n°833 - 06/02/2017
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Chronique d'Evariste

Lutter contre le néo-libéralisme

Débats politiques

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Tenir la ligne contre les manipulations diverses

par Évariste

 

En deux mois, nous avons vécu l’élimination des principaux représentants politiques de l’oligarchie française : Sarkozy (loi HPST, européisme, augmentation du chômage, de la pauvreté et de la précarité, etc.) ; Juppé (attaque massive contre la Sécu en 1995, alignement sur les EU, etc.) ; Hollande (traité budgétaire, européisme, cadeaux au patronat, augmentation du chômage, de la pauvreté et de la précarité, attaques contre l’école, les services publics et la protection sociale, etc.) et son premier ministre Valls. Sans oublier Fillon, allié avec l’extrême droite catholique, qui est pris dans la tourmente.

Le simple rappel de leurs « exploits » néo-libéraux fait clairement apparaître que le problème n’est pas de changer les hommes, mais le système lui-même qui produit ce genre de personnages. Sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets.

Carambouilles et carabistouilles en tous genres

La primaire socialiste a désigné Hamon et, immédiatement, fleurissent les carambouilles et les carabistouilles en tous genres. Oubliés son aval au Traité budgétaire de l’UE, son refus de voter la censure du gouvernement, son européisme béat, son communautarisme débridé, etc. Quant à la potion magique du revenu universel qui passe pour une mesure de gauche, oublié le fait qu’en un mois il a changé trois fois de position sur cette mesure dont il a fini par avouer qu’il ne s’agissait en réalité que de faire du RSA une allocation universelle, toujours en dessous du seuil de pauvreté, étendue aux jeunes de 18 à 25 ans et distribuée à tous les ayants droit et non seulement à ceux qui la demandent.

Et Hamon ne dit rien sur les conditions de financement d’un tel revenu réellement universel, qui ne pourra que se réduire à une forme d’application de la proposition d’origine de Milton Friedman, l’impôt négatif, qui visait à tuer à terme l’extension des conquis sociaux de type Sécurité sociale.

Tout ce que l’on peut dire est que l’enthousiasme subjectif des masses pour cette fausse bonne idée est compréhensible en regard du mal-vivre grandissant, mais qu’il ne fait que traduire l’incapacité des organisations du mouvement syndical revendicatif et des partis et mouvements politiques de gauche à être à la hauteur des enjeux en termes d’éducation populaire et de lutte pour une nouvelle hégémonie culturelle.

Mais qu’à cela ne tienne, les instituts de sondage du système sont à la manœuvre. En 2002 dans les médias, Chevènement était crédité de plus de 15 % par instituts de sondage du système (alors qu’en aparté, les salariés desdits instituts disaient qu’il n’avait en fait jamais dépassé les 9 %) mais finit à 5 %… Et maintenant voilà qu’en réponse à la même question : « Si Hamon gagne la primaire… », celui-ci passe de 7 % avant sa victoire à la primaire socialiste à 18 % après le deuxième tour. Tout cela semble cousu de fil blanc et ne va pas redorer le blason de la crédibilité des instituts de sondage, qui sont des manipulateurs payés lorsque le vote est encore lointain…

Et voilà l’extrême gauche qui ressort la stratégie du front unique contre la droite et l’extrême droite avec le trio Mélenchon, Hamon, Jadot, sans dire sur quelles bases s’effectuerait ce pacte de gouvernement, sans dire lequel serait le candidat unique soutenu par les deux autres (alors qu’ils ont tous dit devant les médias que leurs  bulletins seraient maintenus jusqu’au bout pour l’élection présidentielle). Et surtout sans dire, alors que nous sommes à deux mois et demi du premier tour de la présidentielle et qu’aujourd’hui la présidentielle et les législatives sont un seul et même enjeu politique, s’ils accepteraient de soutenir Valls, Ayrault, El Khomri et autres adeptes de la politique de Hollande aux législatives, même s’ils se plaçaient sous la bannière de Hamon pour celles-ci.

Avec une telle ambiguïté, nous voilà revenus au front unique derrière Hollande du deuxième tour de la présidentielle de 2012 pour éliminer Sarkozy. Sarkozy remplacé par Macron et nous voilà revenus à l’ancienne stratégie social-libérale de 2012. Nous savons depuis que Hollande a fait pire que Sarkozy tout simplement parce qu’une des lois tendancielles de cette séquence politique austéritaire veut que chaque gouvernement acceptant de gérer le système actuel soit obligé, quel que soit son président, de faire pire que le précédent, c’est-à-dire toujours plus d’austérité parce que le système, via ses lois tendancielles, ne peut survivre qu’en baissant la masse des salaires directs et du salaire socialisé.

