Quand le sage montre la lune…

QUAND LE SAGE MONTRE LA LUNE, LE SOUMIS VOLONTAIRE REGARDE LE DOIGT.
UNE SEULE SOLUTION, LA RÉVOLUTION RÉPUBLICAINE !

Qu’est-ce qui est important pour les nouveaux chiens de garde officiants dans les médias : que Barack Obama et François Hollande puissent se faire des blagues d’un drôle : « Alors, tu n’as plus de cravate » ! Ça, c’est de l’information à la mode néolibérale.

Pourtant la « fête » est finie. (suite…)

Le CADTM dénonce la campagne de désinformation sur la dette grecque et le plan de sauvetage des créanciers privés

Plus de 85% des créanciers privés (banques, assurances, fonds de pension…) ont accepté jeudi soir de participer à la restructuration de la dette grecque en effaçant 107 milliards d’euros. Sur le papier, ces créanciers renoncent ainsi à 53,5% de leurs créances. Mais contrairement aux apparences, le CADTM affirme que cette opération est surtout une bonne nouvelle pour les banques grecques et européennes (principalement françaises et allemandes), pas pour le peuple grec à qui on promet de nouvelles détériorations de ses conditions de vie. (suite…)

Vers une nouvelle crise encore plus forte !

Dès l’été 2007, la crise des subprimes démarrait aux USA suite à l’accroissement phénoménal du crédit bancaire à taux variable comme substitut à la trop grande faiblesse des salaires directs et de l’assistance publique. Le 15 septembre 2008, Lehmann Brothers déposait le bilan et la menace d’un effondrement généralisé du système bancaire et financier mondial entraîna une croissance exponentielle de l’endettement public, celui-ci prenant la place de l’endettement privé. Comme rien n’a changé sur le plan institutionnel, la marche vers le défaut de paiement des États les plus fragiles fut alors engagée. La crise est donc pour bientôt ! (suite…)

Crise de l’Euro : début de la fin et fin du début

Début de la fin…

La fréquence des crises devient de plus en plus forte. Sept ans entre le krach de la bulle internet en 2000 et le début de la crise immobilière aux États-Unis à l’été 2007 qui s’est poursuivi par le krach bancaire et financier de septembre 2008. Après une relative accalmie, 2010 voit le ressaut de la crise et,depuis, les dirigeants du monde multiplient les rustines sur un modèle dépassé et jouent au « jeu de la patate chaude » pour transférer les dettes à leur voisin. (suite…)

2008, puis crise de la dette des États et maintenant faillite de DEXIA, et… que faire demain ?

Cette triple crise (économique, financière et de la dette publique) alimente les discours des uns et des autres. De nouveau, une banque importante, DEXIA (banque des collectivités locales), est en situation de faillite (voir l’article de Daniel Munevar du CADTM dans ce même numéro). (suite…)

Vers la fin du système ?

Après l’article paru dans le numéro 660 de votre journal ReSPUBLICA, une nouvelle accélération a eu lieu. Ce n’est plus seulement les pays du Sud de l’Europe qui sont touchés, mais les trois principales banques françaises (1)BNP, Société Générale et Crédit Agricole. Elles avouent posséder des créances sur la Grèce de respectivement de 5 milliards, 2,7 milliards et 600 millions d’euros. Mais combien sur le Portugal, l’Espagne et l’Italie ? Sans doute des dizaines de milliards au moins. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 BNP, Société Générale et Crédit Agricole

Dans quelle crise sommes-nous ? (3)

« La crise c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître »,
Antonio Gramsci

Comme chaque année au moins de juin, nous reprenons la plume pour tenter d’analyser une crise unique dans l’histoire du capitalisme. Une crise qui poursuit son évolution inéluctable en direction de la fin de l’ère du monopolisme financier et bancaire. La banque moderne, née en Italie au tournant des années 1500, est devenue le cœur du système. Rien ne lui échappe et les diverses autonomies économiques ou politiques ont progressivement disparu. Point d’orgue de ce processus : la globalisation achevée après la fin du bloc de l’est en 1989. Au sein de notre courant politique, depuis 1997, nous caractérisons cette période par le concept de « turbo capitalisme ». (suite…)

La crise est derrière nous qu’ils disent. Pas si sûr !

La bourse remonte, les entreprises du CAC40 retrouvent des profits records et les traders touchent de nouveau des primes colossales, nous sommes donc sortis de la crise nous font croire les médias. Et ce n’est pas le gouvernement qui va démentir préférant jouer de la méthode Coué alors que les effets du « plan de relance » s’estompent. (suite…)

Dans quelle crise sommes-nous ? (2)

« La crise c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître » Antonio Gramsci

Il y a un an, dans notre article de juin 2009, nous tentions de définir les caractéristiques profondes de la crise que nous traversions.
Nous insistions tout particulièrement sur son caractère systémique, c’est-à-dire que toute mesure visant à servir de panacée à la crise est en fait un accélérateur de la dépression. Dans cette conjoncture, les remèdes dits keynésiens n’avaient aucune chance de réussite, du fait en particulier du caractère hyper monopoliste du turbocapitalisme contemporain, et de l’imposition de « circuits longs » dans la production et la consommation des marchandises en dehors des espaces nationaux (contrairement aux années trente). (suite…)

Dans quelle crise sommes-nous ?

La crise, c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître“. Antonio Gramsci

En juillet prochain, la crise dite des « subprimes » aura déjà deux ans. Ses conséquences pour les peuples sont dramatiques : 2008 a été une année de « stagflation », c’est-à-dire de stagnation des PIB sur quasiment l’ensemble de la planète, doublée d’une inflation massive des matières premières et des produits agricoles ; 2009 sera une années de dépression marquée par une déflation liée à la crise de la demande qui existe depuis septembre dernier et l’effondrement du système financier mondial. (suite…)