Un clip animé à l’occasion des 70 ans de la Sécurité sociale !
Avec "Quand les chemises tombent, les masques aussi", dans ce numéro, G. Étiévant nous donne un texte très bien fait et excellent quand il rassemble des faits habituellement dénoncés en ordre dispersé et ici ordonnés pour montrer que le masque « démocratie sociale » de la lutte des classes tombe, malgré les…
L'actualité Ryanair Le sévère rapport de 2014 du sénateur Éric Bocquet, « Le droit en soute : le dumping social dans les transports européens », se voit illustré une fois encore par l'actualité dévoilée par le journal Bastamag. L'Allemand Erik Fengler ne travaillait pas directement pour la compagnie Ryanair dont il…
Les salariés d’Air France qui ont arraché la chemise de deux cadres dirigeants ont dévoilé bien plus que leurs torses. Ils ont ce faisant contribué à mettre en lumière la tragédie des plans sociaux qui s’imposent aux salariés. Ils ont aussi divulgué la mascarade du « dialogue social » entre…
Quelques remarques ponctuelles suite aux échanges précédents. • Peut-on concevoir de rémunérer les êtres humains sans contrepartie, au sens de « travail productif », simplement parce qu’ils existent ? Ben oui, on peut toujours tout concevoir ! Certes pas dans les paradigmes anciens, mais dans les nouveaux, on ne s’en prive pas. • « Il…
Comme chaque année l'Insee publie une note retraçant l'évolution des salaires pour l'année N-2 dans le secteur privé et les entreprises publiques. Ainsi, la note N°1565 Insee Première de septembre 2015 retrace l'évolution pour 2013, comme la N°1528 de décembre 2014 retraçait l'évolution pour 2012. Ces notes sont établies à…
Le 18 janvier 1957, Pierre Mendès-France déclarait à l’Assemblée nationale : « L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement »une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale. » Sa critique cinglante des traités de Rome montre le caractère prémonitoire de son analyse de ce qui fut la première pierre de l’ordolibéralisme dans la construction européenne.
Quant à ceux qui allaient constituer plus tard « les alters », ils n’ont vu la menace qu’en 1986, lors de la signature de l’Acte unique européen. D’autres membres de l’Autre gauche française actuelle ont même voté oui à Maastricht en 1992. Il a fallu le célèbre édito d’Ignacio Ramonet dans le Monde diplomatique de décembre 1997, intitulé « Désarmer les marchés », la création d’Attac et, plus tard, la bataille pour le non au traité constitutionnel européen (TCE) pour coaguler le non de gauche du 29 mai 2005 : 31,3% des voix exprimées. Ce non de gauche était plus important que le non de droite et d’extrême droite, mais aussi plus important que le oui de gauche. L’Autre gauche a donc fantasmé sur la possibilité d’un débouché politique de ces 31,3 % des voix. Errare humanum est, perseverare diabolicum ! Ce non de gauche au TCE ne correspondait à aucun oui pour une ligne et une stratégie cohérentes. Ces 31,3 % se sont déchirés autour de « mots magiques » qui structurent la multitude des organisations existantes. Les nostalgiques des impasses révolutionnaires d’hier ont développé un néo-gauchisme, les porteurs de solutions simplistes totalement idéalistes se sont comportés comme les messies d’une nouvelle alliance, les escrocs promoteurs du communautarisme anglo-saxon comme nouveau paradis de la révolution ont fait florès dans l’Autre gauche, tandis que d’autres se transformaient en syndics comptables pour protéger leur volume d’élus par des alliances à géométrie variable. Conséquence : le vote populaire des ouvriers et des employés pour le non de gauche se réfugie alors dans l’abstention et les responsables de l’Autre gauche française perdent totalement le lien avec les couches populaires qui avaient constitué la majorité des 31,3 % des voix. (suite…)
