Le monde magique de la politique

Source : Mezetulle, le blog-revue de Catherine Kintzler http://www.mezetulle.fr/monde-magique-politique/ Soit un jeune homme, pris dès la sortie de l’enfance dans la vie politique, n’ayant pas d’autre monde que celui de ses relations, toujours nourri, logé, voituré, sans avoir rien à faire pour obtenir ce que les autres obtiennent par leur…

Pour nos retraites, merci Fillon, Macron et Hamon ! 

La DREES a publié une étude sur les effets des réformes des retraites entre 2010 et 2015 ((http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er985.pdf)). Nous savions déjà que le mouvement réformateur néolibéral avait fait perdre à terme 20 points de retraite à cause de la réforme Balladur de 1993. Merci Fillon d'avoir soutenu Balladur ! Nous…

Le Corbeau et le Paon, une fable Dédié aux militants de classe de la CGT ainsi qu’aux défenseurs de la Francophonie

Source : http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/le-corbeau-et-le-paon/ Nomination « in extremis » de Thierry Le Paon à un poste prestigieux de « défense de la langue française » par le gouvernement PS finissant. Triple pied de nez à la CGT, à la classe ouvrière et à la langue française répudiée par l’oligarchie... Plus soucieux d’orner sa cage Que…

« L’État et les religions en France. Une sociologie historique de la laïcité », par Philippe Portier

En une période où la laïcité est le terrain d’une lutte idéologique et politique intense, L’État et les religions en France de Philippe Portier est révélateur des enjeux de cet universel concret. Le mérite de l’ouvrage de ce sociologue réputé (paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2016) est de ne pas…

Laïcité : l’enlisement communautaire du pluralisme scolaire

Faut-il s’interdire de poser la question du pluralisme scolaire financé par la puissance publique et se résigner ainsi à ne plus aborder et ses conséquences sur le démantèlement de l’Education nationale et la laïcité de l’Etat ?
Exclure, aujourd’hui, le pluralisme scolaire de la laïcité est un piège pour l’Ecole, pour la République et les institutions de la République.
Il y a comme une incohérence à prétendre défendre les principes de la loi de séparation en faisant silence sur le pluralisme scolaire. Et, il y a cohérence entre la promotion, dès 1986, de  la « laïcité plurielle » et la revendication du pluralisme scolaire.
La laïcité est un principe constitutionnel, on ne peut la cantonner à gérer exclusivement des questions de société, dont la place de l’islam dans l’espace public, et nier les questions institutionnelles posées par le financement public de réseaux scolaires confessionnels.

Le dogme contre la liberté de conscience, former pour conformer

Au nom d’une dénaturation du principe de la laïcité, certaines organisations revendiquent la prééminence de l’appartenance religieuse sur les principes de citoyenneté et de liberté de conscience des jeunes. Au nom de leur logique communautaire, ils se sont évertués à réécrire la charte officielle de la laïcité à l’Ecole du Ministère de l’Education nationale en y supprimant 12 fois le terme « laïcité » pour lui substituer 7 fois dans la « La charte de la laïcité expliquée aux enfants » les termes « religion » ou « religieux » ; Le vocable laïcité est seulement maintenu, bien évidemment, dans le titre de la charte revue et les deux sous-titres. Il eût été difficile de les supprimer dans les intitulés ce document destiné à expliciter la laïcité.
Ne surfent-ils-pas sur l’approche consumériste de l’école enfermée, depuis 1984, dans une stratégie politique du « libre choix » revendiqué par les tenants de l’enseignement privé ? Depuis lors certains se sont évertués à faire silence sur les conséquences institutionnelles, économiques et sociales de la question du pluralisme scolaire financé par la puissance publique.

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Tenir la ligne contre les manipulations diverses

En deux mois, nous avons vécu l’élimination des principaux représentants politiques de l’oligarchie française : Sarkozy (loi HPST, européisme, augmentation du chômage, de la pauvreté et de la précarité, etc.) ; Juppé (attaque massive contre la Sécu en 1995, alignement sur les EU, etc.) ; Hollande (traité budgétaire, européisme, cadeaux au patronat, augmentation du chômage, de la pauvreté et de la précarité, attaques contre l’école, les services publics et la protection sociale, etc.) et son premier ministre Valls. Sans oublier Fillon, allié avec l’extrême droite catholique, qui est pris dans la tourmente.

Le simple rappel de leurs « exploits » néo-libéraux fait clairement apparaître que le problème n’est pas de changer les hommes, mais le système lui-même qui produit ce genre de personnages. Sinon les mêmes causes produiront les mêmes effets.

Carambouilles et carabistouilles en tous genres

La primaire socialiste a désigné Hamon et, immédiatement, fleurissent les carambouilles et les carabistouilles en tous genres. Oubliés son aval au Traité budgétaire de l’UE, son refus de voter la censure du gouvernement, son européisme béat, son communautarisme débridé, etc. Quant à la potion magique du revenu universel qui passe pour une mesure de gauche, oublié le fait qu’en un mois il a changé trois fois de position sur cette mesure dont il a fini par avouer qu’il ne s’agissait en réalité que de faire du RSA une allocation universelle, toujours en dessous du seuil de pauvreté, étendue aux jeunes de 18 à 25 ans et distribuée à tous les ayants droit et non seulement à ceux qui la demandent.

