L’immigration, la « muleta » de l’arène politique !

On peut se demander ce qui justifie, toujours à l’approche de grandes échéances électorales, ce retour dans l’arène politique du débat sur l’immigration. On se trouve alors confronté à des campagnes visant à désigner les immigrés comme les responsables de nombre de problèmes rencontrés par notre pays.
Aucune donnée statistique ne prouve que le « niveau » des populations immigrées sur notre sol soit tel que la société française ne pourrait plus jouer son rôle d’intégration.
En 2003, 4 300 000 immigrés résidaient en France Métropolitaine soit environ 7,4 % de la population, 100 000 étaient entrés sur notre territoire grâce au dispositif du regroupement familial. Ce « niveau » est le même depuis 25 ans et représente l’un des plus bas d’Europe.
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L’écologie : un refus des Lumières ?

L’objectif de cet article n’est pas de créer une polémique inutile et stérile mais simplement de soulever une ambiguïté intellectuelle présente au sein de l’écologie politique. En effet, une très grande majorité des écologistes militants, et non pas seulement ceux engagés en politique, refusent le libéralisme non seulement économique mais…

Tunisie. Bochra Belhadj Hmida : « pas de démocratie sans l’égalité totale entre les hommes et les femmes »

Notre journal militant, ReSPUBLICA, poursuit sa campagne de solidarité avec le peuple et les démocrates tunisiens dans la révolution qu’ils viennent de déclencher dans leur pays, et qui s’est soldée en premier lieu par la fuite du président dictateur, Zine al Abidine Ben Ali.
Bochra Belhadj Hmida, figure de proue du féminisme en Tunisie a accepté de répondre de Tunis à nos questions, afin de mieux faire connaître à nos lecteurs la lutte des femmes tunisiennes et les enjeux actuels quant à leurs droits.
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Quand Habiba Menchari réclamait l’abolition du voile

Serge Moati, journaliste et animateur de télévision, et français d’origine juive tunisienne, relate dans, Villa Jasmin (1)In Serge Moati, Villa Jasmin, roman, édition Fayard, Paris, 2003. Ce roman fut adapté au cinéma, Villa Jasmin, par son compatriote, le réalisateur, Férid Boghedir., son autobiographie romancée, un événement singulier qui eut lieu, au cours d’une conférence organisée, vers 1930, à Tunis, par l’Essor, une association culturelle de gauche, à laquelle son père, socialiste, libre penseur et laïque avait été convié. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 In Serge Moati, Villa Jasmin, roman, édition Fayard, Paris, 2003. Ce roman fut adapté au cinéma, Villa Jasmin, par son compatriote, le réalisateur, Férid Boghedir.

Ouvrons la boite de Pandore !

Mais pas n’importe comment. C’est pour cela que nous étions réunis samedi dernier pour construire une vraie réflexion, un vrai débat sur la laïcité, pour monter un projet de loi clair face aux faux laiques en embuscade, de la droite et de l’extrême droite, prêts à détourner l’universalité de cette laïcité, ciment de notre République qui, bien que mise à mal, sera restaurée dans le cadre de la VIème. (suite…)

Morale chrétienne contre liberté individuelle : le gouvernement choisi son camp et s’oppose au droit de mourir dans la dignité

Depuis quelques années, une partie des sénateurs prend à contre pied l’image de cette assemblée parlementaire réputée conservatrice. Ainsi en juin 2008, un groupe de travail de la Commission des affaires sociales et de la Commission des lois du Sénat avait recommandé de lever l’interdiction de la gestation pour autrui. (suite…)

Apprendre à faire la guerre

Lorsque Jacques Chirac supprima le service militaire, on vit s’opposer, comme souvent, les progressistes (que cette décision réjouissait) et les républicains (qui, au contraire, la déploraient). Les premiers considéraient le service militaire comme une obligation liberticide et abrutissante, les seconds, comme l’un des creusets où pouvaient encore se transmettre les « valeurs » républicaines. Il n’était pas interdit d’être plus pragmatique : on pouvait craindre la disparition du service militaire au seul motif que c’était un moyen d’apprendre à faire la guerre. (suite…)

Héritage versus travail et enseignement

2012. Voilà nos militants de gauche, voire de la gauche anti-libérale, qui se mobilisent. Les meetings sont pleins de militants enthousiastes, persuadés que leur leader va les mener à la victoire, à la transformation sociale. Forts de leur leader charismatique, ces « militants politiques » estiment réussir directement par le bulletin de vote, là où les militants sociaux (associations, syndicats, notamment) n’ont pas réussi dans le mouvement social des retraites malgré leurs efforts. (suite…)

Le droit à une mort digne va-t-il être enfin autorisé ?

L’UFAL salue l’examen en séance publique au Sénat, demain mardi 25 janvier, d’une proposition de loi relative à l’assistance médicalisée pour mourir. L’Assemblée Nationale avait déjà examiné une proposition de loi similaire émanant de membres du groupe socialiste en novembre 2009. Mais cette fois, il s’agit d’une proposition de loi rédigée et votée par la commission des affaires sociales du Sénat à partir de trois propositions émanant de trois groupes différents. (suite…)

L’héritage des parents collatéraux en islam : une spoliation

Il faut savoir qu’en islam, l’inégalité en matière d’héritage ne consiste pas seulement au fait que la femme reçoit la moitié de la part impartie à l’homme. Cette inégalité consiste également en plusieurs autres dispositions tout aussi iniques et scandaleuses : entre frères et sœurs, entre conjoints, entre enfants biologiques et enfants « adoptif » (1)Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article).(suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article).