Entre République et Nation, pour une alternative de gauche !

Combien y avait-il de manifestants à la manifestation contre l’austérité ce 12 juin 2014 ? Guerre des chiffres bien sûr! Pour ReSpublica, de 40 à 50.000 personnes, calculé par deux compteurs selon la méthode des flux globaux. A comparer avec les 25.000 de la Préfecture et les 100.000 des organisateurs. Globalement la tonalité de la manifestation est une manifestation de colère contre celui pour qui ils ont voté massivement au second tour de la présidentielle : François Hollande.
Au départ, contacts « virils » entre les services d’ordre du PC et du PG. Ce qui n’empêche pas Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent d’encadrer le grec Alexis Tsipras,tête de liste européenne de la Gauche unie européenne (GUE) en tête de manifestation avec Olivier Besancenot près d’eux. Seul membre de l’aile gauche du PS présent, le professeur d’économie Liêm Hoang-Ngoc.
Plus tard, il reste principalement en tête de la manifestation Jean-Luc Mélenchon et Annick Coupé, leader de Solidaires alors que Pierre Laurent salue les manifestants en point fixe sur le trottoir au droit du gymnase Japy.
A l’arrivée, Jean-Luc Mélenchon et quelques dirigeants nationaux du PG saluent les manifestants, comme d’habitude, sur une estrade.
La plus belle ambiance et de loin fut sans conteste le moment où le cortège des postiers en grève et la compagnie de théâtre Jolie Môme nous font chanter, avec le metteur en scène au micro, différentes chansons engagées « C’est dans la rue que ça se passe », ou encore « ya basta , basta y ». Avec une attraction en prime, une comédienne sur un trapèze circulaire. Belle démonstration, bien rythmée dans la bonne humeur.
Ensuite, un cortège CGT. Les ballons et cortèges CGT 91,93,94, Filpac, UGFF étaient les plus visibles. Le cortège SNES-FSU était également bien visible. La majorité des militants PC et PG étaient dispersés dans la manifestation. Seuls ont été vu en cortège-bloc, les jeunes du PG, les JC. Ensemble et pour finir Alternative libertaire et le NPA.
A noter également une multitude d’associations diverses.
S’il y eut beaucoup de slogans contre l’austérité et pour une demande d’une meilleure répartition des richesses et montrant de la colère face à François Hollande, il n’y eut pratiquement pas de slogans pour la défense de la cotisation sociale pourtant fortement attaquée par la politique d’austérité et le pacte de responsabilité du Medef et du gouvernement.