Les 4 et 19 octobre 2015, l’ensemble des citoyens attachés aux conquêtes de la classe ouvrière et aux valeurs de la République sont appelés à commémorer les 70 ans de la création de la Sécurité sociale par les membres du Conseil National de la résistance. Meurtrie et dévastée par la…
Journaliste social et auteur par ailleurs d'un texte repris dans ce numéro, François Charpentier note dans le Fil social du 20 septembre : « La généralisation de la complémentaire santé, annoncée par le chef de l’État le 20 octobre 2012 et analysée par la CGT et FO comme un désengagement de l’assurance…
Dans un article intitulé « Le prix d’un médicament contre la toxoplasmose bondit de 5 400 % en un jour » ((http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/09/22/le-prix-d-un-medicament-contre-la-toxoplasmose-a-bondi-de-5-400-en-un-jour_4767396_3234.html, reprise de http://www.nytimes.com/2015/09/21/business/a-huge-overnight-increase-in-a-drugs-price-raises-protests.html?_r=1.)), on apprend que l'inflation du prix des génériques aux Etats-Unis atteint des sommets et que le Congrès américain a ouvert une enquête à ce sujet, menée par les démocrates…
Dans le cadre de la négociation sur l'avenir des régimes de retraite complémentaire Arrco (ensemble des salariés) et Agirc (cadres) qui reprendront le 16 octobre, la CFDT a voulu proposer une alternative aux propositions patronales, faisant porter l'effort conjointement sur les retraités, les salariés et les entreprises ((https://www.cfdt.fr/upload/docs/application/pdf/2015-09/argumentaire_cfdt_retraites_complementaires_2015-09-23_11-18-27_807.pdf)). La ministre…
Dans la préface du livre Le moteur du changement : la démocratie sociale , paru début septembre 2015, François Hollande évoque sans s'y attarder "les négociations sur les régimes conventionnels Arrco-Agirc et Unedic qui doivent connaître de nouveaux développements dans les prochains mois". Le propos est optimiste et hasardeux. De…
Cet ouvrage, rédigé par Oliver Nobile avec la collaboration de Bernard Teper ((Eric Jamet éditeur, 20 €. A commander sur la Librairie militante du Journal.)) devrait à n’en pas douter devenir un classique pour les militants et citoyens s’intéressant à la protection sociale et désireux non seulement de comprendre les…
Ce livre ((13,90 euros, 93 pages, paru chez Les Echappés)) a été terminé par Charb deux jours avant son assassinat le 7 janvier dernier au siège du journal Charlie Hebdo par des tueurs français de l’extrême droite islamiste liés à l’Etat islamique (EI). Charb, dessinateur, journaliste et directeur de la…
ReSPUBLICA a déjà relaté la vraie raison de la victoire municipale de mars 2014 d’une liste de gauche de Grenoble (Isère) : si celle-ci a battu au premier tour la liste PS-PC et au deuxième tour la liste de droite, ce n’est pas l’alliance EELV-PG qui est la cause de…
Les Portugais ont été appelés aux urnes pour l’élection législative du 4 octobre 2015. Une nouvelle carte politique a été configurée par leur vote. Comme en Grèce le 20 septembre dernier, comme aux élections françaises de 2014 et 2015, l’abstention grandit dans les couches populaires devant l’avancée inexorable des politiques d’austérité.
Pour cette élection du 4 octobre 2015, plus de 1 % d’abstentionnistes en plus pour arriver à 43,07 % d’abstentions. Auxquelles il faut ajouter 2,09 % de bulletins blancs et 1,61 % de bulletins nuls. A noter que la votation législative portugaise s’effectue à la proportionnelle intégrale dans 22 circonscriptions législatives sur listes bloquées.
Pendant la journée du scrutin, l’ensemble des médias néolibéraux européens n’a cessé de dire que la droite avait gagné, avec l’aide des manipulations des sociétés de sondage – dont certaines disaient savoir que la droite allait garder la majorité absolue. Comme d’habitude. Puis, dès la fin du scrutin, ces sociétés de sondage se rapprochaient petit à petit du résultat final.
