Loi Travail : les droits des femmes passent (aussi) à la trappe

Les ordonnances ne sont pas neutres. Elles vont accroître les inégalités professionnelles, car «les salariés les plus touchés sont ceux en CDD ou travaillant dans des petites entreprises. Deux catégories où les femmes sont surreprésentées», alertent plus de 60 personnalités et organisations féministes.Emmanuel Macron l’a promis. Les femmes seront la grande cause…

« Avortement, les femmes décident ! » Un droit explosif !

Sonia Mitralia a créé en Grèce en 1975, avec d’autres femmes, le « Mouvement de Libération des Femmes ». La lutte pour  l’avortement libre, sûr et gratuit a été initiée par le M.L.F. et a duré 10 ans. La légalisation a été obtenue en 1986. Elle nous parle des enjeux politiques que ce droit soulève plus…

Des exemples de la politique de classe en France

1/ Pourquoi Neymar vient-il au PSG? Contrairement à ce que nous entendons souvent, la France néolibérale est très attractive pour les très riches. La majorité des couches moyennes supérieures salariées (en gros les cadres) est soumise à un impôt progressif sur les revenus. Mais contrairement à ce qu’ils croient, ce…

Résumé des propositions de la loi Macron-El Khomri II

Plafond des indemnités prud’homales Sauf en cas de licenciement intervenu dans un contexte de harcèlement ou de discrimination, les juges seront tenus par un plafond à ne pas dépasser pour indemniser le préjudice des salariés licenciés abusivement. Licenciement économique facilité dans les filiales des groupes internationaux Retiré du projet de loi El…

Non au détournement clérical des hommages à Jacques Hamel : défendons les principes de la République, pas les valeurs religieuses !

Comme l’UFAL l’avait souligné dès le 27 juillet 2016, par l’assassinat terroriste de Jacques Hamel, prêtre catholique qui célébrait son culte, ce ne sont pas seulement « les catholiques qui ont été frappés », mais « la liberté de culte qui [était] visée, et donc encore une fois la République laïque ». Il est…

Guerre et Paix : Notre engagement militaire au Sahel

La conflictualité au SAHEL - qui avait été jusqu’alors épargné (si l’on excepte la revendication territoriale touarègue) des soubresauts internes sporadiques que connurent d’autres régions du monde, telles que le Maghreb, certaines parties de l’Afrique et le Moyen Orient - trouve son origine dans les suites de la guerre civile algérienne…

Un collectif de défense de la langue française dit halte à l’«anglophonisation»

La lecture d’un article sur Start’in Lens a fait bondir Georges Gastaud, président du collectif unitaire républicain pour la résistance, l’initiative et l’émancipation linguistique (COURRIEL). Il explique son combat contre le « tout anglais ». « Umbrella sky » ? Un ciel de parapluies. « Yellow brick road » ? La route de brique jaune du Magicien d’Oz.…

Une rentrée sociale, ça se prépare !

Macron : une casse méthodique du droit du travail S’il fallait encore s’en convaincre, le simulacre de négociations que certains osent appeler « dialogue social » vient de montrer ses limites : le gouvernement, en ayant reçu toutes les organisations syndicales, a seulement souhaité faire quelques concessions d’affichage pour éviter…

Projet de fusion des instances : « La préservation d’un fonctionnement autonome du CHSCT est nécessaire à la prévention des risques »

À travers son "programme de travail" adressé le 6 juin aux partenaires sociaux, le gouvernement a confirmé sa volonté d'aller vers une généralisation de la fusion des institutions représentatives du personnel. Olivier Sévéon, formateur auprès des élus du personnel, défend dans cette chronique la spécialisation des différentes IRP et plus…

Des élections peuvent en cacher d’autres 

Présidentielle, législatives : entre la société du spectacle et la dynamique « insoumise », les projets ont été braqués ces derniers mois sur les élections « politiques », mettant de côté la nouvelle mesure d’audience de la représentativité syndicale, dont les résultats officiels ont été dévoilés le 31 mars 2017. La « démocratie sociale » se…

De souche/pas de souche, Blancs/non-Blancs… stop ! La polémique sur l’organisation d’un festival afroféministe en juillet résume les assignations identitaires du moment

Texte paru dans Libération le  1er juin 2017 : http://www.liberation.fr/debats/2017/06/01/de-souche-pas-de-souche-blancs-non-blancs-stop_1573885 Dernier ouvrage paru de Martine Storti : Pour sortir du manichéisme. Des roses et du chocolat, éd. Michel de Maule, mars 2016.   Je reçois un mail de Libération me proposant de réagir à «la polémique à propos du festival afroféministe Nyansapo». Merci, c’est gentil, j’accepte. Et quelques minutes plus tard, la lucidité…

