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Sous le communautarisme et l’intégrisme : le turbocapitalisme

Ne pas se tromper d’analyse : au Proche-Orient comme dans le reste du monde, derrière le communautarisme et l’intégrisme il y a la main du turbocapitalisme

Voilà un article du journal Le Monde qui remet les choses en place.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2009/10/10/bassem-khoury-le-hamas-ne-sait-plus-quoi-faire-de-son-argent_1252157_3218.html#ens_id=1228030

Cela renforce notre conviction sur le paradoxe actuel qui voit partout dans le monde le mouvement de sécularisation se développer et en même temps le renforcement du communautarisme et de l’intégrisme religieux.
C’est en fait les dirigeants du turbocapitalisme qui finance directement et indirectement toutes les forces communautaristes et intégristes du monde. C’est vrai en France, en Europe et dans le monde. C’est vrai au Proche-Orient comme le montre l’article du journal Le Monde.

Tout citoyen, tout groupe, tout organisation qui ne lie pas le développement des communautarismes et des intégrismes au développement des politiques néolibérales participe à la désinformation générale.
Mettre en avant le droit à l’obscurantisme et à la régression sociale et intellectuelle est “criminel” aujourd’hui. Faire croire que le combat laïque est indépendant de la lutte sociale et politique également. C’est pourquoi la gauche et l’extrême gauche qui s’allie aux forces communautaristes et intégristes sont doublement “criminelles”.

C’est pour cela que nous devons refuser les alliances laïques sans principe et sans analyse concrète de la situation concrète.
C’est l’une des raisons (loin d’être la seule cependant ! Il faudrait ajouter la propension de la gauche de ne pas être exemplaire sur la protection sociale, les services publics, le logement, le pouvoir d’achat et l’emploi) qui expliquent que la gauche en général et la gauche de la gauche en particulier sont incapables de rassembler les couches populaires (ouvriers et employés, majoritaires en France) se laissant entrainer dans le piège tendu par les dirigeants turbocapitalistes avec le soutien aux communautarismes et aux intégrismes.

Il faut une rupture épistémologique de la gauche en général et de la gauche de la gauche en particulier sur ce point comme sur tant d’autres.

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