15 octobre 2011 : grande victoire pour les Indignés
Depuis février 2003, c’est la première fois qu’un appel à une action internationale à une date déterminée rencontre un tel écho. (suite…)
Depuis février 2003, c’est la première fois qu’un appel à une action internationale à une date déterminée rencontre un tel écho. (suite…)
L’affaire Persépolis n’en finit pas de créer des remous en Tunisie. A une semaine d’élections censées représenter l’aboutissement du processus révolutionnaire, une partie de la jeunesse révolutionnaire se mobilise comme au bon vieux temps et remet ça. Celle-là même qui avait été à l’avant-garde du combat contre la censure ayant mené à terme à la chute du régime. Cette fois sa cible est double : les autorités judiciaires et leur tentation réactionnaire, ainsi que l’ordre moral qui a survécu à la dictature. (suite…)
Le 4 octobre, les Ministres des Finances français et belge ont annoncé conjointement leur décision d’intervenir pour sauver la banque Dexia, la plus grande entité financière en termes d’actifs en Belgique. Cette annonce a fait suite à des mois de rumeurs après les plus importantes pertes de l’histoire de la banque, plus de 4 milliards d’euros, entre les mois de mai et d’août 2011. C’est le deuxième sauvetage de Dexia après le sauvetage de 2008 au cours duquel la France et la Belgique avaient injecté chacun plus de 3 milliards d’euros pour racheter ses actions, ce à quoi il faut ajouter des garanties étatiques des crédits pour une valeur de 150 milliards d’euros (1)Voir, “France, Belgium Pledge Dexia Help Amid Breakup Talk”. (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | Voir, “France, Belgium Pledge Dexia Help Amid Breakup Talk” |
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L’exécution de Troy Davis cette nuit soulève, à juste titre, l’indignation. Son cas est exemplaire : malgré les doutes nombreux qui pèsent sur la thèse de sa culpabilité, la sentence a été non seulement prononcée mais encore exécutée. D’un côté le doute, de l’autre une certitude (dont on peut penser “raisonnablement” qu’elle est mal fondée) dont les effets sont meurtriers et irréversibles – dont les effets sont irréversibles parce que meurtriers. Le problème de la peine de mort est ainsi concentré de manière exemplaire et tragique. Mais un autre cas d’exécution capitale, contemporain de celui de Troy Davis, est peu, sinon pas du tout, commenté : celui de Lawrence Brewer. On l’apprend de manière subreptice, comme si son cas était honteux. (suite…)
En Libye, le coup d’État programmé et la guerre du pétrole écrasent les libertés du peuple, les batailles claniques s’exacerbent et les droits des femmes s’éloignent : la charia, la revoilà. (suite…)
La crise ouverte à l’été 2007 et qui a entraîné, suite à la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008, le krach bancaire et financier de l’automne 2008, suscite bien des commentaires et des propositions de solutions, de la part, tant des économistes que des partis politiques. (suite…)
Lucette Larribère Hadj Ali vient de publier aux éditions du Tell, à Blida, près d’Alger, un ouvrage intitulé, Itinéraire d’une militante algérienne : 1945-1962. (suite…)
Chérifa Kheddar, lauréate du prix 2008 des droits humains de l’International service, est la porte-parole de l’Observatoire des violences faites aux femmes (Ovif). Dans l’entretien qui suit, elle s’exprime sur le phénomène des violences à l’égard des femmes en Algérie et les raisons de la création de l’Ovit. (suite…)
Après Tunis, Le Caire, Benghazi, Damas et Madrid, c’est au tour des Israéliens de se révolter. Avides d’un changement de priorités sociales, économiques et politiques, les jeunes sont descendus dans la rue pour faire entendre leurs voix. (suite…)
Alors que la crise est née aux Etats-Unis en 2007, l’impact sur l’Union européenne (UE) a été beaucoup plus violent que sur les institutions politiques et monétaires états-uniennes. En fait, la crise qui secoue la Zone euro n’est pas une surprise, elle est un avatar des deux principes qui régissent…
Nazim Mekbel est le fils cadet du journaliste-chroniqueur, Saïd Mekbel, assassiné en décembre 1994. Il vit en France depuis cette date. Il a durant plusieurs années, milité au sein de différentes associations socio- culturelles ayant une relation avec l’Algérie. Il est aussi membre du Festival international de la Bande dessinée d’Alger (FIBDA). Il a créée, il y a quelques mois, l’association Ajouad, Algérie, Mémoires, pour honorer la mémoire des victimes du terrorisme islamiste en Algérie, et dont il est le président. (suite…)
CNRI – « Notre devoir à nous, parlementaires français, est de relayer ce combat que mène de peuple iranien pour sa liberté. Nous, députés de gauche comme de droite, faisons avec vous, avec Maryam Radjavi et pour l’Iran, le pari de la démocratie et de la laïcité », a déclaré Jean-Pierre Brard à Villepinte le 18 juin. (suite…)
Asma Guenifi vient de publier un ouvrage intitulé, Je ne pardonne pas aux assassins de mon frère, aux éditions Riveneuve, à Paris. (suite…)
[Edit du 22/9/11 : dans le cadre des discussions actuelles à l’Onu, nous republions notre position sur la question d’un Etat Palestinien, même s’il semble que nos espoirs, quant à la proclamation d’un Etat avec toutes ses prérogatives, serons déçus. Nous reviendrons dans le numéro 664 de ReSPUBLICA sur les conséquences de ce qui aura été décidé à l’Onu. NDLR]
Le journal ReSPUBLICA, journal de gauche, républicain, laïque et féministe, salue et appelle à soutenir l’initiative de l’Autorité palestinienne qui vise à la reconnaissance de la Palestine comme un État souverain et membre des Nations-Unies à l’Assemblée Générale de septembre.
