Réactions sur le numéro 880 : retraites & Europe

Reçu de Christian Arnaud Bonjour Evariste , Une fois de plus votre analyse est percutante et je vous remercie de ce texte publié dans Respublica du 29 juin , et surtout de l'étude sur les scénarios de sortie (UE et Euro). Salut et fraternité   Reçu de Alicia Deys Bonjour…

DEUX BATAILLES CENTRALES POUR LES PROCHAINS MOIS…

Après le mirage de l’assurance-chômage, se préparer à la bataille contre le projet des retraites Macron et contre les traités de l’Union européenne. Pendant que le nombre de chômeurs augmente lorsque l’on cumule les chômeurs des catégories A, B, C, D et E, les médias néolibéraux déclament que les chômeurs…

Combat laïque + combat social, encore et toujours

Agir en même temps sur la question sociale et la question laïque est un impératif catégorique (au sens de Kant) pour tout citoyen et salarié qui résiste au mouvement réformateur néolibéral - allié aux communautarismes et intégrismes ethniques ou religieux - et souhaite une alternative post-capitaliste. Bien sûr, la partie…

A propos des retraites et de la CSG

Reçu de Hugues Domergue Moi-même ouvrier et mon épouse employée, nous sommes de "jeunes" retraités, avec 44 années de cotisations pour chacun de nous deux. Nous avons des pensions qui sont dans la moyenne de la fonction publique, même si moi-même j'ai une retraite mixte privé-public, nos pensions respectives sont…

Pour nos retraites, merci Fillon, Macron et Hamon ! 

La DREES a publié une étude sur les effets des réformes des retraites entre 2010 et 2015 ((http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/er985.pdf)). Nous savions déjà que le mouvement réformateur néolibéral avait fait perdre à terme 20 points de retraite à cause de la réforme Balladur de 1993. Merci Fillon d'avoir soutenu Balladur ! Nous…

Fonds de pension et démographie

Les partisans des fonds de pension répètent que la « Répartition » dépend de la démographie en oubliant que la « retraite par capitalisation » en dépend tout autant. Sans citer à ce propos toutes les bourdes de Mme Parisot ou de M. Gattaz, du Medef, sur le sujet, celle…

Quel féminisme dans les luttes sociales d’aujourd’hui ?

Pourquoi les mouvements féministes ont-ils aujourd'hui moins d'audience chez les femmes ? Dans les années 1960-1970, les mouvements féministes ont eu un impact croissant, obligeant même les pouvoirs publics à légiférer et les représentants de la classe ouvrière à oublier les priorités natalistes qui furent les leurs avant-guerre. Une majorité de…

Meeting unitaire : Pour nos retraites, on lutte !

Mercredi 9 octobre à 19h30, 2 rue Japy, Paris 11e (Métro : Charonne ou Voltaire) Avec Verveine Angeli (Attac), Fatima-Ezzahra Ben-Omar (collectif féministes), Olivier Besancenot (NPA), Jean-Jacques Boislaroussie (Trait d’union FDG), Juliane Charton (Collectif jeunes - UNEF), Annick Coupé (Solidaires),Denis Durand (Fédération Finances CGT), Anne Féray (FSU), Gérard Filoche, Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Pierre Laurent (PCF), Jean-Philippe Magnen (EELV), Danielle Simonnet (PG). Trois ans seulement après la réforme Fillon, le gouvernement va proposer une nouvelle réforme…

Réforme des retraites : des mesures en trompe-l’oeil pour les femmes

Le gouvernement avait promis une réforme des retraites basée sur l’équité et qui réduirait les injustices. La fausse équité des mesures annoncées est pointée à juste titre par de nombreuses réactions à gauche, mais peu commentent les mesures à destination des femmes. Ces dernières sont pourtant très loin de répondre à l’objectif affiché tant elles sont marginales.
Selon le document du Premier ministre présentant la réforme (1)Dossier « Réforme des retraites : garantir notre système, corriger les injustices », 27 août 2013, trois mesures rendront le système plus juste pour les femmes : il s’agit de la validation de trimestres pour les petits temps partiels, la meilleure prise en compte de la maternité et la refonte des majorations de pension pour enfants. De quoi s’agit-il ? (suite…)

Une proposition bien peu étayée ! Pierre Gattaz Président du Medef : « Pour un système des retraites sans dogme, introduisons une dose de capitalisation »

