Zone euro : les défauts sont inévitables
1.- Le montant total des dettes des pays en danger du « sud » de la zone euro est bien plus élevé qu’on ne le croit
1.- Le montant total des dettes des pays en danger du « sud » de la zone euro est bien plus élevé qu’on ne le croit
Devant l’apathie de nos concitoyens, le découragement gagne parfois ceux qui maîtrisent relativement certains domaines essentiels et qui constatent et dénoncent les dégradations qui les affectent. Les évènements récents (scandale du Médiator, l’accident nucléaire au Japon) démontrent pourtant qu’il conviendrait d’accorder quelque attention aux manifestations des « lanceurs d’alerte » (c’est le terme à la mode pour qualifier ceux qui expriment leurs inquiétudes et cherchent à informer des dangers qui nous guettent). (suite…)
Ce texte est publié avec l’accord de l’auteur qui tient à signaler aux lecteurs qu’il a été produit pour le Conseil Scientifique d’Attac.
NDLR
Le Danemark est aujourd’hui le premier pays au monde à avoir adopté une politique énergétique officielle planifiée globale de réduction drastique de sa consommation énergétique. (suite…)
Des élections professionnelles à la SNCF ont maintenu la CGT comme la première organisation et de loin de l’entreprise. (suite…)
Sous Chirac, la droite néolibérale organisait ses contre-réformes régressives sur l’essentiel en répondant positivement à quelques revendications de certains syndicats en contrepartie d’un accord de ces mêmes syndicats sur la contre-réforme régressive légèrement amendé. (suite…)
La vague de contestation que vivent actuellement un certain nombre de pays arabes entraînera-t-elle nécessairement une amélioration de la condition de la femme ? (suite…)
À l’heure où la situation semble désespérée à la centrale de Fukushima, que le nombre des victimes n’est pas encore connu et que des centaines de milliers de personnes subissent encore les conséquences d’une catastrophe naturelle sans précédent, l’UFAL tient à apporter tout son soutien au peuple japonais. (suite…)
Madame Chérifa Bouatta est en Algérie, professeure de psychologie à l’université d’Alger, membre d’une association de psychologue, la SARP, et directrice de la revue, Psychologie. Elle est aussi membre, depuis les années 1980, de l’association, Défense et promotion des droits des femmes. Cette association revendique l’égalité totale des droits entre les hommes et les femmes. Mais pas seulement, parce que l’expérience des autres pays leur a montré l’insuffisance de l’égalité juridique. C’est pour cette raison qu’elle estime qu’il leur faut être vigilantes, car les pouvoirs politiques en place, peuvent facilement brader les droits des femmes, lesquelles sont partie prenante de tous les mouvements sociaux et politiques, qui traversent leurs pays, en l’occurrence l’Algérie. Enfin, Madame Bouatta est également membre du récent Observatoire national contre les violences faites aux femmes, en Algérie. (suite…)
Qui n’a pas compris que le Front National sert de « diable de confort » ? Comme la fable antidémocratique du « vote utile » ne marche plus on avance par tous les moyens le danger lepeniste et pour le contrer qu’il faudrait voter UMP ou PS ! Mais c’est jouer avec le Feu : la république et la démocratie ne peuvent être à la merci d’un tel mouvement dont on connaît les origines, les méthodes et la fonction. (suite…)
Aurélien Bernier sort beaucoup de livres. Beaucoup donnent des informations, voire des idées, mais peu explorent de nouveaux chemins pour l’émancipation. Son livre (1)Aux Editions mille et une nuits (4euros). est de cette dernière trempe. (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | Aux Editions mille et une nuits (4euros). |
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Henriette Zoughebi, élue communiste, vice-présidente du conseil régional d’Île-de-France, est une des conceptrices de l’exposition « L’égalité, c’est pas sorcier ! ». (suite…)
Après l’écroulement du communisme soviétique, la parenthèse de l’enthousiasme contre la raison raisonnante, ouverte par la révolution russe, est refermée. Non pas que nous critiquons la prise du pouvoir d’octobre 1917, car il n’y avait plus de pouvoir et Vladimir Ilitch Oulianov alias Lénine a eu l’intelligence tactique de le ramasser (ou plutôt de convaincre la direction du parti bolchevique qu’il fallait le ramasser). Mais cette parenthèse, commencée en début 1918 lorsque le nouveau pouvoir a décidé la dictature (dissolution de la Douma parce que le résultat ne lui convenait pas, militarisation des syndicats proposée par Léon Davidovitch Bronstein alias Trotski, etc.) s’est achevée par un stalinisme de triste mémoire. Ajoutons l’engouement pour la Chine maoïste jusqu’à la découverte de la réalité du régime sans protection sociale conséquente ; puis le régime albanais ainsi que la Corée du Nord devenus des nouvelles coqueluches, etc. (suite…)
