Trois effets de la mutation du « capitalisme fordiste » vers un « capitalisme cognitif »

Suite de l’article : Les ruptures fondamentales dans le schéma du capitalisme

Les ruptures technologiques apportées par l’automatisation et l’informatisation, dans les années 70, ont eu pour conséquence une mutation de la production mais aussi des impacts sur la nature et les mécanismes de cette production (voir l’article précédent). Par ailleurs, l’abandon du « capitalisme fordiste » pour un « capitalisme cognitif » provoque plusieurs effets, dont trois très importants. (suite…)

Les ruptures fondamentales dans le schéma du capitalisme

Suite de l’article : Les catégories fondamentales du capitalisme

Dans le schéma bien huilé du « capitalisme fordiste », plusieurs ruptures fondamentales vont subvenir à partir des années 70 pour mener à la crise actuelle qui n’est pas une crise d’ajustement, mais bien une crise due aux impossibilités de l‘économisme à faire face aux réalités par ses catégories fondamentales que sont : le travail, l’argent et le trio production / consommation / exploitation. Plus que des catégories de pensées économiques, ces éléments sont le socle du paradigme dominant, c’est-à-dire ce qui permet d’orienter les individus dans la perception (et donc leurs actions pratiques… ) qu’ils ont du monde vivant (écologie), du rapport à autrui (la société) et du rapport à eux-mêmes (construction de sa vie personnelle, identité). (suite…)

Les catégories fondamentales du capitalisme

Dans un article du Monde, daté du dimanche 4 octobre et lundi 5 octobre 2009, Sylvain Cypel exposait : « … par ailleurs, en 2008 la FDIC a dû, dans le cadre du plan de sauvetage financier, garantir 1 500 milliards de dollars de dettes “pourries” de ses adhérents », le FDIC étant la compagnie fédérale de garantie des dépôts bancaires américaine. Rappelons que le budget de l’État français est d’environ 400 milliards d’euros… La garantie portée ne repose donc sur rien de tangible. Comment la machine économique a-t-elle pu en arriver à ce point de rupture avec la réalité et l’entendement ? (suite…)

Penser « la sortie du capitalisme » est une nécessité pour l’avenir politique de la gauche

D’abord parce que nombre de signes de cette crise sont présents sous nos yeux : crises économiques et sociales dans tous les secteurs, mais également crise écologique majeure. Cette situation de dépression économique, engendre une remise en cause globale des fondements idéologiques de notre société, et par là même, elle provoque une crise individuelle au sens d’une perte des repères et des valeurs pour la construction d’une vie. La situation est donc différente de mai 68, et c’est bien la conjonction de ces diverses crises qui n’a rien d’un hasard et met en évidence la fin d’un cycle : le système n’est plus à même de créer du sens, quel que soit le niveau que l’on observe. (suite…)

Pourquoi est-il urgent de sortir du capitalisme !

Inutile d’agiter les soi-disantes relances de l’économie : la crise actuelle n’en est qu’à ses débuts. Le CAC40 peut afficher de bons scores, constatons que le chômage ne cesse d’augmenter, que les entreprises sont de plus en plus rachetées suivant des crédits LBO où elles sont découpées pour être revendues sous forme parcellaire, quand elles ne mettent pas simplement la clé sous la porte. Dans ce tableau sordide, la prospérité retrouvée du CAC40 n’est là que pour illustrer le transfert d’argent public vers les comptabilités privées des banques et rappelons au passage que 10% de l’aide publique versée à BNP-Parisbas sert à payer les traders. La population, elle, trinque : attaque des retraites, privatisation de la poste et réduction des services publics, dont le système de santé. (suite…)