Et la France insoumise dans tout cela ?

Encore plus qu’en 2012, Mélenchon mène une campagne dynamique. Les rassemblements sont massifs. Sa présence électronique fait de lui le Numéro 1 des personnalités politiques sur le web, avec sa chaîne Youtube et sa présence sur les réseaux sociaux. De tous les candidats assurés d’avoir les 500 signatures dans les conditions nouvelles dictées par Hollande, il est celui qui pratique le niveau de rupture le plus élevé avec le système. Mais est-ce suffisant pour tenter la qualification pour le deuxième tour de la présidentielle face à Macron qui serait le chouchou du système si Fillon continue de dévisser ? Notre réponse est non ! Nous en restons à ce que nous disions dans la dernière chronique .

Dans les réunions des groupes d’appui de la France insoumise, beaucoup plus de jeunes que dans les orgas traditionnelles, plus de monde également avec des questionnements nombreux sur le programme « L’avenir en commun » : « Quelle serait la question posée pour le référendum pour la constituante suite au déclenchement de l’article 11 ? », « Comment s’exercerait la démocratie dans l’entreprise », « Quel processus de réindustrialisation et de recherche-développement serait nécessaire », « Comment serait menée la lutte contre tous les communautarismes et intégrismes religieux y compris islamiste ? », « Quelle politique globale pour l’école, les services publics, la protection sociale ?», « Est-il crédible de perdre son temps pour négocier un plan A avec les dirigeants de l’UE sans fixer de limite à la négociation et sans tenir compte des rétorsions possibles ? », « Comment se préparer à un Frexit de gauche qui est bien plus difficile qu’un Brexit de droite ? », « Est-ce que le système d’organisation actuel de la France insoumise peut perdurer après la séquence présidentielle et législatives ? », « Est-il prévu des formations dans tous les départements ? », « Comment pouvons-nous financer nos initiatives locales ? », etc.

Tout cela montre que ce qui est important est la dynamique populaire que cela peut apporter ou non, le programme lui-même suscitant des interrogations légitimes. La question devient donc : est-ce qu’en dehors des points forts de la campagne de la France insoumise notés plus haut, la campagne de la France insoumise suscitera une dynamique populaire ?

L’éducation populaire refondée, la lutte pour une nouvelle hégémonie culturelle, plus que jamais !

Tenir une ligne de classe, travailler les conditions de la transformation sociale et politique, répondre aux questions formulées ici et là dans le mouvement social et politique, sous des formes diverses dont des formes de co-éducation, est une nécessité pour l’éducation populaire refondée. Pas de victoire dans le combat pour une nouvelle hégémonie culturelle sans la tâche centrale de formation et d’éducation populaire refondée aux fins d’armer intellectuellement les citoyens et les salariés pour les autonomiser par rapport à l’idéologie dominante. Comme un trépied qui ne peut pas tenir sur deux pieds, la transformation sociale et politique ne peut se réaliser uniquement avec l’action partisane et l’action syndicale (indispensables mais non suffisantes). Il manque le troisième pied du trépied : l’éducation populaire refondée. N’hésitez donc pas à contacter Respublica  ou le Réseau Education Populaire  et ses près de 400 initiatives par an !

 

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La sphère de constitution des libertés, grande absente de la campagne présidentielle

par Bernard Teper

 

​En 2014, nous avions expliqué pourquoi et comment les néolibéraux attaquent la sphère de constitution des libertés que forment l’école, les services publics et la protection sociale. Ces éléments sont de la plus grande importance pour les républicains sociaux que nous sommes, car du développement de cette sphère dépend le passage des droits formels de la République aux droits réels qui ne peuvent exister que dans une République sociale. Autant dire que depuis le tournant néolibéral de 1983 orchestré par François Mitterrand – qui décide alors de suivre la politique néolibérale de Jacques Delors -, nous sommes dans un processus de « dérépublicanisation » du pays notamment sur l’école, les services publics et la protection sociale.

Dans l’article noté ci-dessus, nous avions successivement montré que « pour combattre la crise du profit, l’oligarchie détruit la sphère de constitution des libertés » afin de baisser le salaire socialisé et le salaire direct, puis expliqué pourquoi aujourd’hui « nous devons aujourd’hui aller bien plus loin qu’en 1945 » car nous avons plus d’atouts

Voici un corpus de textes qui pourront vous éclairer et vous aider à préparer des initiatives d’éducation populaire sur ces trois piliers de toute transformation sociale et politique progressiste :

