Campagne des présidentielles : énergie nucléaire et/ou énergies renouvelables, le débat indispensable

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ReSPUBLICA entame ou poursuit un débat compliqué voire complexe sur la transition énergétique qui ne se réduit pas à la production d’électricité. Cet article nécessite d’autres articles éventuellement divergents, des compléments d’informations dans des domaines aussi divers mais connectés entre eux tels que la reconstruction du tissu industriel détruit par des décennies d’impéritie gouvernementale, la définition d’un nouveau modèle agricole respectueux et des travailleurs de la terre et des sols, l’investissement dans la recherche fondamentale s’appuyant sur les innovations technologiques, le souci de l’intérêt général humain afin que les solutions ne pénalisent pas les catégories les plus modestes souvent oubliées dans les diverses préconisations d’une partie des élites éloignées des réalités quotidiennes vécues au travail ou dans la vie de tous jours… Le but est, fondamentalement, de déboucher sur un choix collectif éclairé, rationnel qui n’est pas que technologique mais politique. Notre ambition est de dégager le débat de la pensée magique.

Au travers de la question du réchauffement climatique, des émissions de gaz à effet serre (GES), la question de la production d’électricité à partir de l’énergie nucléaire revient au centre des débats. Après une période où cette dernière était déconsidérée, à tort ou à raison, nous entrons, semble-t-il, dans une phase où elle est réévaluée positivement, encore une fois, à tort ou à raison. La production d’énergie à partir du nucléaire peut-elle être considérée comme un procédé vert ou un procédé du passé à l’instar des centrales au charbon et au gaz ?

Cette question nous pousse à nous interroger également de manière globale :

  • sur la croissance et la décroissance en prenant en compte que nous vivons dans un monde physique limité et fini.
  • sur la pertinence de l’indice de croissance ou PIB qu’il faudrait envisager de remplacer ou compléter par d’autres indicateurs prenant en compte le niveau social, le bien-être, le nombre de personnes quittant le système éducatif sans formation professionnelle et/ou culturelle. Il est indéniable que le lien de causalité entre PIB et ces autres indicateurs n’est pas démontré.
  • sur l’opposition fausse entre croissance et décroissance. Le contraire de croissance est bien plutôt la récession et non la décroissance qui s’apparente plutôt à la sobriété qui elle-même n’est pas incompatible avec le bien être, la recherche de dignité…
  • sur le tout électrique qui repose sur le productivisme et l’extractivisme des métaux rares accompagnés de surexploitation des êtres humains y compris des enfants et de destruction de l’environnement.
  • sur le numérique qui, s’il était regroupé en un seul pays, serait le 7e émetteur de GES (gaz à effet de serre).
  • sur, et ce n’est pas le moindre des aspects de la question, les inégalités au sein des nations développées et entre les nations développées et en voie de développement, les pauvres en tant qu’individus et en tant que pays étant les plus faibles émetteurs de GES.

Il est intéressant d’analyser les arguments des uns et des autres, pour et contre le nucléaire.

Celles et ceux qui sont pour une sortie du nucléaire plus ou moins rapide (10 à 20 ans) présentent des arguments comme suit :

La France Insoumise(1)https://www.lejdd.fr/Politique/tribune-jean-luc-melenchon-eviter-le-black-out-nucleaire-4073754 :

