Le 22 avril 2012, pour nous, c’est Mélenchon !

Devant l’imminence d’un approfondissement de la crise culturelle, économique, sociale et politique, travailler à construire les conditions de la transformation sociale et politique est un impératif catégorique. Pour cela, il est nécessaire de s’engager clairement à chaque phase de cette construction et ainsi faire une différence entre la position principale et les propositions secondaires tout aussi nécessaires dans un deuxième temps. (suite…)

Enfin, l’écologie sociale comme programme politique !

Le rassemblement populaire du 18 mars 2012 à la Bastille n’a pas seulement révélé l’ampleur de la dynamique du Front de gauche. Il a également montré à quel point les dirigeants « historiques » d’Europe‐Ecologie­‐Les Verts (EELV) se fourvoient. Que les principaux responsables de cette organisation se prêtent au jeu des commentaires désobligeants n’est pas surprenant. Mais la teneur des réactions, par contre, mérite qu’on s’y attarde. (suite…)

Front national : une BD à administrer de toute urgence

Alors que les sondages indiquent des intentions de vote à raison de 26 % chez les 18-24 ans en mars (soit le double de ce qu'elles étaient au 4e trimestre 2011 !), et quoi qu'on pense de leur possibilité à influer significativement sur les résultats, il faut reconnaître que l'opération « dédiabolisation/médiatisation » de…

Entretien avec Jean-Luc Mélenchon (5/5)

Voici les 2 derniers extraits de l’entetien exclusif qui a été accordé par Jean-Luc Mélenchon à la rédaction de ReSPUBLICA. Cette semaine il est question de services publics, protection sociale et planification écologique. Vous pouvez voir l’ensemble de l’entretien en cliquant ici : entretien avec Jean-Luc Mélenchon. (suite…)

Paco Ibañez : des propos inacceptables

Il y a quelques jours un article de Rue 89 revient sur les propos de Paco Ibañez qu’il a tenus au cours d’un concert à propos de Jean-Luc Mélenchon sur les langues régionales déclarant : « Ah oui, Mélenchon ! J’ai lu dans un journal qu’il avait dit : “La France, c’est un pays, avec une langue !” S’il a vraiment dit ça, qu’il ne vienne pas me voir ! C’est un fasciste ! » ; Puis : « C’est ni plus ni moins ce que disait Franco, c’est du fascisme ! » (suite…)

Opération Hollande : attention danger

Le temps où il fallait prendre mille précautions pour rassurer ceux qui avaient peur d’un 21 avril 2002 est révolu. Le vote dit utile doit être considéré pour ce qu’il est. Une manœuvre pour limiter dès le départ le choix aux élections présidentielles entre deux candidats qui, ayant appelé à voter oui aux référendum de 2005 sur la constitution européenne et ayant ensuite trahi le peuple français en se mettant d’accord sur le traité de Lisbonne copie conforme de celui qui avait été rejeté par la nation, sont disposés à se soumettre à la logique politique et économique imposée par Bruxelles en collaboration avec le FMI. (suite…)

Si François Hollande veut vraiment constitutionnaliser la laïcité, il doit revoir sa copie !

François Hollande s’était engagé à « inscrire les principes fondamentaux de la loi de 1905 sur la laïcité dans la Constitution ». Malheureusement, le programme du candidat, publié le 26 janvier, fait apparaître une proposition 46, au mieux rédigée par des amateurs, au pire sournoisement anti-laïque :

« La République assure la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et respecte la séparation des Églises et de l’État, conformément au titre premier de la loi de 1905, sous réserve des règles particulières applicables en Alsace et Moselle. » (suite…)

Hollande a réussi un beau meeting au Bourget mais malheureusement le compte n’y est pas pour les couches populaires et les couches moyennes intermédiaires

Disons-le tout net : un certain nombre de mesures présentées au Bourget sont de bonnes mesures que tout militant du mouvement social accepte volontiers. Mais il n’y a pas de mesures qui visent à une alternative au modèle néolibéral parce qu’il n’y a pas de mesures suffisantes pour agir sur les causes de la triple crise. (suite…)

Suppression du quotient conjugal, ça sent le Sapin !

Le débat fait rage autour de la réforme du quotient familial et le moins que l’on puisse dire c’est qu’au rythme des renoncements, reculades et autres enterrements de première classe, de la grande révolution fiscale reprise par le PS et son candidat, il ne restera plus grand-chose. Or, si nous sommes opposés à certains points de cette réforme globale (1)fiscalisation d’une partie du financement de la protection sociale par la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu par exemple, échelle de progressivité de l’impôt trop faible, etc., elle avait au moins le mérite de remettre la question de l’impôt et surtout de sa fonction redistributive au cœur de la campagne. Alors que pendant le quinquennat 2012-2017 nous fêterons les cent ans de l’impôt sur le revenu et que celui-ci, à coup de niches fiscales et autres suppressions de tranches d’imposition, pèse de moins en moins dans le budget de l’État, il était temps que la gauche s’y réintéresse. Las, Michel Sapin a aussi annoncé l’abandon de la suppression du quotient conjugal. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 fiscalisation d’une partie du financement de la protection sociale par la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu par exemple, échelle de progressivité de l’impôt trop faible, etc.

Oui, il faut tourner la page du quotient familial, mais uniquement dans le cadre global d’une réforme fiscale

Comme toujours le débat s’installe dans le pour ou contre de telle ou telle mesures sans la remettre dans le contexte général de son environnement. Même si l’on fait l’analyse des « gagnants » et des « perdants » en cas d’application de telle ou telle mesure, il est nécessaire de mettre en lumière les interdépendances dans le système global, car ce qui compte pour les citoyens et les salariés (et leurs familles), c’est le résultat global et non le résultat par « tranche de saucisson ». (suite…)

En finir avec sarkozy, mais après ?

Quand François Mitterrand et la gauche gagnèrent en 1981, nous y avons cru pendant 1 an et demi. Nous avons fermé les yeux sur la naissance de la première franchise anti-sociale, le forfait hospitalier. Nous n’avons rien dit quand François Mitterrand refusa de revenir sur la loi de 1973 limitant fortement la possibilité du financement de l’État par la Banque de France. Nous avons été peu à critiquer le tournant néolibéral de 1983 qui permit aux capitalistes de modifier la répartition des richesses en faveur du profit et en défaveur des salaires. (suite…)