  • Dans les 96 articles que nous avons écrits sur l’école (voir http://www.gaucherepublicaine.org/archives) et dans la dernière période dans les articles de Jean-Noël Laurenti et de Pierre Hayat (http://www.gaucherepublicaine.org/author/jnlaurenti et http://www.gaucherepublicaine.org/?s=Pierre+Hayat), nous avons montré la dérépublicanisation de l’école depuis des décennies pour aboutir au recul de l’école de masse et au maintien uniquement de l’école des élites au service de l’oligarchie.
  • Dans les 131 articles que nous avons écrits sur la protection sociale (http://www.gaucherepublicaine.org/archives) et plus particulièrement dans la dernière période les articles que vous trouverez sur http://www.gaucherepublicaine.org/?s=Olivier+Nobile, vous analyserez l’écart abyssal entre le projet d’Ambroise Croizat et le système de plus en plus inégalitaire d’aujourd’hui qui est bien résumé dans le film « La Sociale » de Gilles Perret dont nous avons assuré près d’une centaine de débats. Il est incroyable qu’aucun parti, aucune organisation syndicale, aucune grande association n’ait fêté les 70 ans de la Sécu. Il a fallu le film de Gilles Perret pour intéresser plus de 100.000 personnes avec des centaines de débats citoyens. Incroyable, non ? Les deux ouvrages que nous avons publiés sur ce sujet et que vous pourrez trouver sur www.gaucherepublicaine.org/librairie élargissent le propos.
  • Dans les 54 articles que nous avons écrits sur les services publics (http://www.gaucherepublicaine.org/archives), toute la politique de privatisation des services publics est bien décrite. Nous attirons votre attention sur le fait qu’il existe une Convergence nationale Services publics regroupant des comités de défense et de promotion des services publics, des associations, des syndicats, des partis et leurs élus que vous pouvez joindre sur convergenceservicespublics@gmail.com.

Alors que les dépenses publiques couvent plus de la majorité des richesses produites pour un résultat de plus en plus éloigné des besoins sociaux, il est incroyable d’avoir un aussi peu de débat dans cette campagne présidentielle. Il a fallu que François Fillon prenne comme modèle le système de santé le plus cher, le plus privatisé, et le moins efficient des pays développés (celui des Etats-Unis) pour que la campagne parle de cela. Depuis que Penelope Fillon fait la une des journaux, le débat sur la Sécu s’est estompé. Les candidats néolibéraux ont bien sûr fait des propositions qui vont dans le sens de la privatisation des profits et de la socialisation des pertes concernant ces trois piliers de la République sociale. Benoît Hamon a obscurci sa casquette de frondeur avec une proposition de revenu universel susceptible d’accélèrer le recul de la Sécurité sociale – comme la CSG de Rocard fut un cheval de Troie dans le financement de la Sécu.
Seul Jean-Luc Mélenchon a fait un discours sur la Sécurité sociale intégrale mais sans entrer dans le détail des retraites, de la santé et de l’assurance-maladie, de la branche famille, de celle des accidents du travail et des maladies professionnelles, ce qui aurait intéressé au plus haut point les couches populaires ouvrières et employées ainsi que les couches moyennes intermédiaires. Le même a fait des propositions sur l’enseignement professionnel mais sans entrer dans le détail nécessaire de l’enseignement général.

Et pourtant, le budget de l’Etat est de 380 milliards d’euros, Le budget de la protection sociale d’environ 700 milliards dont 500 milliards pour la sécurité sociale. Les dépenses sociales représentent plus de 1 000 milliards par an.

 

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Les primaires du PS, la proportionnelle et la loi Travail

par Pierre Mascomère

 
Cette contribution pose d’intéressantes questions relatives au fonctionnement des partis et des institutions, à partir du vote de la loi Travail. Elle a cependant suscité au sein de la Rédaction de ReSPUBLICA des réserves et commentaires qui feront l’objet d’une prochaine publication.

Par 59 % des votants contre 41 %, B. Hamon a largement battu M. Valls. Les médias, dans l’ensemble forts mécontents, se sont aussitôt lancés dans de nombreuses supputations, mais n’ont pas parlé d’un sujet pourtant fort important et qui a joué un rôle essentiel dans le résultat : la loi Travail. En effet si M. Valls, Premier ministre, était le promoteur de la loi Travail (qu’elle ait été imposée par la Commission européenne ou non n’est pas ici le problème), B. Hamon était l’un des frondeurs qui ont vivement combattu cette loi.

Il a en effet cherché à monter, pour contrer cette loi, une motion de censure différente de celle déposée par des députés Les Républicains et autres, mais votée par les députés PC. Il eût suffit de quelques députés de plus pour que cette motion réussisse.

Le fait est cependant que si B. Hamon et ses amis avaient voté la motion avec le PC, la loi n’aurait pas été promulguée, le gouvernement aurait changé ou l’Assemblée nationale aurait été dissoute.