L’affrontement social contre la politique de Macron, c’est pour demain

Si l’on en croit les documents que Médiapart s’est procurés, la loi El Khomri II (sans Madame El Khomri), cela démarre ce mois-ci avant la fin des législatives :

14 juin : projet de loi d’habilitation envoyé au Conseil d’État
28 juin : projet de loi présenté au Conseil des ministres
24 au 28 juillet : vote à l’Assemblée nationale
avant le 28 août : envoi des ordonnances au Conseil d’État
20 septembre : adoption du paquet d’ordonnances

La loi Macron-El Khomri I est passée par le 49-3 anti-démocratique, la loi Macron-El Khomri II est prévue par le processus anti-démocratique des ordonnances, c’est-à-dire sans débat parlementaire sur le fond du sujet car le débat n’aura lieu que sur la loi d’habilitation mais pas sur le contenu réel des ordonnances elles-mêmes. Le nouveau président veut ainsi éviter la possibilité de riposte immédiate des salariés et de leurs organisations syndicales revendicatives. Pour cela, il souhaite « boucler » le processus avant l’automne.
Toujours la même stratégie de la « grenouille chauffée » : les politiques d’austérité néolibérales se suivent par « tranches de saucisson » sans que soit présenté explicitement le projet global. Ainsi se suivent les actions du mouvement réformateur néolibéral sur les retraites, sur les lois travail, sur le financement de la protection sociale, sur les services publics, sur l’école, sur la privatisation des profits et la socialisation des pertes, etc.
Nous ne connaissons pas encore le futur contenu des ordonnances mais nous savons déjà que la ligne directrice sera d’augmenter fortement le degré de soumission des salariés aux décisions du patronat pour que ce dernier puisse bénéficier rapidement de la loi Macron-El-Khomri I.
Est-ce que le mouvement syndical revendicatif sera capable d’engager la première épreuve des forces dès septembre 2017 ?
Est-ce qu’une union des forces sociales (syndicales, associatives et politiques) pourra, parallèlement aux luttes sociales animées par le mouvement syndical revendicatif, développer un processus d’éducation populaire refondée (avec de plusieurs centaines d’initiatives publiques), du même type que le processus utilisé par la grande Attac pour préparer le Non au traité constitutionnel européen du 29 mai 2005 ?
Voilà les questions auxquelles le peuple mobilisé doit répondre ! (suite…)

Pour gagner, il faut choisir

Texte repris de L'Humanité du 18 mai 2017 : http://www.humanite.fr/pour-gagner-il-faut-choisir-636282 Brigitte Dionnet est ancienne membre du Conseil national du PCF Nous vivons aujourd’hui les tristes conséquences pour le peuple d’un refus par la direction du PCF de rompre avec la stratégie d’union avec le PS en lieu et place d’un objectif politique…

Avec Macron, le « théorème de ReSPUBLICA » va encore s’appliquer !

Mais quel est-il ? Eh bien le voici : « Depuis le tournant néolibéral de 1983, tous les gouvernements ont approfondi la ligne néolibérale et donc chaque gouvernement a fait pire pour les travailleurs que le précédent ». Macron s’apprête à faire vivre ce « théorème ». Pas parce qu’il est plus méchant ou moins volontaire, mais tout simplement parce que, comme nous l’avons précisé dans notre dernière chronique, il n’y a plus place pour l’émancipation dans le capitalisme et que si on souhaite rester dans le capitalisme, la ligne néolibérale s’impose du fait des lois tendancielles du capitalisme.

Alors, le premier gouvernement Macron, de quoi est-il le nom ? C’est un gouvernement totalement ordo-libéral, c’est-à-dire libéral-austéritaire en économie tout en étant soucieux de cohésion sociale (Solidarités et Santé, Cohésion des territoires, etc.) mais qui dépolitise la gestion de l’ensemble des problèmes économiques et sociaux en mettant aux manettes des politiques économiques des ministres le plus à droite possible et aux manettes des politiques régaliennes des anciens socialistes ; cerise sur le gâteau, l’entrée en fanfare des technocrates intimement insérés dans l’oligarchie capitaliste pour représenter la société civile. Maintenant, on sait ce que veut dire « venant de la société civile » : cela veut dire « technocrates intimement insérés dans l’oligarchie capitaliste ». Là, au moins, c’est clair ! Reste le cas Hulot, un intégriste de l’anti-croissance dans un gouvernement pro-capitaliste… Alors que l’écologie est par nature anti-productiviste et le capitalisme par nature productiviste et destructeur de l’écosystème. Fermez le ban !
(suite…)