Il est temps pour la gauche de réfléchir à sa stratégie

Le 9 mai 2005 est une première irruption du réel dans le spectacle politicien. Mais cette césure ne suffit pas. Pas plus que la nécessaire critique du social-libéralisme. Il faut étudier les conditions d’émergence d’un bloc majoritaire du peuple pour la transformation sociale. Pour cela, travailler à la convergence politique des couches moyennes, des couches populaires (ouvriers-employés) et des « sans » du lupenprolétariat est une priorité. Regarder le fossé s’accroître entre les couches populaires et les partis de gauche n’est pas très réjouissant. D’où la nécessité du texte ci-dessous pour le débat. (suite…)

Le Grand Orient refuse d’initier les femmes : retour sur l’analyse de la franc-maçonnerie

La franc-maçonnerie existe depuis près de 3 siècles. Elle est née en 1717 à Londres consécutivement à la décision de 4 loges de créer la Grande loge de Londres. Cette décision philosophique et progressive advient dans une ambiance de guerre civile religieuse et de reconstruction de Londres suite à l’incendie qui ravagea la plus grande ville du monde de l’époque à la fin du 17ème siècle.

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France : La gauche minoritaire, le non de gauche en progression

Abstention élevée

L’abstention élevée, lors des dernières élections européennes, symbolise le fait que de nombreux citoyens, tant français qu’européens, ne sont pas persuadés que les résultats de cette consultation vont répondre aux nouveaux besoins liés à la crise du capitalisme. Plus de 60% de votants à la première élection des européennes en 1979, près de 60% s’abstiennent aujourd’hui !

Si l’idée européenne peut encore avoir un sens, il faudra bien un jour rompre avec cette Europe de l’argent, de la concurrence, du chômage, du communautarisme et de la privatisation. (suite…)

Le 7 juin, votons pour une Europe sociale et démocratique: votons pour le Front de Gauche !

La situation actuelle est un contexte de crise. Une crise face à laquelle le gouvernement, après les échecs de sa politique exclusivement à destination des puissants, est dans le déni. Une fois de plus, le libéralisme montre son aberration en tant que système de pensée : seul le déni du réel permet aux tenants du libéralisme de regarder le monde. (suite…)

Face à la montée de la contestation, la solution est de s’en prendre aux corps des individus

Jeudi 14 mai, 74 gaziers et électriciens sont placés en garde à vue après s’être rendus au siège de l’Union Nationale des Employeurs des Industries Gazières (UNEMIG) pour demander l’ouverture de négociations salariales. Ils seront relâchés quelques heures plus tard. Cet événement n’est pas anodin, il stigmatise un tournant dans la gestion de la crise et de ses conséquences. Face à la situation sociale qui ne cesse de se dégrader, la tension monte. Dans la lignée de ses maitres à penser (Thatcher, Reagan et les néoconservateurs néolibéraux), le gouvernement de Nicolas Sarkozy tente le déni pur et simple de la crise. « Il n’y a pas de crise sociale » peut-on entendre ! tout juste financière… et un peu économique…. (même si le pays est en récession depuis l’automne dernier).
Manque de chance, l’effet placébo ne suffit pas pour améliorer le quotidien des 3000 nouveaux chômeurs qui pointent chaque jour en plus, et des millions d’employés du libéralisme que l’on presse et l’on serre quotidiennement dans d’un système capitaliste qu’ils n’ont pas choisi et qui fait d’eux ses esclaves, qu’ils soient cadres ou non. Notons que l’Allemagne a tiré ses derniers jours le premier prix du « déni de crise » : à savoir la suspension des dettes jusqu’en 2015 ! Formidable ! Elles n’existent tout simplement plus ! Et la bourse Allemande a salué la nouvelle par une très belle remontée… (suite…)