“Chapeau !” – Un communiqué du SLMT Groupement national “Sauvons La Médecine du Travail”

« Pouvez-vous lever le bras ? ….. Comme pour mettre un chapeau…/--- Mais c’est mon cœur…/ Répondez aux questions. Pouvez-vous mettre un chapeau ? ./.. Oui . Mais c’est mon cœur qui /.….Répondez aux questions sinon votre évaluation en sera affectée/… Vous êtes médecin ? Infirmière ?/.... Je suis professionnel…

Régression catastrophique pour le peuple… Spectacle médiatique insensé… Une alternative, vite !

Antonio Gramsci voyait le processus révolutionnaire comme la succession de guerres de position et de guerres de mouvement. Or la guerre de position pour lui est aussi une guerre culturelle. Ainsi, lorsque notre adversaire – l’oligarchie capitaliste – met en cause un fondement conquis par nos anciens, il faut au minimum être présent pour mener la résistance mais il faut aussi mener le combat pour une nouvelle hégémonie. Ce n’est qu’ensuite qu’il est possible de passer à l’offensive.
La résistance contre la loi El Khomri a été au rendez-vous face à la mise en cause des conquis sociaux d’hier, mais la contestation culturelle n’a pas suivi cette mobilisation. C’est là que réside une faiblesse majeure du mouvement social et politique français.

La nouvelle séquence de la période néolibérale

L’extrême droite a recentré son discours sur une ligne nationale-populiste (tout à fait compatible avec le mouvement réformateur néolibéral) pour tenter de bénéficier des voix des couches populaires délaissées par les néolibéraux de droite et de gauche, mais aussi par la gauche de la gauche.

La droite de Fillon a passé un accord avec l’extrême droite catholique de la Manif pour tous et de son parti politique « Sens commun », seule possibilité pour elle de gagner la primaire de droite.

La décomposition de l’appareil solférinien devient patente. La stratégie de type Terra nova qui vise à abandonner les couches populaires et à tenter une majorité avec les couches moyennes minoritaires et les groupes discriminés a fait faillite.

Les tenants de la maison solférinienne tentent de façon pathétique d’éviter la décomposition de leur parti en jouant la carte des frondeurs socialistes avec des idées solubles dans le système, comme cette fausse bonne idée de revenu universel dont les néolibéraux sont en train de se saisir. Il est cependant probable qu’ils subiront malgré tout la même vague de recul que leurs congénères européens. Car les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les deux primaires de gauche, celle des socialistes et celle d’EELV, ne sont-elles pas les primaires pour choisir ceux qui seront en 5e et 6e position du premier tour de la présidentielle ?

Emmanuel Macron quant à lui tente, avec un discours contestataire de façade contre les « élites », un syncrétisme entre les gagnants de la mondialisation néolibérale et tous ceux qui en restent à une indignation tout hesselienne et qui croient encore à un altercapitalisme plus moral. Son discours européiste lui permet conjoncturellement de rassembler  d’anciens électeurs socialistes, pseudo-centristes à la Bayrou et même d’anciens électeurs de droite plus favorables à Juppé.

La décomposition de l’extrême gauche, de la gauche de la gauche (altermondialistes et altercapitalistes keynésiens, ex-comités anti-libéraux, ex-Front de gauche appareil du PCF compris, trop compromis soit dans des alliances avec les solfériniens soit avec les communautarismes réactionnaires locaux) que nous avons largement analysée dans ReSPUBLICA s’est accélérée. (suite…)

Le piège de la « lutte contre l’islamophobie »

Une politique de construction de fronts pour « lutter contre l’islamophobie » est de plus en plus défendue par une partie de l’extrême gauche. Au point de perdre tout repère de classe, et d’user de démagogie vis-à-vis de l’islam politique. Le débat sur cette question s’est amplifié avec les différentes…

Candidat du Peuple, candidat du 11 janvier Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon

M. Mélenchon, vous avez engagé la bataille de l’élection présidentielle de 2017, exceptionnelle par les possibilités historiques qui s’y présentent. Le système politique s’écroule dans toute l’Europe, par l’effet de souffle de l’effondrement de la social-démocratie. Effondrement mérité : de Tony Blair à François Hollande en passant par Schröder, Gonzalez, Renzi,…

Se battre dans les cordes : les leçons de l’année 2016 au Venezuela

C’est décembre [2016], et contre tous les pronostics majoritairement défavorables, nous sommes toujours debout. Beaucoup, chez nos amis comme chez nos ennemis, prédisaient que nous ne passerions pas le premier semestre de l’année. En janvier 2016, les couloirs et les réunions bruissaient de la rumeur suivante : on nous donnait 6…

« Rue Barbès – Banlieue sud », par Jean Estivill

Au sirop de la rue Barbès d'Ivry, à ses mômes et leurs parents, à ce qu'elle était, à ce qu'elle est encore dans la mémoire de ceux qui y ont lampé leurs jeunesse, l'auteur de cet opus ne rend pas seulement hommage, il en rallume les feux. Manu, le narrateur,…

Petites Poucettes et mineurs isolés

Je vais vous raconter une petite histoire, celle du Pays où j'ai vécu et travaillé. Il était une fois… des enfants. Pas de bol, peu de temps après leur naissance on les avait affublé du doux non de Cas Sociaux (pour les meilleurs) ou d’Inclassables (pour les pires). Allez savoir…

Contrat à impact social : rentabiliser la misère

Le « contrat à impact social », nouvel outil de financement pour les associations, arrive en France. L’État ne veut plus assurer ses missions sociales ? Pas de soucis, les banques et les multinationales sont déjà en embuscade pour couvrir les besoins des miséreux.ses. Une main sur le cœur, l’autre…