L’islam politique

Texte publié en Janvier 2007 sur le site à l’Encontre

Quelle est la nature et quelle est la fonction, dans le monde musulman contemporain, des mouvements politiques qui se prétendent la seule vraie foi islamique ? En Occident, ces mouvements sont habituellement appelés «fondamentaliste islamique». Je préfère l’expression utilisée dans le monde arabe : «L’islam politique». (suite…)

En défense du Darwinisme

Publié sur le site du Parti de Gauche

Vous pouvez trouver plus d’information sur l’ouvrage cité dans cet article en allant sur le site “Science – Religion – Société” [NDR]

Dans quelques jours, sera célébré en France et partout dans le monde, le 150ème anniversaire de la première publication de L’Origine des espèces par le moyen de la sélection naturelle, ou la préservation des races favorisées dans la lutte pour la vie (traduction littérale du titre original en anglais). En effet, le 24 novembre 1859, à Londres, les 1250 exemplaires du premier tirage du livre de Charles Darwin étaient vendus dans la journée. (suite…)

Le communautarisme, un virus mortel pour la République

Une équipe de football composée de « musulmans pratiquants » refuse de jouer un match contre une autre formation dont les membres revendiquent leur homosexualité. L’information a créé un scandale. Entre les deux associations sportives, la rencontre risque fort bien de se dérouler dans l’enceinte d’un tribunal puisque l’équipe discriminée – c’est de cela qu’il s’agit – songe à porter l’affaire devant la justice et elle a raison. (suite…)

Les catégories fondamentales du capitalisme

Dans un article du Monde, daté du dimanche 4 octobre et lundi 5 octobre 2009, Sylvain Cypel exposait : « … par ailleurs, en 2008 la FDIC a dû, dans le cadre du plan de sauvetage financier, garantir 1 500 milliards de dollars de dettes “pourries” de ses adhérents », le FDIC étant la compagnie fédérale de garantie des dépôts bancaires américaine. Rappelons que le budget de l’État français est d’environ 400 milliards d’euros… La garantie portée ne repose donc sur rien de tangible. Comment la machine économique a-t-elle pu en arriver à ce point de rupture avec la réalité et l’entendement ? (suite…)

Valréas: la résistance populaire paye !

Une décision gouvernementale annulée par un tribunal après une campagne résistante organisée par le Comité de défense de l’hôpital de Valréas, par la municipalité et par le Collectif des jeunes mamans et largement soutenue par les habitants du bassin sanitaire, cela méritait d’être publié ! Même si ce n’est pas fréquent en ce moment, ce n’est pas la première fois, rappelez-vous Saint-Affrique en Aveyron et Die dans la Drôme ! (suite…)

Pierre Fréha : « Le système colonial en lui-même appelle des excuses… »

Pierre Fréha, écrivain d’origine algérienne, a bien voulu répondre à nos questions, à l’occasion de la publication de son dernier roman : la Conquête de l’Oued, aux Editions Orizons (l’Exil et le retour vers le pays perdu). L’auteur, qui a été, ainsi que sa famille, arraché à son pays, en 1962, à l’âge de 9 ans, a poursuivi ses études supérieures au lycée Henri IV de Paris et à l’Ecole normale supérieure. Il a été enseignant, consultant en marketing, journaliste, animateur d’ateliers d’écriture et conseiller littéraire. Il a écrit de nombreux ouvrages, dont six romans (Sahib, la Diva des ménages, Tournesol, etc.) Il est également dramaturge, et s’est vu décerner à ce titre le grand prix Paul Gilson 1989. Pierre Fréha s’apprête à publier dans les prochains jours et chez le même éditeur un recueil de cinq nouvelles, intitulé Vieil Alger, autour de la généalogie de la famille Cazès entre 1515 et 1830, pendant l’époque ” turque “. (suite…)

Le combat contre toute emprise du religieux sur le politique et pour la laïcité

Auteure de Ma vie à contre-Coran, pour son premier ouvrage, notre consœur Djamila Benhabib n’a pas écrit un roman mais un essai, son propre témoignage sur ce qu’elle a vécu en Algérie (Oran) aux pires moments (mais y en a-t-il eu de bons, depuis ?) et qui l’ont amené en 1994 à s’exiler avec sa famille en France, puis seule au Canada où elle réside actuellement. Alors qu’elle pensait avoir fui la barbarie islamiste, elle la retrouve rampante, utilisant la démocratie «pour mieux lui tordre le cou». (suite…)

La moraline comme opium du peuple

Chaque jour, le débat politique verse un peu plus dans cette moraline qui n’a que faire de la morale. Chaque jour, des voix s’élèvent pour grossir le concert de l’indignation collective. On s’indigne de l’affaire Clearstream, de l’attribution du prix Nobel, de la hausse du traitement du Président, de la fulgurante ascension de son rejeton, des pratiques sexuelles de Frédéric Mitterrand, de l’attirance de Polanski pour les jeunes filles pubères. A gauche comme à droite, on s’insurge, on pousse des cris d’orfraie, on désigne les coupables et les vertueux. Non seulement ce spectacle renforce l’idée que les hommes politiques sont “tous pourris“, voire “pervers“, mais il tend à faire croire que la politique est une affaire de bons sentiments. (suite…)

Penser « la sortie du capitalisme » est une nécessité pour l’avenir politique de la gauche

D’abord parce que nombre de signes de cette crise sont présents sous nos yeux : crises économiques et sociales dans tous les secteurs, mais également crise écologique majeure. Cette situation de dépression économique, engendre une remise en cause globale des fondements idéologiques de notre société, et par là même, elle provoque une crise individuelle au sens d’une perte des repères et des valeurs pour la construction d’une vie. La situation est donc différente de mai 68, et c’est bien la conjonction de ces diverses crises qui n’a rien d’un hasard et met en évidence la fin d’un cycle : le système n’est plus à même de créer du sens, quel que soit le niveau que l’on observe. (suite…)

Roman : la Conquête de l’Oued

Pierre Fréha, écrivain d’origine algérienne, vient de publier son dernier roman aux éditions Orizons : la Conquête de l’Oued (1) Paris, 2008 . L’auteur, sous le pseudonyme de Pascal Cazès, personnage central du livre et narrateur, décide d’entreprendre un voyage en Algérie, son pays natal, qu’il n’a pas revu depuis plus de quarante-quatre ans. C’est l’occasion pour lui de raconter le destin qui fut le sien ; un destin intimement lié à celui d’une communauté de près d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants, qui ont dû brusquement quitter leur pays lors de son indépendance en 1962. Il avait, quant à lui, 9 ans lorsqu’il en a été arraché. Il en rend responsable la colonisation de l’Algérie. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Paris, 2008