Une telle question peut sembler étrange, sinon incongrue, pour un pays comme la France où les détracteurs néolibéraux de l’État ne cessent de dénoncer le poids de la dépense publique dans la richesse nationale : selon eux, il y aurait trop de Sécurité sociale, trop de fonctionnaires, trop d’administrations, etc. Pourtant, il ne se passe pas un jour sans que ne soit évoquée dans la presse la « crise » de tel ou tel service public : un hôpital qui n’est plus attractif qui est fui par des soignants…