« Appel du courage laïque, social, démocratique, féministe et républicain » L'exemple du 94

NDLR – En raison du succès de la réunion organisée dans le Val-de-Marne, les participants souhaitent voir leur initiative élargie à d'autres départements. ReSPUBLICA soutient une telle campagne de réunions sur la laïcité. Nous communiquerons prochainement à nos lecteurs les informations nécessaires pour signer cet appel ; d'ores et déjà,…

Sur le patronat, qui a bien pu écrire cela ?

Il n'y a de classe dirigeante que courageuse. A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l'acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres des actes difficiles ou…

Le FN adore l’école privée

« Nous nous félicitons du rétablissement des aides sociales aux élèves du privé. Le groupe des Patriotes salue la fin de cette injustice. » Voilà comment le groupe FN à la région Île-de-France a salué l’octroi d’aides facultatives à l’enseignement privé remis en vigueur cette semaine par Valérie Pécresse. Il…

A L’Express, un Barbier « de qualité » ?

Présentant la nouvelle formule de l'hebdomadaire L’Express, son directeur, Christophe Barbier, expose les orientations de la rédaction. Cette transparence est toute à son honneur puisqu'il indique franchement le prisme au travers duquel les faits seront présentés et commentés. Ainsi L’Express prônera-t-il le libéralisme économique (libéralisme économique et capitalisme, dont se réclame…

Maya Surduts nous manquera

L'hommage de Prochoix : http://www.prochoix.org/wordpress/?p=940 Maya Surduts, qui incarnait la CADAC (Coordination des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception) depuis plus de vingt ans, vient de nous quitter. C’était une très grande figure du militantisme. Née à Riga, d’un père physicien et communiste, elle faisait partie…

Sur la disparition des notes à l’école

Un courrier de Roland Chabannes Le titre de l’article d’Alain Planche, paru dans le n° du 6 avril, sonne comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Mais s’agit-il vraiment d’un scoop ? Il est vrai qu’à l’issue du prochain quinquennat, cela ne fera guère qu’un siècle que dans…

De quoi « Nuit debout » est-il le nom ?

La lente décomposition de la gauche de la gauche et de l’ensemble de ses organisations politiques sans exceptions, l’implosion programmée des néolibéraux solfériniens devait bien susciter de nombreuses nouvelles pratiques sociales. Nous avions déjà relaté la poussée de la demande sociale d’éducation populaire par des structures locales des associations, des partis, des syndicats, des collectifs, des universités populaires, des MJC, des écoles, des universités. D’autant que ces demandes vont de moins en moins vers les responsables nationaux de ces organisations mais bien vers des centres de ressources (1)Le Réseau Education Populaire, par exemple, intervient plus de 400 fois par an. ou des intellectuels.

Par ailleurs, une multitude d’initiatives locales voient le jour dans des domaines très différents dans des secteurs très différents comme l’écologie, le féminisme, l’action solidaire, la laïcité, etc.

Sur le plan électoral, la candidature de Jean-Luc Mélenchon est pour l’instant la seule qui à gauche fait son chemin.

Mais voilà, une nouvelle pratique voit le jour : « Nuit debout ». Au commencement fut le verbe de François Ruffin et de Frédéric Lordon. Lors de l’avant-première du film « Merci Patron » réalisé par Ruffin, fondateur du journal Fakir, à la salle Olympe de Gouges à Paris, c’est Lordon, qui fixa un premier rendez-vous à la Bourse du travail le 23 mars pour débattre de ce qui pourrait « faire peur » à l’oligarchie. Plusieurs réunions se sont alors succédé au même endroit. La décision fut alors prise de ne pas se coucher après la manifestation du 31 mars contre la loi El Khomri à Paris. Le mouvement « Nuit debout » sur la place de la République est alors lancé. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Le Réseau Education Populaire, par exemple, intervient plus de 400 fois par an.