(suite…)
Une partie de la direction d’Attac a commis un texte attaquant la «démondialisation» et les «démondialisateurs», publié sur Mediapart. Ce qui pourrait n’être qu’affaire d’opinion et de sain débat prend une tournure déplaisante en raison des méthodes de ces auteurs. Attaquant tous azimuts, proférant de graves accusations, mais sans citer le…
L’économiste français, François Chesnais, traite dans son ouvrage, les Dettes illégitimes (1)François Chesnais : Les Dettes illégitimes, quand les banques font main basse sur les politiques publiques, éditions Raisons d’agir, Paris, 2011 : quand les banques font main basse sur les politiques publiques, du thème des dettes publiques des pays européens de la zone euro, et de la nécessité de leur annulation. Et pour cause ! Ces dettes ont souvent été contractées à des fins ou dans des conditions fort douteuses. Elles ont pour cette raison acquis les surnoms peu glorieux de « dettes odieuses » ou de « dettes illégitimes ». Les pays du Sud sont eux aussi confrontés, depuis les années 1980 et 1990, à ce type de dettes. (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | François Chesnais : Les Dettes illégitimes, quand les banques font main basse sur les politiques publiques, éditions Raisons d’agir, Paris, 2011 |
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L’ancien pilote d’avion et instructeur de pilotage algérien, Lotfi Raïssi, vient de publier un ouvrage où il raconte comment, dans la nuit du 21 au 22 septembre 2001, sa vie a basculé dans un cauchemar. Vers 3h30, une escouade de policiers, armés de fusils d’assaut, envahit son appartement de la…
Madame Amina Lotfi est Consultante en Genre et Développement, et directrice d’un bureau d’étude et de recherche en Développement social à Rabat, au Maroc. Elle a adhéré, en 2001, aux instances dirigeantes du Comité de soutien à la scolarisation des filles en milieu rural au Maroc. Elle est, depuis février 2009, vice-présidente du bureau de Rabat, de l’Association démocratique des femmes marocaines (ADFM), et depuis quelques mois, présidente nationale par intérim de cette association. (suite…)
Jean-Luc Mélenchon, investi candidat du Front de gauche, estime qu’en prenant une décision exceptionnelle, le PCF est « fidèle aux seuls intérêts du peuple ». (suite…)
Hélène Cuenat, dans ses Mémoires, la Porte verte (1)éditions Bouchène, Paris, 2001., cite Didar Fawzi Rossano, parmi les six résistantes pour l’indépendance de l’Algérie, qui s’étaient évadées, en février 1961, de la vieille prison pour femmes de la Roquette (aujourd’hui rasée, et située alors entre le cimetière Père-Lachaise et la Mairie du 11e à Paris.
D’après l’auteur de cet ouvrage, le nom de jeune fille de la résistante égyptienne est Diane Rossano, son prénom est Didar, Fawzi c’est celui de son premier mari, colonel parmi les officiers libres égyptiens, avec Nasser, puis diplomate.
Ces militantes y étaient emprisonnées, ainsi que plusieurs autres résistantes algériennes et françaises, parce qu’elles appartenaient soit au Front de libération nationale algérien, comme les deux Algériennes de naissance, Zina Harraïgue et Fatima, soit au réseau Jeanson, comme les trois militantes françaises, condamnées à 10 ans de prison chacune : Micheline Pouteau, Jacqueline Carré et Hélène Cuenat, militant du PCF, soit au Réseau de Henri Curiel (communiste juif égyptien), comme Didar Fawzi Rossano. (NDLR). (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | éditions Bouchène, Paris, 2001. |
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