque des pratiques dans une logique complémentaire.
Dans cet objectif, la France a suivi consciencieusement les préconisations de la rapporteuse de l’ONU qui affirmait en février 2019 qu’un bon établissement n’existe pas par définition et défendait avec vigueur la fermeture de toutes les institutions médico-éducatives.
Sous prétexte d‘offrir de meilleures réponses dans le champ de la protection de l’enfance et du handicap, le projet est bien de fermer ces institutions, couteuses et subversives, au profit de solutions de remplacements de proximité. En particulier, il prône le « tout inclusif », bien plus économique, et l’orientation vers les professionnels libéraux (8).
Autres moyens mis en œuvre par l’État pour la casse du métier
Les moyens mis en œuvre pour une désinstitutionalisation généralisée sont multiples, dans tous les champs.
Tout d’abord, ils s’attaquent aux modes de financement des établissements. Sur le modèle de la TAA (9) à l’hôpital public, on a introduit dans le secteur médico-social SERAFIN-PH (le temps non technique n’est pas comptabilisé car non rentable) et la mise en place de CPOM (10) qui exigent une adéquation des services en fonction des budgets.
Depuis de nombreuses années, l’état planifie la pénurie de moyens et des professionnels qualifiés : pédopsychiatres, orthophonistes … introuvables ou mal payés, qui désertent les institutions. Et lorsque les postes ne sont plus pourvus pour ces raisons, ils sont supprimés, de sorte que l’institution, qui ne peut plus assurer correctement ses missions, est placée dans une spirale infernale vers la dislocation de ces lieux pourtant, indispensables à un accueil et aux soins de qualité.
Dans cette même logique, des plateformes d’orientation et de coordination (PCO) dans le médico-social, des plateformes téléphoniques dans le secteur de la psychiatrie, des équipes mobiles, viennent pallier, à moindre coût, au déficit de personnels soignants. Ces dispositifs sont mis en place sans aucune concertation avec les professionnels concernés et même contre leur avis et revendications.
Ce séisme du paysage de l’offre de soin n’est pas sans conséquence. Il s’accompagne d’un changement radical de paradigme induisant une véritable révolution des référentiels de pensée appréhendant la clinique.
La référence systématique et unique au DSM (11), l’obligation de poser des diagnostics en termes de « troubles » d’abord, puis en lien avec le développement neuronal (TND : troubles neuro développementaux) selon une classification arbitraire, fourre-tout, dénuée de fondement clinique et scientifique est en soi une aberration que chaque psychologue doit supporter car en contradiction avec son expérience, son savoir, son expertise.
Les formations professionnelles sont réduites aux techniques cognitivo-comportementales et à un savoir neuropsychologique, en conformité aux recommandations des « bonnes pratiques » transmises par l’HAS, au mépris des pratiques relationnelles qui ont pourtant fait leur preuve. Il s’agit d’évaluer, bilanter à tout va, dans un déni affiché de la souffrance psychique et de la pertinence de ces évaluations au regard de l’histoire du sujet.
Au nom de l’inclusion à marche forcée, les enfants fréquentent de moins en moins les institutions, et sont sommés d’être à l’école « inclusive ». Pour autant, l’Education nationale ne reçoit pas plus de moyens pour les accueillir, tandis qu’on en accorde pour expérimenter la neuropédagogie (12). Cette politique crée de l’exclusion, vide les institutions de leur file active, modifie en profondeur les projets des établissements.
Le gouvernement applique aussi une stratégie très efficace en restreignant la formation universitaire des psychologues aux approches cognitivistes et neuropsychologiques, au détriment de la formation à la psychopathologie, et à l’exclusion de certains cadres théoriques comme la psychanalyse. Il en résulte un appauvrissement des compétences de ces futurs professionnels.
Il faut aussi insister sur la mise en place de pratiques managériales inspirées du monde de l’entreprise au sein des directions administratives des établissements. Ceci affecte, avec parfois beaucoup de violence, le travail institutionnel, génère de la souffrance au travail et cible les psychologues dans leur rôle de garant d’un cadre de soin humaniste. Des administrateurs interviennent de plus en plus dans les projets de soin des patients, au mépris des résistances des directions médicales et des psychologues, dans le seul but d’appliquer une logique comptable, et resserrer les budgets. Qu’importent des listes d’attente trop longues, des enfants sans soin, pourvu que cela rentre dans le CPOM.
Toutes ces dispositions transforment le fonctionnement interne des institutions, les pratiques, le soin, l’écoute et l’accueil de la souffrance. Les psychologues vivent alors une réelle souffrance au travail, en lien avec une perte de sens de leurs missions.
Les psychologues doivent faire face aujourd’hui à un paysage dévasté, qui les contraint à un conflit éthique quotidien. Confrontés à la pénurie de moyens, ils sont sommés de trier les enfants en attente de soin, de définir (parfois avec l’aide de cabinets d’éthique composés d’experts et embauchés pour l’occasion) des critères de priorité afin de choisir quel enfant aura des soins et celui qui en sera privé.