Dans l’article qui suit, Pierre Mascomère démonte l’argumentation de Pierre Gattaz, nouveau président du Medef, qui reprend l’antienne du besoin de capitalisation pour “stabiliser” et “pérenniser” le système de retraites par répartition. L’argument de base implicite de P. Gattaz est que dans un système de répartition, les actifs paient les retraites de leurs contemporains, tandis que dans un système de capitalisation, ils paieraient pour eux-mêmes, que leur retraite serait une sorte de salaire différé mis en réserve dans une cagnotte. Cette idée, trop largement répandue, est totalement fausse, car le revenu ne se transmet pas dans le temps : dans un système de capitalisation, les placements sont dépensés en achats de titres (actions, bons du Trésor, etc.), titres qu’il faudra vendre au moment de la liquidation de la retraite : ce sont bien les actifs qui, en achetant ces titres, paieront les retraites du moment. La seule différence entre répartition et capitalisation est le mode d’acquisition des droits, dont dépend qui va payer, le salarié ou l’employeur. En effet, remplacer la cotisation sociale patronale par l’assurance du salarié à un fond de pension, revient à remplacer une partie du salaire socialisé par une dépense de salaire : le fond de l’affaire est la volonté de rogner la redistribution afin de diminuer encore la part salariale dans la valeur ajoutée et augmenter ainsi le profit. Suivant l’argumentation néo-libérale classique, P. Gattaz prétend que le chômage résulte de coûts salariaux excessifs et que la socialisation des revenus bloque l’activité, ce qui fragilise le système de protection sociale par répartition ; PM montre que techniquement c’est une mystification.
NDLR (suite…)

Retraites : appel à mobilisation maximale pour le 10 septembre 2013 contre le projet du gouvernement solférinien

C’est la première fois de notre histoire qu’un gouvernement de gauche décide de baisser le niveau des retraites et d’augmenter le nombre d’annuités.
1987, 1993, 1995, 2003, 2008, ce sont des gouvernements de la droite néolibérale qui ont décidé d’augmenter les dividendes des actionnaires et, en contre-partie, d’engager un processus de recul social sur les retraites.
(suite…)

Comprendre l’attaque 2013 contre les retraites

Comprenons d’abord qu’elle s’inscrit dans le droit fil des attaques ordolibérales que nous connaissons depuis le tournant de 1983. Mais ce trentième anniversaire le premier où tous les secteurs de la protection sociale (santé, famille, retraites, droit du travail, etc.) seront touchés et amoindris. Par ailleurs, cela se fera avec une violence inouïe compte tenu de l’importance des reculs sociaux opérés, et du fait que la droite et l’extrême droite sont en mutation culturelle (on l’a vu avec la vigueur des mobilisations contre le mariage pour tous) dans la voie d’un durcissement réactionnaire rarement atteint en France. Cette évolution redonne de la pertinence à l’analogie avec les années 30. (suite…)

Retraites : ils veulent faire pire que leurs prédécesseurs !

Dans notre dernière livraison, nous avons déjà stigmatisé le projet du Medef aujourd’hui largement soutenu par des membres du gouvernement concernant les retraites complémentaires Agirc et Arrco.

De son côté, le Conseil d’orientation des retraites (COR) est mobilisé. (1)Les rapports du COR : http://www.cor-retraites.fr/IMG/pdf/doc-1887.pdf et http://www.cor-retraites.fr/IMG/pdf/doc-1893.pdf

Son 11e rapport, avec pour titre « Retraites : perspectives 2020, 2040 et 2060 », lance le bal. Sur la base du scénario central démographique de 2010 établi par l’Insee et des perspectives économiques élargies par rapport à ses précédentes projections, le COR a imaginé trois scénarii économiques et deux variantes basées sur l’évolution du taux de chômage et de la productivité du travail à long terme.

(suite…)

Notes de bas de page

La destruction de la protection sociale solidaire continue

D’aucuns pouvaient penser qu’après la crise de 2007-2008, nos néolibéraux de droite au pouvoir en France allaient changer les fondamentaux de la politique économique. Rien n’y fit. Ensuite, depuis l’intensification de la crise de la dette, d’aucuns ont cru que les néolibéraux de gauche qui ont remplacé leurs collègues de droite allaient annuler les politiques d’austérité en changeant le logiciel de la politique. Pire, ils persistent et signent en accélérant les politiques néolibérales. (suite…)

La bataille des retraites 2010, une étape sur le chemin de l’émancipation

Il faut donc faire mûrir notre expérience pour vaincre demain

Cet éditorial est une contribution au débat du mouvement social. Les dirigeants néolibéraux vont continuer, accélérer, durcir leur offensive contre les salariés, les citoyens et les peuples sur l’ensemble des dossiers sociaux et politiques. Nous devons donc tirer les leçons de cette dernière expérience pour savoir mieux résister demain et pour préparer la contre-offensive après-demain vers une politique alternative. (suite…)