Opinion : La crise financière va rebondir
Au comité exécutif national du Parti communiste français
Au bureau national du Parti de gauche
Paris, le 21 septembre 2009
Chers Amis, Chers Camarades,
Notre Front de gauche arrive à un moment important.
Depuis la Fête de l’Humanité, des dizaines de milliers d’hommes et de femmes, qui s’étaient repris à espérer en l’affirmation d’une gauche digne de ce nom, s’interrogent sur notre capacité – et notre volonté – d’affronter conjointement les échéances politiques et sociales qui s’annoncent, de concrétiser l’engagement solennel que les uns et les autres avons pris au soir du 7 juin : poursuivre, élargir, enraciner la démarche qui nous a réunis. (suite…)
La commission « Mesure de la Performance Économique et du Progrès Social », dite commission Stiglitz, vient de rendre son rapport.
Un bref aperçu s’impose sur les conclusions qu’elle rend. (suite…)
Le 9 mai 2005 est une première irruption du réel dans le spectacle politicien. Mais cette césure ne suffit pas. Pas plus que la nécessaire critique du social-libéralisme. Il faut étudier les conditions d’émergence d’un bloc majoritaire du peuple pour la transformation sociale. Pour cela, travailler à la convergence politique des couches moyennes, des couches populaires (ouvriers-employés) et des « sans » du lupenprolétariat est une priorité. Regarder le fossé s’accroître entre les couches populaires et les partis de gauche n’est pas très réjouissant. D’où la nécessité du texte ci-dessous pour le débat. (suite…)
S’efforcer de ressusciter l’économie de la planète tout en réagissant au changement climatique soulève une question épineuse : les statistiques sont-elles de bons indicateurs des mesures à prendre ? Dans un monde axé sur la performance, les chiffres ont pris une importance accrue : ce que l’on mesure affecte nos actions. (suite…)
éd. Raison d’Agir, Parid
Pour Frédéric Lordon, cette crise est un démenti aux prétentions cardinales de la doctrine néolibérale : l’autorégulation des marchés et l’allocation optimum des ressources. Il en veut pour preuve les nombreuses crises financières et monétaires qui ont secoué les économies capitalistes, toutes les deux années et demie en moyenne, durant ces deux dernières décennies. (suite…)
Oui, il est possible de le dire : la crise a bon dos ! Elle est le prétexte à tout. Et en cette rentrée, il est même possible de dire qu’elle est opportune tant les décisions et les directions poursuivies par les tenants du néolibéralisme n’ont pas bougé d’un iota !
Un seul slogan des médias à l’échelle internationale : « La crise est surmontée, la confiance revient, nous avons agit beaucoup plus vite qu’en 1929, la fin de la crise est proche« . Pourtant, seul l’effondrement bancaire et financier de septembre 2008 est stoppé grâce aux fonds publics et à l’épargne populaire. (suite…)
Alors que la crise mondiale poursuit sa lente, mais irrésistible progression, il est un fait notable : la ligne néolibérale reste et perdure (pas de pause estivale ! ). Et pour cause : tout système hégémonique poursuit sa logique propre et perdure jusqu'au bout de lui-même, au point de se…
Ce 22 juin a lieu le premier discours de Nicolas Sarkozy devant l’ensemble des parlementaires français convoqués à Versailles. (suite…)
« La crise, c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître« . Antonio Gramsci
En juillet prochain, la crise dite des « subprimes » aura déjà deux ans. Ses conséquences pour les peuples sont dramatiques : 2008 a été une année de « stagflation », c’est-à-dire de stagnation des PIB sur quasiment l’ensemble de la planète, doublée d’une inflation massive des matières premières et des produits agricoles ; 2009 sera une années de dépression marquée par une déflation liée à la crise de la demande qui existe depuis septembre dernier et l’effondrement du système financier mondial. (suite…)
Le groupe "L'Homme parle" met la crise en musique : à écouter sur leur page MySpace.
(éd. Syllepse, Paris, 2009)
Nicolas Béniès traite dans son ouvrage, Petit manuel de la crise financière et les autres… , des causes proches et lointaines de la crise financière qui sévit actuellement dans les grands pays capitalistes et de ses conséquences sur l’économie réelle. Selon notre auteur, cette crise est également celle de l’idéologie libérale dans sa croyance aveugle dans le fonctionnement autorégulé des marchés. (suite…)
La revue l’Histoire (n° de mai) rappelle les circonstances de l’entrée du « peuple souverain » sur la scène politique avec la Révolution française, quelques distinctions utiles entre le peuple abstrait et le peuple concret, son inscription définitive comme communauté morale et entité politique dans la République et dans tout système politique démocratique. (suite…)