  • Indépendance et régularité. Le nucléaire ne « nous garantit pas l’indépendance énergétique car il n’y a pas d’uranium en France, que nous l’importons principalement du Niger et du Kazakhstan. Le nucléaire ne permet pas de produire de l’énergie en continu(2)« La moitié des réacteurs étaient à l’arrêt tout ou partie du mois de septembre 2020 sous l’effet du calendrier de maintenance perturbé par le Covid-19 et de la sécheresse. Le cycle de l’eau, dont dépend le nucléaire pour son refroidissement, est déjà grandement perturbé. Selon l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, une vingtaine de réacteurs sont exposés à un risque d’inondation. Dès 2050, la centrale de Gravelines et celle du Blayais auront sans doute les pieds dans l’eau. Lors de la canicule de 2003, un quart des réacteurs français ont été mis à l’arrêt. Comment ferons-nous avec 4 mois de sécheresse par an et des pics de chaleur supérieurs à 50°C ? Nous voici entrés dans l’ère de l’incertitude écologique. ».
  • Coût exorbitant. « Le coût de l’électricité nucléaire est déjà supérieur à celui de maintes énergies renouvelables. »(3)« Et le grand carénage pour prolonger la vie des centrales doit encore coûter près de 100 milliards d’euros d’ici 2030 selon la Cour des comptes. Les coûts de la gestion des déchets ne sont pas réellement comptés dans le prix de revient. Sans parler de ceux des démantèlements qui finiront tout de même par avoir lieu (80 milliards d’€. »
  • Sécurité en cause. « La probabilité d’un accident est faible. Est-elle nulle ? Nul n’ose l’affirmer. En toute hypothèse 1 % de risque fera 100 % de dégâts. »(4)« D’ici 2030, les trois-quarts des réacteurs auront dépassé la durée de vie initialement prévue. Dès lors l’imbrication des industries chimiques et nucléaires de la vallée du Rhône devient hautement menaçante. » .
  • Sortir ou non nucléaire. « La question n’est pas de savoir s’il faut sortir ou non du nucléaire, mais quand et comment le faire. Il s’agit d’abord de planifier la montée en puissance des énergies renouvelables. »

EELV(5)https://www.lci.fr/politique/nucleaire-rte-est-manipule-par-le-gouvernement-persiste-yannick-jadot-candidat-eelv-invite-politique-lci-2200052.html :

  • Le gestionnaire du réseau électrique, dans ce rapport exposé plus loin dans l’article « ne tient pas compte de la maîtrise des consommations ».
  • « C’est évidemment là aussi un choix politique pour alimenter artificiellement le “il faut plus de nucléaire, c’est inéluctable” ».
  • « Le fiasco »  de l’EPR de Flamanville, dont la construction a été lancée en 2004, est dénoncé. « Il devait coûter 3,3 milliards d’euros, il en coûtera 20 milliards et il n’est toujours installé. Aujourd’hui, il y a des doutes. Il faut le fermer, il faut arrêter la gabegie. »

D’autres sont pour un maintien transitoire

D’autres sont pour un maintien transitoire et affirment vouloir « sortir du nucléaire aussi vite que possible en développant les énergies renouvelables, après avoir prolongé la durée de vie des centrales existantes le temps de la transition ». A la différence des positions précédentes, aucune date butoir n’est fixée. (Anne Hidalgo, candidate socialiste à la présidentielle, sur France Info).

Celles et ceux qui sont pour le maintien du nucléaire argumentent ainsi :

– Fabien Roussel, candidat du PCF à la présidentielle (dans un entretien au Point). Le nucléaire est surtout, avec l’hydraulique, le seul moyen de réduire drastiquement l’empreinte carbone du pays, tout en fournissant de l’électricité avec fiabilité(6)« L’empreinte carbone de notre pays doit être nulle en 2050. Pour y parvenir, il nous faut réduire le plus possible l’utilisation des énergies fossiles. Nous devons sortir de cette ère. ».

– Les sénateurs LR ont fait adopter une proposition de résolution demandant de redonner au nucléaire « une place centrale » dans la production d’électricité, en soulignant son rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique. « La France a besoin d’une colonne vertébrale énergétique » a souligné un des co-auteurs de la proposition. Ce texte « invite le gouvernement à étudier la possibilité d’une mise en cohérence de sa politique énergétique avec ses ambitions écologiques en cherchant à préserver la prédominance du nucléaire au sein de notre mix énergétique ».

