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Une année 2022 complexe et riche

La fin de l’année 2022 et les cinq premiers mois de 2023 ont été très riches en événements politiques et sociaux, tant sur le plan français que sur le plan international. ReSPUBLICA a tenté et a, à mon sens, en partie réussi à rendre compte de la complexité de la situation et à éclairer les lecteurs sur ses conséquences. Notre engagement pour la République sociale, loin d’être une limite pour l’analyse du présent, s’est révélé au contraire un outil efficace pour comprendre un monde qui change d’époque sous nos yeux. Cette accélération soudaine des contradictions entraîne un désarroi politique global. Le besoin de comprendre et d’analyser la situation concrète pour établir un minimum de stratégie, voire une tactique pour un changement de société, devient une urgence.

Prenons deux exemples révélateurs pour illustrer ce phénomène :

Cette continuité dans le travail et dans l’action a permis à ReSPUBLICA d’être progressivement reconnu comme un journal d’opinion sérieux et rigoureux.

Ces deux exemples montrent que notre journal en ligne a été cette année à la hauteur de ses ambitions, c’est-à-dire d’informer et d’agir pour la République sociale. Par un travail constant et rigoureux, notre rédaction composée de huit membres et de deux collaborateurs réguliers, semaine après semaine, a élevé la qualité éditoriale et rédactionnelle de notre support d’information. Cette continuité dans le travail et dans l’action a permis à ReSPUBLICA d’être progressivement reconnu comme un journal d’opinion sérieux et rigoureux.

C’est une œuvre de longue haleine, mais près de trois ans depuis la refonte complète du site, nous commençons à toucher les premiers dividendes de notre besogne. Ce constat est positif. Cela dit, en tant que président de l’association propriétaire de notre journal, je ne suis pas là pour décrire une situation idyllique, mais pour vous rendre compte de la réalité objective de notre groupement. Si nous constatons de grands progrès dans la qualité de notre support, nous faisons face à deux problèmes importants que je dois absolument « mettre sur la table » pour que ceux-ci soient résolus rapidement.

Premier problème, nous constatons une faiblesse financière de notre journal. Si, grâce en particulier à la tenue rigoureuse des comptes de notre trésorière Monique Vezinet, notre bilan est à l’équilibre et le financement du journal est assuré pour quelques mois encore, nous manquons de moyens financiers. La dernière campagne de souscription a été un peu décevante. Aussi, nous ne disposons pas de réserves financières pour franchir un nouveau cap dans la diffusion de notre presse numérique. Au moment même où nous commençons à exister et à être reconnus, nous manquons en quelque sorte de munitions pour la nouvelle offensive d’élargissement de notre audience et le rayonnement de notre journal.

Second problème à résoudre, l’élargissement de notre équipe et de notre comité de rédaction. Pour parler clair, Monique qui s’est tant impliquée dans ReSPUBLICA notamment dans la rénovation du site, a demandé depuis plusieurs mois à être déchargée en partie des tâches comptables,
administratives et techniques. Or, hormis sur le plan de la comptabilité pour lequel notre camarade Rachel s’est portée volontaire pour reprendre le poste de trésorière, nous n’avons pas pour le moment réussi à remplacer Monique pour les autres missions. Bien sûr, nous la remercions de continuer tout de même, semaine après semaine, et de ne pas nous mettre le « couteau sous la gorge » … mais ce n’est pas une solution pérenne.

Par ailleurs et plus généralement, il est indispensable d’intégrer au comité de rédaction des camarades des nouvelles générations, les « vieux » comme moi devant à terme passer le relais aux jeunes pour assurer l’avenir du combat laïque et social. Pour le moment, nous sommes dans l’impasse. Je le dis clairement : si nous ne trouvons pas de solutions rapidement, c’est-à-dire avant la rentrée de septembre, nous serons contraints de prendre des décisions douloureuses, en particulier concernant le maintien de notre périodicité hebdomadaire. Ce serait très dommage et paradoxal, au moment même où nous progressons dans notre diffusion et notre notoriété. Il nous faut absolument résoudre ce problème d’élargissement de l’équipe dans les semaines à venir.

Voilà en quelques mots l’état de notre association au milieu de l’année 2023. La refonte du journal a engendré une attente positive de notre lectorat. L’amélioration de sa qualité amène des « amis politiques » à nous faire des propositions de partenariat qui accroîtraient notre notoriété. C’est donc le moment de trouver les moyens militants pour « être à la hauteur » de nos ambitions politiques dans cette période de « zone des tempêtes » que nous commençons à peine à traverser.

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