Tout au long du mois de mars, de nombreuses manifestations sont organisées pour célébrer le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Ce 3 mars 2011, s’est tenue au Palais du Luxembourg, une conférence de presse de Shoukria HAIDAR, Présidente de NEGAR, association en soutien aux femmes Afghanes, sur le thème « Un an après la Conférence Internationale de Londres sur l’Afghanistan, où en sont les droits des femmes afghanes dans le contexte de mise en œuvre du « processus de réconciliation » avec les taliban ? (suite…)
Des deux côtés de l’échiquier politique, les remises en cause de la laïcité se multiplient. Derrière sa critique du multiculturalisme, le président Sarkozy vise en fait essentiellement les citoyens issus de la culture musulmane, comme si une culture particulière empêchait par nature de vivre en République. À gauche, le « Manifeste pour une écologie de la diversité », publié dans Libération il y a quelques jours, est lui aussi un texte effarant. Sous prétexte de « sauver la laïcité et la République », selon les mots mêmes de E. Benbassa, E. Joly et N. Mamère, il procède à des amalgames insupportables, confondant la laïcité avec ses ennemis. Ses auteurs devraient dénoncer l’imposture par laquelle la droite la plus réactionnaire met en œuvre l’analyse du Choc des civilisations, portée par les ultra conservateurs américains à la suite de S. Huntington. Au lieu de cela ils l’accusent d’être à l’origine du repli identitaire prôné par B. Hortefeux et M. Le Pen. Il faut dénoncer le mensonge du Front National, annonçant en façade un virage laïque pour mieux souffler en réalité sur les braises de la xénophobie. La laïcité est incompatible avec toute forme d’intolérance. Elle n’est soluble ni dans l’ultra nationalisme, ni dans l’extrême droite. (suite…)
Dans sa dernière livraison, ReSPUBLICA a publié un article de Stéphane François intitulé : « L’écologie : un refus des Lumières ? ». Dans son titre, l’auteur fait part d’un doute qui l’aurait saisi : et si l’écologie, même dans sa dominante de gauche, était conservatrice, opposée aux Lumières, antimoderne, voire réactionnaire (et pour finir terroriste). Stéphane François dit souhaiter qu’on ne se méprenne pas sur ses intentions, que son propos n’est pas polémique mais qu’il croit avoir remarqué « une ambiguïté intellectuelle présente au sein de l’écologie politique ». La remarque nous paraît être de pure rhétorique, puisqu’il contribue, par son propos, à jeter un discrédit total sur l’écologie politique, que de maigres nuances ne suffisent pas à lever. (suite…)
Nos concitoyens ressentent et, de plus en plus, expriment leur inquiétude pour leur protection sociale contre la maladie et, plus largement, pour leur santé.
Des associations d’usagers s’engagent dans une résistance à la politique de désagrégation de nos structures sociales.
Si une alternative politique veut être crédible, elle doit clairement se déterminer pour rétablir ce droit fondamental. (suite…)
Nous sommes face aux événements qui secouent le monde arabe comme Emmanuel Kant face à la Révolution française. En voyant la jeunesse tunisienne défiler avenue Bourguiba pour défendre la laïcité, mais aussi les cairotes fêter, place Tahrir, la chute du régime de Moubarak, nous ne pouvons pas ne pas éprouver cette « sympathie d’inspiration qui frise l’enthousiasme » que Kant disait ressentir au spectacle de « la révolution d’un peuple plein d’esprit ». (suite…)
Après la Tunisie, l’Egypte et le Yémen sont en ébullition, faisant naître l’espoir de l’instauration de sociétés démocratiques enfin respectueuse des droits des citoyens. (suite…)
On peut se demander ce qui justifie, toujours à l’approche de grandes échéances électorales, ce retour dans l’arène politique du débat sur l’immigration. On se trouve alors confronté à des campagnes visant à désigner les immigrés comme les responsables de nombre de problèmes rencontrés par notre pays.
Aucune donnée statistique ne prouve que le « niveau » des populations immigrées sur notre sol soit tel que la société française ne pourrait plus jouer son rôle d’intégration.
En 2003, 4 300 000 immigrés résidaient en France Métropolitaine soit environ 7,4 % de la population, 100 000 étaient entrés sur notre territoire grâce au dispositif du regroupement familial. Ce « niveau » est le même depuis 25 ans et représente l’un des plus bas d’Europe. (suite…)