– LREM (porte-parole du mouvement, Maud Bregeon, ingénieur dans le nucléaire, entretien sur Europe 1 le 7 novembre 2021) : « Le nucléaire est une énergie d’avenir en France qui coche un certain nombre de cases absolument nécessaires ». « La première, c’est la question de l’indépendance énergétique, la deuxième c’est la question du climat, la troisième c’est la question de l’emploi. Si on veut maintenir une place centrale du nucléaire en France, il va falloir renouveler une partie du parc. » 

Photographique d'un réacteur nucléaire.
Photo de Thomas Millot sur Unsplash

Rapport de RTE (gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité), six scénarii(7) https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/10/25/electricite-entre-le-nucleaire-et-les-energies-renouvelables-six-scenarios-pour-2050_6099789_3234.html (8)Nicolas Goldberg, expert chez Colombus Consulting, analyse le vaste rapport de RTE publié sur l’avenir du système électrique français

Le gestionnaire du réseau de transport d’électricité filiale d’EDF, a commis un rapport « Futurs énergétiques 2050 » de 600 pages salué par tous les experts. Les six scénarii examinent une part variable d’énergies renouvelables et de nucléaire pour aboutir dans trente ans à un éventuel « mix énergétique » du pays.

Les pro-nucléaires saluent la place accordée par RTE à l’atome (sauf dans le scénario 100 % renouvelables), les pro-énergies « vertes » applaudissent à l’inventivité du rapport, qui admet comme possible une France électrifiée pour l’essentiel par le vent, l’eau et le soleil.

RTE a pris le parti de regarder l’ensemble des coûts, et non pas simplement chaque technologie isolément : le réseau électrique nécessaire, le stockage, la flexibilité, le financement, etc. Le verdict de RTE, a priori, c’est que les systèmes intégrant une part de nucléaire auraient un coût global plus bas tout en émettant un bémol sur ce diagnostic : le nucléaire pourrait voir ses coûts renchérir sans accès au financement public. Les scénarios qui incluent du nucléaire pourraient alors devenir plus chers que les « 100 % renouvelables ».

Le rapport souligne que la filière nucléaire, avec quatorze EPR au maximum d’ici 2050, ne peut répondre seule à la hausse de la demande d’électricité et, ce, pour un coût énorme. Dans tous les cas, il faudra une part d’éolien et de solaire(9)Toujours en cas de scénario dégradé, les coûts de construction des deux premiers EPR grimperaient eux à 21 milliards d’euros, soit 10,5 milliards d’euros chacun, toujours hors conception et coûts financiers, et à 19,5 puis 19 milliards d’euros pour les paires suivantes. Soit un total de plus de 64 milliards d’euros pour les six premiers EPR 2, en cas de scénario dégradé, entre 52 milliards et 57 milliards dans un scénario avec une « bonne maîtrise industrielle ». Excessivement prudent sur les risques de dérapages, EDF a prévu 8,2 milliards d’euros de marge, à répartir sur les trois chantiers. On est loin des 47 milliards prévus en 2019. Il y aura donc bien besoin d’éolien et de solaire pour compléter. Le premier EPR 2 pourra au mieux être mis en service en 2039 ou 2040 si tout va bien, en 2042 ou 2043 dans le cas inverse. Le sixième ne serait pas raccordé au réseau avant 2048, voire 2051.

Le scénario du 100 % renouvelable pose, selon les rapporteurs, un problème qui semble en effet beaucoup plus criant, c’est le complément nécessaire. RTE appelle ça « couvrir la consommation résiduelle » ou back-up. En clair, il est nécessaire d’avoir un système complémentaire pour passer les pointes de consommation. Lorsque le vent ou le soleil ne suffisent pas à assurer la production, que fait-on ? Il faut un système en complément. Aujourd’hui, ce back-up est principalement assuré par le gaz. Demain, rappelle RTE, il s’agira de l’hydrogène, puisque l’hypothèse est que l’ensemble du mix soit assuré par les énergies renouvelables. 