Devant ce déferlement de mesures visant à déqualifier les missions des psychologues en institutions, à « ubériser » ceux qui travaillent en secteur privé en leur proposant un remboursement de 30 € par séance et un statut d’autoentrepreneur, la question légitime est : pourquoi un tel acharnement ?
On en conviendra, en institution, les psychologues particulièrement visés sont ceux qui se réclament de pratiques d’orientation psychanalytique, de la psychothérapie institutionnelle, qui favorisent l’écoute du sujet de l’inconscient et une approche holistique de la personne en souffrance. Les méthodes autoritaires pour imposer ces changements et mettre au pas les plus réfractaires s’apparentent à une véritable chasse aux sorcières. Le discours des politiques révèle le degré de haine de tout ce qui ne relève pas d’une vision normée, évaluable, contrôlable de l’individu.
Pas de place pour l’accueil de l’intime dans le projet néolibéral
Ainsi l’individu est-réduit à son fonctionnement somatique, comportemental, neuronal, facilement éducable, rééducable, programmé pour collaborer à un monde compétitif et rentable.
Le psychologue dans un tel projet se voit instrumentalisé pour classifier, identifier des populations à risque (13), pathologiser des comportements, établir des normes selon des critères décidés par les politiques, mettre en place des procédures de contrôle et d’évaluation, enfermer les personnes dans des grilles de diagnostic dans lesquelles sont seuls pris en compte les comportements.
Il n’est donc plus besoin de rencontrer un autre humain pour dire son mal-être. La parole est discréditée, vidée de tout affect et de sens, reléguée à des usages formels de transmission d’informations ou mieux encore de données. Ainsi le vocabulaire numérique investit le champ de la santé. Les plateformes, qu’elles soient d’orientation ou tout simplement téléphoniques, remplacent la vraie rencontre avec un soignant. Comment peut-on imaginer traiter la souffrance psychique dans un tel cadre déshumanisant et renoncer au lien, à la parole, à la valeur d’un regard, quand justement la relation à cet autre, cet étranger à soi, est le fondement du travail du psychologue ?
L’accueil inconditionnel du patient s’inscrit obligatoirement dans un autre espace, dans une autre temporalité pour créer les conditions nécessaires à l’émergence de la subjectivité.
Le monde néolibéral proposé par ce gouvernement est en contradiction avec l’éthique du psychologue qui n’y retrouve plus de place, sinon pour lutter et sauver ce qui relève de son désir de s’engager dans le soin et dans la relation à l’autre.
L’écoute de l’inconscient du sujet en référence à la théorie psychanalytique, apparaît définitivement incompatible avec le néolibéralisme. Quand ce dernier s’appuie sur une politique sécuritaire, un état disciplinaire, le premier vise l’émancipation du sujet, l’accueil de l’intime (cette part de nous, inconsciente, « cette autre scène » qui nous échappe et nous humanise). Ceci ne peut avoir lieu que dans un espace de liberté, préservé d’un contrôle étatique hyper normé, celui du cadre de la rencontre, qu’il soit institutionnel ou privé, où se déploie une parole libre et confidentielle.
Le psychologue, par sa pratique humaniste, est bien le verrou qu’il faut faire sauter car trop subversif, trop en contradiction. En refusant de réduire le sujet humain à ses seules capacités adaptatives, le psychologue s’engage dans un dur combat où l’enjeu est autant culturel, sociétal, anthropologique que démocratique.
NOTES
- Silke Schauder, Les articles de la loi et la construction identitaire du psychologue, in 40 commentaires de textes en psychologie cliniques, 2014
- Psychologue, une profession réglementée en France, Bulletin officiel, 19/10/2020 (https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/fr/psychologue-une-profession-reglementee-en-france-46456)
- https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042845710
- https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000043328970
- Jacques Sédat, La législation sur l’usage du titre de psychothérapeute, in Figures de la psychanalyse 2011/2, p167 à 178
- Blog Médiapart, Pour une évolution ambitieuse du métier de psychologue dans les établissements de santé, 3 juillet 2010, par JPAPSY
- Recommandation des bonnes pratiques, HAS, Mars 2012
- Patrice Calmo, Laurence Pachod, « Désinstitutionalisation » en protection de l’enfance : la contribution de la CNAPE » , dans Journal du droit des jeunes 2012/10 (N° 320), pages 46 à 50
- Tarification à l’Activité
- Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens
- DSM : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux
- Le programme PARLER : https://www.editions-cigale.com/programme-parle
- Rapport de l’INSERM « troubles des conduites chez l’enfant et l’adolescent » https://www.ipubli.inserm.fr/handle/10608/140, qui avance une conception bio déterminée du sujet. 2005.