« De la nation et de sa prise en charge et de sa déprise, d’une révolution l’autre », par Bernard Peloille

Bernard Peloille signe là un livre ((chez Inclinaison, 20 rue du Dr Blanchard 30700 Uzès ou www.inclinaison.fr)) qui intéressera tous ceux qui veulent connaître les soubassements théoriques de l’utilisation du concept de nation dans une théorie marxiste, c’est-à-dire en articulation avec celui des classes sociales. Le premier grand intérêt du…

Qu’est-ce qu’être Français? Un texte d'E. Morin complété par un commentaire de la Rédaction de ReSPUBLICA

Puisqu'on discute de l'histoire de France, je reprends ici pour les lecteurs de Mediapart un texte de mon livre Enseigner à vivre. J'y refais cette histoire sans rien en changer, mais à partir de l'intégration du divers via la francisation multiséculaire, ce qui permet de mieux franciser les jeunes descendants d'immigrés. Apprendre…

Les symboles de la Nation entre détournement et mépris Redonner vie aux symboles en leur restituant leur force révolutionnaire

Article publié dans le dossier « Nation, une voie vers l'émancipation ? », La Revue du projet, n° 46, avril 2015. Reproduit avec l'aimable autorisation de La Revue du projet. L’idéologie nationale a besoin de symboles : repères, expressions figurées d’une communion autour de valeurs, en l’occurrence celle de la Nation, à partir d’objets comme le…

Pour sortir de l’impasse, réconcilions la gauche avec la laïcité et la nation

Toutes les gauches en Europe ont été traumatisées par les nationalismes de droite et d’extrême droite du XXe siècle. Sauf le communisme soviétique. Après son écroulement fin des années 80, le néolibéralisme, devenu l’idéologie dominante, s’installe partout. Même les gauches anti-néolibérales sont influencées par l’idéologie libérale. Nous y reviendrons plus loin.

Sur d’autres continents, il en va autrement. En Amérique latine, le patriotisme est très marqué à gauche depuis la résurgence de la « Révolution bolivarienne » à la fin du siècle dernier. Même en Grèce, on ne peut pas comprendre la victoire de Syriza sans la dimension patriotique. Allons au bout du raisonnement, dans le monde actuel, nous disons pas de transformation sociale sans dimension patriotique. C’est déjà ce que disait le grand Jean Jaurès. Il développait l’idée que la transformation sociale et politique en France et en Europe devait lier les ruptures sociales de grande ampleur (y compris, disait-il, de l’entrée de la démocratie dans l’entreprise, ce qu’ont oublié toutes les gauches françaises) avec le patriotisme de gauche contre le nationalisme de droite et d’extrême droite, aujourd’hui alliés au néolibéralisme et que la bourgeoisie utilisera quand bon lui semblera. (suite…)