Qu’en est-il du projet ASTRID qui n’est pas envisagé dans le rapport de RTE ?(10)Source : Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques cité dans un article du 4 septembre 2021 paru dans ReSPUBLICA « Canicules-Déforestation-Inondations »

A ce stade du rapport, nous ne pouvons que nous étonner que RTE se focalise sur les EPR dont on sait qu’ils sont très onéreux, qu’ils sont de la 3e génération. Un rapport d’une commission parlementaire a regretté que le projet ASTRID ait été abandonné alors que les centrales nucléaires qui utiliseraient ce procédé (4e génération) seraient plus sûres, plus efficaces, plus autonomes par rapport aux sources d’uranium. En effet, elles consommeraient moins d’uranium et pourraient réutiliser une partie des déchets radioactifs entreposés dans les piscines de la Hague qui arrivent bientôt à saturation.

Une question fondamentale de démocratie : une votation ?

Toutes les options sont sur la table. Quelle que soit l’option choisie, sortie rapide du nucléaire, une période de transition sans date butoir, maintien dans le temps d’une part importante de production d’électricité nucléaire, elle engage notre pays sur du long terme.

La réponse à une telle question ne peut être réservée à un petit groupe de personnes au gouvernement et encore moins au seul président de la République quel qu’il soit. La définition de la stratégie pour la transition énergétique, écologique de notre pays pour qu’il soit le moins émetteur possible de GES (gaz à effet de serre) doit relever d’un débat instruit et rationnel, en dehors de tout a priori idéologique et dogmatique hormis le soucis de l’intérêt général humain, la préservation des grands équilibres planétaires, la justice sociale…, et aboutir à l’organisation d’un référendum sous forme de votation présentant objectivement les tenants et aboutissants de toutes les options, leurs avantages et inconvénients. Un tel référendum ne peut se réduire à répondre « OUI ou NON » et doit proposer plusieurs scénarii. C’est pourquoi le terme votation permet d’éviter l’utilisation de référendum trop simpliste. Le rapport de RTE peut être un support intéressant.

Au-delà de la question énergétique qui impacte la quantité d’émission de GES, il y a la problématique de l’économie-monde dans le cadre ultralibéral qui de par sa nature, dont le libre-échange sans contrainte, est mortifère et pour la justice sociale et pour la planète. Se pose ainsi la définition d’une stratégie pour relocaliser ce qui peut l’être à plus ou moins long terme et pour réduire notre surconsommation qui concerne principalement les catégories aisées et non les catégories modestes dont l’empreinte carbone est bien plus faible :

  • Importation de soja du Brésil souvent OGM pour nourrir le bétail.
  • Exportation de matières premières (pomme de terre, bois, fibres textiles, abattoirs(11)L’Allemagne a capté toute l’activité d’abattage de l’Alsace. qui nous reviennent sous forme de produits finis dont la valeur ajoutée nous échappe. C’est la définition même d’un pays en voie de développement.
  • Importation des produits sanitaires(12)Sérum immunisant, aiguilles et cathéters des USA, stimulateurs cardiaques et prothèses dentaires de Suisse, appareils auditifs de Singapour, seringues en plastiques et principes actifs de Chine autant de secteur pour lesquels la France accuse un sérieux déficit commercial.
  • Sobriété énergétique avec des logements passifs voire positifs qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Ce n’est pas anodin quand on sait la part du budget des ménages modestes consacrée à ce secteur.
  • Obsolescence programmée des appareils électroménagers : la lutte contre l’obsolescence programmée peut permettre de réduire ce qui équivaut à la moitié des émissions de gaz à effet de serre (GES) en France(13)www.halteobsolescence.org.