En revanche, B Hamon et ses amis représentaient une vingtaine de députés et le PS dans son ensemble 280. Mais lors du dernier congrès du PS, les frondeurs avaient obtenu presque 30 % des suffrages des militants du PS. Vingt députés sur 280 et 30 % des suffrages, le compte n’y est pas du tout. C’est environ 84 députés que les frondeurs auraient dû avoir. Entre les députés candidats et les députés candidats éligibles, les frondeurs se sont fait largement gruger, mais ils ne pouvaient peut-être pas faire autrement. Drôle de démocratie !

En tous cas, la motion de censure recherchée par B. Hamon était alors largement possible et votée. Et il n’y aurait donc pas eu de loi Travail.

Ce n’était que justice puisque, selon les sondages1, à peu près  70 % des citoyens étaient contre cette loi. Bien plus, avec plus de 80 députés frondeurs, ce qui n’était que justice et démocratie, il n’y aurait même pas eu de gouvernement Valls…

En fait, cet énorme écart entre la réalité des choix de la population et ceux du Président de la République est une des tares de la Ve République.

La population a pourtant élu légalement (car démocratiquement est une autre idée) ce Président, mais ce Président a opéré une dérive complète, subie ou voulue. Sans doute parce qu’il avait en face de lui non pas la population, ou une représentation de la population, mais des députés qui si ils ont tous été élus, eux aussi, légalement sur la lancée de l’élection du Président, ne représentent en rien cette population.

La loi Travail en est la preuve formelle. Oui 70 % des citoyens ont constamment rejeté cette loi.

Certes les médias ont relativement peu insisté sur cet aspect, de même qu’ils oubliaient toujours de citer dans les opposants à la loi deux syndicats patronaux très importants dans les PME, l’UPA et la CGPME.  De même oubliaient-ils de citer la CGC qui était vivement contre cette loi même, ce n’est guère son genre, si elle ne manifestait pas avec la CGT.2

On ne sait pas si tous ceux qui ont voté pour B. Hamon contre M. Valls étaient tous contre la loi Travail mais en large majorité certainement. Un gouvernement en très large minorité donc.  Oui, il y a un réel problème de démocratie dans ce type de régime Ve République.

Toujours est-il que B. Hamon n’a pas voté la censure laissant ainsi passer la loi Travail.

Mais pourquoi ne pas l’avoir votée ? Pour ne pas censurer le gouvernement avec la droite ? Mais au Parlement européen, il est courant que les socialistes votent avec la droite, et au Parlement français dans nombre de cas le PS a voté avec la droite ou vice versa !

En fait, la menace de dissolution de l’Assemblée a dû jouer un grand rôle (sachant cependant que le Président de la République pouvait toujours choisir un autre gouvernement). B. Hamon aurait probablement été exclu du PS. Il a pensé ne pas retrouver son siège de député, du fait peut-être de la désaffection de la population à l’égard du PS, mais surtout parce qu’il aurait eu un candidat PS gouvernemental contre lui.

Un tout autre scénario aurait vu le jour si le scrutin avait été à la proportionnelle. En effet, en cas de désaccord avec son parti, B. Hamon avait toujours la possibilité de faire sa propre liste, s’il représentait bien sûr un courant fort, mais le résultat des primaires du PS montre qu’il aurait eu, pour le moins, un large soutien. Avec un scrutin proportionnel, B. Hamon n’aurait sans doute pas hésité à voter la censure et la loi ne serait jamais passée.

Au lieu d’enfumer les citoyens sur la fallacieuse identité entre économie de marché et liberté individuelle, les libéraux et néo-libéraux feraient mieux de s’interroger sur le rapport entre le type de scrutin et la démocratie.

Au Sénat, le 11 janvier dernier, une proposition de loi du PC, fort bien venue mais bien sûr ignorée des médias, a proposé l’abrogation de la loi Travail. Si les 20 sénateurs PC ont voté cette proposition, seuls 4 sénateurs PS, sur 108, se sont prononcés pour l’abrogation de la loi !

 

 

  1. Le Monde 18/06/16, Le Parisien 19/06/16, Les Echos 18/07/16, etc. []
  2. A propos, M. Cazeneuve, vous avez largement utilisé contre les manifestants les dégâts occasionnés à l’hôpital Necker, suivi par les médias qui ainsi se dispensaient de montrer l’ampleur de la manifestation. Alors, M. Cazeneuve, vous avez certainement fait faire une enquête. Qui était la personne encagoulée qui devant les yeux des manifestants et des policiers, qui n’intervenaient pas, et devant beaucoup de caméras, cassait méthodiquement et longuement les vitres de l’hôpital ? Vous avez certainement démasqué cette personne. Vous nous donnez les résultats, svp ? []


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