« Nommez l’ennemi, nommez le mal, parlez haut et clair »

Si, aujourd’hui, il est un mot à bannir du langage, c’est le mot « résister ». Résister, c’est donner l’avantage à l’ennemi, lui offrir l’honneur de porter le dernier coup, c’est capituler et mourir. Résister c’est quoi, quand l’ennemi est déjà dans la forteresse et dispose alentour de réserves fraîches qui ne…

Après les attentats, « le sentiment d’être pris en étau »

Je vis, dans mon quartier, avec le sentiment d’être pris en étau  : d’un côté, la menace mortelle des nihilistes ; de l’autre, la faillite des institutions. Dans les jours qui ont suivi le massacre des terrasses et du Bataclan, le chef djihadiste Abdelhamid Abaaoud s’est caché dans un terrain vague,…

D’Auroux à El Khomri en passant par Aubry, assouplissement des contraintes patronales et inversion de la hiérarchie des normes Une constante depuis plus de 30 ans

Imposée par l’Union européenne ((La dernière injonction en date est l’avis du conseil de l’Union européenne au Plan national de réforme (PNR, document obligatoire depuis la stratégie de Lisbonne et le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, et notamment en son article 121, paragraphe 2, et son article 148,…

« Peuple ! Les luttes de classes au XXIe siècle », par Patrice Cohen-Séat

A l'initiative de l'association Espaces-Marx, dont l'auteur est président d'honneur, ce livre ((« Peuple ! Les luttes de classes au XXIe siècle », par Patrice Cohen-Séat, éd. Démopolis (2015, 160 p., 20 €). Voir aussi l'interview http://www.humanite.fr/patrice-cohen-seat-nous-ne-sommes-pas-dans-une-societe-apathique-mais-eruptive-598062)) paru il y a quelques mois a fait l'objet le 31 mars 2016 d'un débat au…

Réussite du lancement du « Printemps républicain »

L'après-midi du dimanche 20 mars 2016, la salle de la Bellevilloise (Paris 20e) était pleine à craquer. Des centaines de personnes ont du y assister debout. La question était de savoir si les choses seraient dites. Car comme le disait Camus, « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du…

Bruxelles : contre la terreur de masse, des principes et des armes

Après Paris, c’est au tour de Bruxelles de vivre l’épouvante créée par le total-terrorisme islamiste en action. La guerre injuste et ignoble menée par Daech aux prolétariats européens continue.
Non, le djihadisme n’est pas causé par « nos guerres ». Indécence de ce déplacement de responsabilité. Voyageurs de Zaventem, travailleurs coincés dans le métro de Maelbeek, foules de toutes les capitales, nous ne sommes pas responsables de leurs agissements ignobles : nous sommes des victimes, point à la ligne. Les fous de Dieu sont en guerre contre ce que nous sommes, pas contre ce que nous faisons. C’est pourquoi ils tuent partout, là où ils le peuvent, du Moyen-Orient aux villes européennes, et sans aucun égard puisqu’à leurs yeux, nous sommes tous et définitivement coupables.
Cette force immonde est en marche. Elle ne sera pas arrêtée, nous le savons, par des pétitions de principe. Contre elle, il faut des principes et des armes. (suite…)

« Radicalisations » et « islamophobie » : le roi est nu

L’une des premières victimes collatérales des attentats de 2015 est l’université française. Alors que les sciences humaines et sociales sont concernées au premier chef pour fournir les clés d’interprétation du phénomène terroriste d’une ampleur inouïe qui a frappé l’Hexagone, les institutions universitaires sont tétanisées par l’incapacité à penser le jihadisme…

Le torpillage du Code du travail menace-t-il aussi la laïcité ?

8 mars 2016 - L’UFAL a clairement pris position contre le démantèlement du code du travail préparé par Hollande-Valls-Badinter-El Khomri selon les souhaits du MEDEF. Mais que devient la laïcité dans le nouveau cadre ? Sur ce sujet, on lit tout et son contraire ! Pour la Fédération Nationale de la Libre-Pensée…