Encore et toujours le même cri pathétique : « SAUVONS LES BANQUES ! »
Cela devient lassant : encore une fois, une fois de plus, les trésors publics vont devoir renflouer les banques européennes. En fait, depuis 2008, ils n’ont jamais cessé. (suite…)
Cela devient lassant : encore une fois, une fois de plus, les trésors publics vont devoir renflouer les banques européennes. En fait, depuis 2008, ils n’ont jamais cessé. (suite…)
Le 4 octobre, les Ministres des Finances français et belge ont annoncé conjointement leur décision d’intervenir pour sauver la banque Dexia, la plus grande entité financière en termes d’actifs en Belgique. Cette annonce a fait suite à des mois de rumeurs après les plus importantes pertes de l’histoire de la banque, plus de 4 milliards d’euros, entre les mois de mai et d’août 2011. C’est le deuxième sauvetage de Dexia après le sauvetage de 2008 au cours duquel la France et la Belgique avaient injecté chacun plus de 3 milliards d’euros pour racheter ses actions, ce à quoi il faut ajouter des garanties étatiques des crédits pour une valeur de 150 milliards d’euros (1)Voir, “France, Belgium Pledge Dexia Help Amid Breakup Talk”. (suite…)
Notes de bas de page
| ↑1 | Voir, “France, Belgium Pledge Dexia Help Amid Breakup Talk” | 
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Cette triple crise (économique, financière et de la dette publique) alimente les discours des uns et des autres. De nouveau, une banque importante, DEXIA (banque des collectivités locales), est en situation de faillite (voir l’article de Daniel Munevar du CADTM dans ce même numéro). (suite…)