Et Hamon ne dit rien sur les conditions de financement d’un tel revenu réellement universel, qui ne pourra que se réduire à une forme d’application de la proposition d’origine de Milton Friedman, l’impôt négatif, qui visait à tuer à terme l’extension des conquis sociaux de type Sécurité sociale.

Tout ce que l’on peut dire est que l’enthousiasme subjectif des masses pour cette fausse bonne idée est compréhensible en regard du mal-vivre grandissant, mais qu’il ne fait que traduire l’incapacité des organisations du mouvement syndical revendicatif et des partis et mouvements politiques de gauche à être à la hauteur des enjeux en termes d’éducation populaire et de lutte pour une nouvelle hégémonie culturelle.

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« Chapeau ! » – Un communiqué du SLMT Groupement national « Sauvons La Médecine du Travail »

« Pouvez-vous lever le bras ? ….. Comme pour mettre un chapeau…/--- Mais c’est mon cœur…/ Répondez aux questions. Pouvez-vous mettre un chapeau ? ./.. Oui . Mais c’est mon cœur qui /.….Répondez aux questions sinon votre évaluation en sera affectée/… Vous êtes médecin ? Infirmière ?/.... Je suis professionnel…

Régression catastrophique pour le peuple… Spectacle médiatique insensé… Une alternative, vite !

Antonio Gramsci voyait le processus révolutionnaire comme la succession de guerres de position et de guerres de mouvement. Or la guerre de position pour lui est aussi une guerre culturelle. Ainsi, lorsque notre adversaire – l’oligarchie capitaliste – met en cause un fondement conquis par nos anciens, il faut au minimum être présent pour mener la résistance mais il faut aussi mener le combat pour une nouvelle hégémonie. Ce n’est qu’ensuite qu’il est possible de passer à l’offensive.
La résistance contre la loi El Khomri a été au rendez-vous face à la mise en cause des conquis sociaux d’hier, mais la contestation culturelle n’a pas suivi cette mobilisation. C’est là que réside une faiblesse majeure du mouvement social et politique français.

La nouvelle séquence de la période néolibérale

L’extrême droite a recentré son discours sur une ligne nationale-populiste (tout à fait compatible avec le mouvement réformateur néolibéral) pour tenter de bénéficier des voix des couches populaires délaissées par les néolibéraux de droite et de gauche, mais aussi par la gauche de la gauche.

La droite de Fillon a passé un accord avec l’extrême droite catholique de la Manif pour tous et de son parti politique « Sens commun », seule possibilité pour elle de gagner la primaire de droite.

La décomposition de l’appareil solférinien devient patente. La stratégie de type Terra nova qui vise à abandonner les couches populaires et à tenter une majorité avec les couches moyennes minoritaires et les groupes discriminés a fait faillite.

Les tenants de la maison solférinienne tentent de façon pathétique d’éviter la décomposition de leur parti en jouant la carte des frondeurs socialistes avec des idées solubles dans le système, comme cette fausse bonne idée de revenu universel dont les néolibéraux sont en train de se saisir. Il est cependant probable qu’ils subiront malgré tout la même vague de recul que leurs congénères européens. Car les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les deux primaires de gauche, celle des socialistes et celle d’EELV, ne sont-elles pas les primaires pour choisir ceux qui seront en 5e et 6e position du premier tour de la présidentielle ?

Emmanuel Macron quant à lui tente, avec un discours contestataire de façade contre les « élites », un syncrétisme entre les gagnants de la mondialisation néolibérale et tous ceux qui en restent à une indignation tout hesselienne et qui croient encore à un altercapitalisme plus moral. Son discours européiste lui permet conjoncturellement de rassembler  d’anciens électeurs socialistes, pseudo-centristes à la Bayrou et même d’anciens électeurs de droite plus favorables à Juppé.

La décomposition de l’extrême gauche, de la gauche de la gauche (altermondialistes et altercapitalistes keynésiens, ex-comités anti-libéraux, ex-Front de gauche appareil du PCF compris, trop compromis soit dans des alliances avec les solfériniens soit avec les communautarismes réactionnaires locaux) que nous avons largement analysée dans ReSPUBLICA s’est accélérée. (suite…)

Le piège de la « lutte contre l’islamophobie »

Une politique de construction de fronts pour « lutter contre l’islamophobie » est de plus en plus défendue par une partie de l’extrême gauche. Au point de perdre tout repère de classe, et d’user de démagogie vis-à-vis de l’islam politique. Le débat sur cette question s’est amplifié avec les différentes…

Candidat du Peuple, candidat du 11 janvier Lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon

M. Mélenchon, vous avez engagé la bataille de l’élection présidentielle de 2017, exceptionnelle par les possibilités historiques qui s’y présentent. Le système politique s’écroule dans toute l’Europe, par l’effet de souffle de l’effondrement de la social-démocratie. Effondrement mérité : de Tony Blair à François Hollande en passant par Schröder, Gonzalez, Renzi,…