Grandeur et décadence du capitalisme français (suite) : La Compagnie Générale d’Electricité – Episode n°3 : CEGELEC & Cie

On se souvient que dans l’épisode 2, le PDG d’ALCATEL, Serge TCHURUK, 2001 avait imposé à ALSTOM, dont il souhaitait se débarrasser, le rachat préalable de CEGELEC, qui était une filiale commune à ALCATEL, ALSTOM & GEC. ALSTOM voulant à son tour s’en délester, compte tenu des ses difficultés de…

Grandeur et décadence du capitalisme français : la Compagnie Générale d’Électricité. Épisode n°2

Résumé du premier épisode : La Compagnie Générale d’Électricité, apparue en France en 1898 est finalement scindée au bout d’un siècle tout juste en trois entités distinctes (ALSTHOM, CEGELEC, ALCATEL) après avoir connu un siècle de croissance ininterrompue et accompagné l’État dans le développement du secteur productif français. Ou en sont aujourd’hui les anciennes pépites de ce conglomérat qui, tout en soignant ses actionnaires, a tout de même traversé et servi trois Républiques ?

BILGER ou le (presque) fossoyeur d’Alsthom (source : la Bourse)

 Pierre BILGER, ENA, promotion Marcel Proust (1965-1967), inspecteur des finances, fut PDG d’Alstom de 1991 à 2003. Ses erreurs de management et de gestion ainsi que le désastre industriel intervenu dans le secteur des turbines conduiront la société au bord du dépôt de bilan. Comment a t-on pu en arriver là ? (suite…)

Grandeur et décadence du capitalisme français : la Compagnie Générale d’Electricité

L’histoire de la Compagnie Générale d’Electricité, qu’il ne faut pas confondre avec l’autre CGE (la Cie Générale des Eaux) est la première rétrospective d’une série que Respublica a décidé de consacrer à l’histoire du capitalisme français afin d’en mieux comprendre les principaux acteurs et leur ancienne splendeur, mais aussi leur plus récente décadence et les errements dans lesquels ils ont progressivement sombré. Suivront France Télécom, PUK, Les Chantiers navals de Saint-Nazaire, le groupe Wendel, La Générale des Eaux, et d’autres encore. Respublica vous remettra en mémoire les terribles étapes d’un magistral gâchis, d’une saga à la fois délirante et tragique, bref d’un abandon financier, matériel et moral d’une ampleur sans précédent.

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La grande paresse du capitalisme français

Dans la déferlante de la mondialisation ambiante, alimentée par l‘idéologie dominante et l’Europe libérale administrée depuis Bruxelles, le mot d’ordre est – on ne le sait que trop – l’adaptation tous azimuts : des effectifs des entreprises, des aides de l’Etat, des règles du marché du travail, de la gestion des marchés publics, des marchés tout court et par voie de conséquence, des organisations de production qui les peuplent. (suite…)

Note sur l’économie sociale et solidaire et la situation de Seafrance

L’économie sociale et solidaire (ESS) est basée sur une forme d’organisation particulière des entreprises ayant comme socle des valeurs de liberté et de solidarité. Ce sont des sociétés basées sur des personnes et non sur des capitaux. Le droit de propriétaire est remplacé par un droit à développer ensemble, c’est-à-dire un droit de copropriété. Il n’y a pas d’actionnaires et la démocratie se traduit par le principe une personne, une voix. (suite…)