Sans débat public, Macron a engagé la France dans l’austérité jusqu’en 2027

Avec les contraintes de l'Union européenne, le budget d’un État est davantage préparé avec les instances communautaires qu’avec la représentation nationale. Mais alors que l'Europe néolibérale exigerait une politique économique d’austérité... le gouvernement français, incapable de la mettre en place par crainte des luttes sociales, fait des hypothèses irréalistes.

Lire la suite à propos de l’article Sans débat public, Macron a engagé la France dans l’austérité jusqu’en 2027
Photo du siège de la Commission européenne à Bruxelles

Vers un prochain krach financier

Même si on ne peut pas « faire bouillir les marmites de l’avenir » selon la formule de Friedrich Engels, on peut dire que les mêmes causes produiront les mêmes effets dans un système donné mais à une échéance non connue. La crise des crédits hypothécaires de 2007-2008, de même nature que…

Le NHS britannique : une étude d’Oxford fait le lien entre austérité et surmortalité, les tories en furie

Source externe : http://www.grey-britain.net/2017/02/17/nhs-une-etude-doxford-fait-le-lien-entre-austerite-et-surmortalite-les-tories-en-furie/ De crise en crise, le secteur de la santé publique est plus que jamais en ébullition au Royaume-Uni. La mobilisation des syndicats de salariés et des professionnels de santé qui bénéficie du soutien du Labour Party se traduira par une manifestation nationale le 4 mars contre…

Hollande ne fait que continuer les politiques néolibérales de ses prédécesseurs depuis 40 ans

Quelle galéjade d’entendre ou de lire ici et là que la conférence de presse du président de la République a marqué un tournant majeur ! On nous refait le coup à chaque élection d’un nouveau président : le tournant Barre en 76, le tournant Mauroy en 82-83, le tournant Juppé en 1996, etc. Mais en réalité, chacun, après s’être fait élire sur un programme « en rupture » avec l’action du précédent pour revendiquer l’alternance et avoir joué l’alternative le temps de gratifier son électorat, revient aux choses sérieuses, dans la continuité du plan multi-décennal de restructuration néolibérale du capitalisme. Les candidats sont tenus de proposer des programmes alternatifs pour capter les voix nécessaires à l’élection, et l’heureux élu va tenter d’appliquer le sien, mais, s’il n’est pas adapté aux réalités, il va vite devoir revenir à ce que permet la situation du pays. En période de croissance, il ne s’agit que d’accompagner le mouvement, on peut feindre de l’organiser ; mais en situation de crise, les lois du capitalisme définissent le fond de la politique économique, toujours le même : restaurer le taux de profit par la baisse du coût salarial, via la casse des services publics et de la protection sociale.
(suite…)

Tina et François, ou pourquoi l’austérité

Premier texte d'une série d'articles : « Tina, François, Jean-Luc et les autres : austérité ou relance ? » La prise de conscience progressive que l’austérité est en voie d’étendre la récession à l’UE tout entière a conduit les autorités européennes à faire preuve de quelque lucidité et à admettre que la réduction des déficits…

De pire en pire

Commençons par une bonne nouvelle : le mariage pour tous est passé ! Mais nous avons vu ce dont était capable la réaction : la connivence droite-extrême droite, la complaisance avec la violence des milices d’extrême droite, notamment religieuses. Ne nous y trompons pas : l’opposition au mariage pour tous est une première étape du rassemblement réactionnaire dans un pays où la gauche est minoritaire. Nous rappelons notre analyse du premier tour de la présidentielle de 2012 qui montre la gauche largement minoritaire et comment la victoire de François Hollande n’a été possible que parce la gauche s’est rassemblée et que les droites sont restés divisées. (suite…)

Appel des économistes pour une VIe République, contre la finance et l’austérité

L’affaire Cahuzac est révélatrice d’une République à bout de souffle. La défiance vis-à-vis des institutions et la conviction que les responsables politiques sont devenus impuissants face à la crise – quand ils ne sont pas corrompus – minent le régime et conduisent un nombre croissant de nos concitoyens à se réfugier dans l’abstention, voire, pour une partie, à rechercher des boucs émissaires et à adopter les discours ethnicistes de l’extrême droite. Les racines de cette situation touchent à la fois à la soumission des gouvernements à la logique du capitalisme financiarisé, à leur adhésion à une construction européenne qui se fait contre les peuples, à la nature antidémocratique des institutions de la cinquième République et à l’endogamie entre les milieux d’affaires et les hauts responsables au pouvoir. Aussi, le basculement de certains de ces responsables politiques dans la délinquance financière ou fiscale n’est pas la dérive personnelle de quelques moutons noirs, mais bien le prolongement logique du sentiment d’irresponsabilité et de toute-puissance qui habite cette nouvelle oligarchie politico-financière. Les appels à la morale individuelle et à plus de transparence ne seront donc qu’un emplâtre sur une jambe de bois si des mesures à la hauteur de la situation ne sont pas prises.

(suite…)

Nous vivons une époque formidable où tout devient possible !

Il était une fois les Trente glorieuses où tout était plus simple. Deux camps et quelques dissidences ici et là. Aujourd’hui, tout devient possible. Le meilleur comme le pire. L’inouï comme l’abject. Il y aurait de quoi remplir un livre. Et ces exemples sont pleins d’enseignements pour qui est en mesure de les décrypter. Voilà des sujets de réunions publiques qui rendraient plus sexy les initiatives d’éducation populaire ! Avis aux amateurs ! (suite…)

Après le choc démographique et le choc de compétitivité, à quand le prochain choc ordolibéral ?

Le système ordolibéral (variante européenne du néolibéralisme) est en crise profonde. Chaque rustine mise en place (voir les dernières mesures telles l’accord sur les dépassements d’honoraires ou la politique du « choc de compétitivité ») renforce la crise elle-même en précipitant notre pays vers la récession et l’austérité sans fin. Seule l’oligarchie voit ses intérêts défendus par ces politiques anti-sociales et austéritaires. (suite…)