La droite subit un recul important de près de 12 % avec 38,44 % des voix et perd donc la majorité absolue (104 députés). Avec 32,38 %, le PS augmente son pourcentage de près de 4,3 % grâce à une campagne légèrement anti-austéritaire. Il remporte 85 députés. C’est un échec, vu que son objectif était de parvenir à une majorité solitaire. Il ne retrouve pas les voix qu’il avait obtenues aux élections municipales de 2013. Il est vrai que le fait que l’ex-premier ministre socialiste Socrates soit en prison depuis 2014 pour blanchiment d’argent a joué contre ce parti.
L’Autre gauche partait divisé en deux coalitions : l’une avec le PC et Les Verts et l’autre avec le Bloc de gauche. Leur total de voix est légèrement supérieur d’environ 1,6 points à celui de 2011 mais, le Bloc de gauche surpasse cette fois-ci nettement l’alliance du PC et des Verts. Ils passent respectivement de 5,17 % et 11,71 % en 2011 à 10,22 % (Bloc de gauche : 19 députés) et 8,27 % (PC+Verts : 17 députés) en 2015. (suite…)
Texte complet de l'article publié dans La Revue du Projet (revue politique mensuelle du PCF), n°49 septembre 2015. Avec son autorisation et un commentaire de la Rédaction de ReSPUBLICA. Des origines de la dialectique à l’infâme dialectique La dialectique naît en Grèce avec Héraclite (544-480 av. JC). On trouve dans…
Au vu des résultats du scrutin grec, l’Autre gauche française pourrait être obligée de réviser quelques convictions. Puisqu’il est impossible de changer les peuples bien qu’ils ne répondent pas comme il faut aux meilleurs discours, il convient de se poser en France les questions des conditions réelles de la transformation culturelle, sociale et politique au lieu de croire au pouvoir de la volonté solipsiste.
1. Tsipras et Syriza vont garder la direction gouvernementale du pays avec la même alliance avec la droite souverainiste.
Mais déjà une modification de la sociologie électorale se fait jour. Avec 9 % d’abstention de plus qu’en janvier 2015, les premières estimations semblent montrer que l’abstention aurait grandi dans les couches populaires et surtout chez les jeunes. Le recentrage « couches moyennes » (minoritaires dans le pays) posera à terme un nouveau défi à Tsipras car mener une transformation culturelle, sociale et politique en perdant sur les couches populaires et les jeunes récemment gagnés sera très difficile.
2. Les dissidents d’Unité populaire qui ont décidé la scission de Syriza subissent par contre un échec patent. Ils sont marginalisés et éliminés du Parlement. Une fois de plus, la réalité montre l’impasse du volontarisme solipsiste. Puissent, en France, les militants et dirigeants en tirer des enseignements.
3. Les néo-nazis grecs d’Aube dorée sont bien installés comme troisième force politique grecque. Là encore, le scénario est en place : le risque fasciste est bien réel. Le schéma des années 30 en Allemagne, toutes choses étant inégales par ailleurs, enseigne que l’échec économique et social et la division de la gauche peuvent développer l’extrême droite si l’oligarchie y trouve son compte. (suite…)
Pablo Bustunduy Amador est secrétaire aux relations internationales de Podemos. Son article a été publié le 1er septembre 2015 dans publico.es : nous pensons qu'il garde son intérêt au lendemain des élections du 20 septembre et les éclaire utilement. Traduit de l'espagnol par Alberto Arricruz (Podemos Paris). L’issue de la crise…
Depuis de nombreuses années, le mouvement réformateur néolibéral démantèle point par point le programme du Conseil national de la Résistance (CNR). Ce programme du CNR étant la construction politique la plus avancée de l’histoire de France. 70 ans déjà ! Les résistances sont depuis principalement portées par le mouvement syndical revendicatif…