Le peuple, et sa composante ouvrière encore importante, doit se saisir de cette question de la réindustrialisation et de la relocalisation afin de donner de l’air à notre économie, aux possibilités d’investissements structurels. Produire en France, en réduisant les transports émetteurs de GES, fait partie d’une stratégie de réindustrialisation complémentaire de la nécessaire la transition énergétique.

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 https://www.lejdd.fr/Politique/tribune-jean-luc-melenchon-eviter-le-black-out-nucleaire-4073754
2 « La moitié des réacteurs étaient à l’arrêt tout ou partie du mois de septembre 2020 sous l’effet du calendrier de maintenance perturbé par le Covid-19 et de la sécheresse. Le cycle de l’eau, dont dépend le nucléaire pour son refroidissement, est déjà grandement perturbé. Selon l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, une vingtaine de réacteurs sont exposés à un risque d’inondation. Dès 2050, la centrale de Gravelines et celle du Blayais auront sans doute les pieds dans l’eau. Lors de la canicule de 2003, un quart des réacteurs français ont été mis à l’arrêt. Comment ferons-nous avec 4 mois de sécheresse par an et des pics de chaleur supérieurs à 50°C ? Nous voici entrés dans l’ère de l’incertitude écologique. »
3 « Et le grand carénage pour prolonger la vie des centrales doit encore coûter près de 100 milliards d’euros d’ici 2030 selon la Cour des comptes. Les coûts de la gestion des déchets ne sont pas réellement comptés dans le prix de revient. Sans parler de ceux des démantèlements qui finiront tout de même par avoir lieu (80 milliards d’€. »
4 « D’ici 2030, les trois-quarts des réacteurs auront dépassé la durée de vie initialement prévue. Dès lors l’imbrication des industries chimiques et nucléaires de la vallée du Rhône devient hautement menaçante. »
5 https://www.lci.fr/politique/nucleaire-rte-est-manipule-par-le-gouvernement-persiste-yannick-jadot-candidat-eelv-invite-politique-lci-2200052.html
6 « L’empreinte carbone de notre pays doit être nulle en 2050. Pour y parvenir, il nous faut réduire le plus possible l’utilisation des énergies fossiles. Nous devons sortir de cette ère. »
7 https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/10/25/electricite-entre-le-nucleaire-et-les-energies-renouvelables-six-scenarios-pour-2050_6099789_3234.html
8 Nicolas Goldberg, expert chez Colombus Consulting, analyse le vaste rapport de RTE publié sur l’avenir du système électrique français
9 Toujours en cas de scénario dégradé, les coûts de construction des deux premiers EPR grimperaient eux à 21 milliards d’euros, soit 10,5 milliards d’euros chacun, toujours hors conception et coûts financiers, et à 19,5 puis 19 milliards d’euros pour les paires suivantes. Soit un total de plus de 64 milliards d’euros pour les six premiers EPR 2, en cas de scénario dégradé, entre 52 milliards et 57 milliards dans un scénario avec une « bonne maîtrise industrielle ». Excessivement prudent sur les risques de dérapages, EDF a prévu 8,2 milliards d’euros de marge, à répartir sur les trois chantiers. On est loin des 47 milliards prévus en 2019. Il y aura donc bien besoin d’éolien et de solaire pour compléter. Le premier EPR 2 pourra au mieux être mis en service en 2039 ou 2040 si tout va bien, en 2042 ou 2043 dans le cas inverse. Le sixième ne serait pas raccordé au réseau avant 2048, voire 2051
10 Source : Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques cité dans un article du 4 septembre 2021 paru dans ReSPUBLICA « Canicules-Déforestation-Inondations »
11 L’Allemagne a capté toute l’activité d’abattage de l’Alsace.
12 Sérum immunisant, aiguilles et cathéters des USA, stimulateurs cardiaques et prothèses dentaires de Suisse, appareils auditifs de Singapour, seringues en plastiques et principes actifs de Chine autant de secteur pour lesquels la France accuse un sérieux déficit commercial
13 www.halteobsolescence.org