L’écologie : un refus des Lumières ?

L’objectif de cet article n’est pas de créer une polémique inutile et stérile mais simplement de soulever une ambiguïté intellectuelle présente au sein de l’écologie politique. En effet, une très grande majorité des écologistes militants, et non pas seulement ceux engagés en politique, refusent le libéralisme non seulement économique mais…

Tunisie. Bochra Belhadj Hmida : « pas de démocratie sans l’égalité totale entre les hommes et les femmes »

Notre journal militant, ReSPUBLICA, poursuit sa campagne de solidarité avec le peuple et les démocrates tunisiens dans la révolution qu’ils viennent de déclencher dans leur pays, et qui s’est soldée en premier lieu par la fuite du président dictateur, Zine al Abidine Ben Ali.
Bochra Belhadj Hmida, figure de proue du féminisme en Tunisie a accepté de répondre de Tunis à nos questions, afin de mieux faire connaître à nos lecteurs la lutte des femmes tunisiennes et les enjeux actuels quant à leurs droits.
(suite…)

Ouvrons la boite de Pandore !

Mais pas n’importe comment. C’est pour cela que nous étions réunis samedi dernier pour construire une vraie réflexion, un vrai débat sur la laïcité, pour monter un projet de loi clair face aux faux laiques en embuscade, de la droite et de l’extrême droite, prêts à détourner l’universalité de cette laïcité, ciment de notre République qui, bien que mise à mal, sera restaurée dans le cadre de la VIème. (suite…)

Apprendre à faire la guerre

Lorsque Jacques Chirac supprima le service militaire, on vit s’opposer, comme souvent, les progressistes (que cette décision réjouissait) et les républicains (qui, au contraire, la déploraient). Les premiers considéraient le service militaire comme une obligation liberticide et abrutissante, les seconds, comme l’un des creusets où pouvaient encore se transmettre les « valeurs » républicaines. Il n’était pas interdit d’être plus pragmatique : on pouvait craindre la disparition du service militaire au seul motif que c’était un moyen d’apprendre à faire la guerre. (suite…)

La suppression des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire: Une mesure injuste et inefficace

Le mercredi 15 septembre 2010, le Parlement avait adopté définitivement la proposition de loi voulue par Nicolas Sarkozy et Luc Chatel, et présentée par le député UMP Eric Ciotti prévoyant la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire. Les décrets d’application sont maintenant publiés. (suite…)

L’héritage des parents collatéraux en islam : une spoliation

Il faut savoir qu’en islam, l’inégalité en matière d’héritage ne consiste pas seulement au fait que la femme reçoit la moitié de la part impartie à l’homme. Cette inégalité consiste également en plusieurs autres dispositions tout aussi iniques et scandaleuses : entre frères et sœurs, entre conjoints, entre enfants biologiques et enfants « adoptif » (1)Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article).(suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article).

La crise est derrière nous qu’ils disent. Pas si sûr !

La bourse remonte, les entreprises du CAC40 retrouvent des profits records et les traders touchent de nouveau des primes colossales, nous sommes donc sortis de la crise nous font croire les médias. Et ce n’est pas le gouvernement qui va démentir préférant jouer de la méthode Coué alors que les effets du « plan de relance » s’estompent. (suite…)

Algérie : halte a l’arbitraire et au piétinement des droits des femmes

Un colloque international, organisé par quelques associations féministes algériennes agrées par l’Etat sur le thème : « Stop à la violence : les droits des femmes maintenant » devait se tenir ce 25 novembre à Alger.

Ce colloque a été interdit par les autorités algériennes le jour de son ouverture dans le mépris le plus total sans qu’aucune raison n’ait été avancée officiellement.

Cette nouvelle atteinte aux libertés fondamentales de réunion et d’expression est le marqueur d’un autoritarisme politique qui foule aux pieds le droit des citoyens et fait dans l’excès de zèle et le cynisme lorsqu’il s’agit de celui des FEMMES ? (suite…)

La bataille des retraites 2010, une étape sur le chemin de l’émancipation

Il faut donc faire mûrir notre expérience pour vaincre demain

Cet éditorial est une contribution au débat du mouvement social. Les dirigeants néolibéraux vont continuer, accélérer, durcir leur offensive contre les salariés, les citoyens et les peuples sur l’ensemble des dossiers sociaux et politiques. Nous devons donc tirer les leçons de cette dernière expérience pour savoir mieux résister demain et pour préparer la contre-offensive après-demain vers une politique alternative. (suite…)

Qui est Strauss-Kahn ?

L’actualité abonde de sujets. Les acteurs politiques et les évènements défilent. Un clou chasse l’autre, comme dit le proverbe. On oublie vite. Et les médias en tous genres en font chaque jour l’illustration. Or, depuis quelques temps, ces médias nous abreuvent d’articles et de sondages de nature à nous convaincre que Dominique Strauss-Kahn, s’il est candidat aux présidentielles, a toutes les chances de battre Sarkozy. Sans jamais nous rappeler ce qu’il a fait quand il était ministre de Jospin et ce qu’il fait à la tête du FMI. Bien entendu. (suite…)