Chérifa Kheddar : “Dans un Etat de droit les agresseurs répondent de leurs actes devant la société”

Chérifa Kheddar, lauréate du prix 2008 des droits humains de l’International service, est la porte-parole de l’Observatoire des violences faites aux femmes (Ovif). Dans l’entretien qui suit, elle s’exprime sur le phénomène des violences à l’égard des femmes en Algérie et les raisons de la création de l’Ovit. (suite…)

Nazim Mekbel : « Faire du 22 mars une journée nationale des victimes du terrorisme islamiste en Algérie »

Nazim Mekbel est le fils cadet du journaliste-chroniqueur, Saïd Mekbel, assassiné en décembre 1994. Il vit en France depuis cette date. Il a durant plusieurs années, milité au sein de différentes associations socio- culturelles ayant une relation avec l’Algérie. Il est aussi membre du Festival international de la Bande dessinée d’Alger (FIBDA). Il a créée, il y a quelques mois, l’association Ajouad, Algérie, Mémoires, pour honorer la mémoire des victimes du terrorisme islamiste en Algérie, et dont il est le président. (suite…)

Trains de nuit : une captivité à l’ombre des Aurès

Boualem Makouf, ancien membre des Combattants de la Libération, la branche armée du Parti communiste algérien, puis des réseaux du Front de libération nationale, suite aux accords en ce sens entre le PCA et le FLN des printemps –été 1956, vient de commettre aux éditions Bouchène, un livre, intitulé, Trains de nuit : une captivité à l’ombre des Aurès, et préfacé par l’historien, Mohammed Harbi.

Il ne s’agit pas à proprement parler d’une autobiographie, mais plutôt d’un témoignage sur les affres, subies pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie, par les combattants algériens, dans les geôles coloniales françaises, en particulier dans la tristement célèbre prison de Lambèse, située au cœur des Aurès, dans l’est algérien. L’auteur y a été incarcéré, de 1957 à 1961, avant d’être transféré en même temps que d’autres de ses frères de luttes, vers des prisons en métropole. Auparavant, l’intéressé avait passé une année environ (1956-1957) dans la prison de Barberousse, à Alger, alors autre haut des crimes d’État français en Algérie. (suite…)

Algérie. Chérifa Bouatta : la révolution arabe en cours « réfute la thèse des « spécifités », qui condamnaient nos peuples à vivre sous la dictature »

Madame Chérifa Bouatta est en Algérie, professeure de psychologie à l’université d’Alger, membre d’une association de psychologue, la SARP, et directrice de la revue, Psychologie. Elle est aussi membre, depuis les années 1980, de l’association, Défense et promotion des droits des femmes. Cette association revendique l’égalité totale des droits entre les hommes et les femmes. Mais pas seulement, parce que l’expérience des autres pays leur a montré l’insuffisance de l’égalité juridique. C’est pour cette raison qu’elle estime qu’il leur faut être vigilantes, car les pouvoirs politiques en place, peuvent facilement brader les droits des femmes, lesquelles sont partie prenante de tous les mouvements sociaux et politiques, qui traversent leurs pays, en l’occurrence l’Algérie. Enfin, Madame Bouatta est également membre du récent Observatoire national contre les violences faites aux femmes, en Algérie. (suite…)

Afghanes ou Algériennes : un seul combat !

Tout au long du mois de mars, de nombreuses manifestations sont organisées pour célébrer le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Ce 3 mars 2011, s’est tenue au Palais du Luxembourg, une conférence de presse de Shoukria HAIDAR, Présidente de NEGAR, association en soutien aux femmes Afghanes, sur le thème « Un an après la Conférence Internationale de Londres sur l’Afghanistan, où en sont les droits des femmes afghanes dans le contexte de mise en œuvre du « processus de réconciliation » avec les taliban ? (suite…)

Le vent de la contestation, pour le changement et la démocratie, souffle sur l’Algérie

Comme on s’y attendait, le pouvoir algérien, sourd et aveugle, mais aux abois, a répondu par la répression aux revendications d’une partie de l’opposition, organisée au sein d’une Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD). Il s’agit du Rassemblement pour la Culture et la démocratie (social-démocrate), du Parti pour la laïcité et la démocratie (issu de la mouvance communiste du Parti de l’avant-garde socialiste), du Mouvement démocratique et social (issu de la même mouvance communiste) , du Parti socialiste des travailleurs (trotskiste), du Comité de citoyens pour la défense de la république (courant républicain, principalement issu ou en lien avec une partie du pouvoir), du PLG, de plusieurs syndicats autonomes, majoritairement ceux de l’enseignement, d’associations féministes, d’anciens ministres, de citoyens… (suite…)

Appel au rassemblement pour la démocratie en Algérie

Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie en Algérie – Coordination France Le 12 février 2011 à 11H, les Algériennes et les Algériens manifesteront à Alger à l’appel de la Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie en Algérie (CNCD), pour exiger : Le changement et la démocratie…

Algérie : halte a l’arbitraire et au piétinement des droits des femmes

Un colloque international, organisé par quelques associations féministes algériennes agrées par l’Etat sur le thème : « Stop à la violence : les droits des femmes maintenant » devait se tenir ce 25 novembre à Alger.

Ce colloque a été interdit par les autorités algériennes le jour de son ouverture dans le mépris le plus total sans qu’aucune raison n’ait été avancée officiellement.

Cette nouvelle atteinte aux libertés fondamentales de réunion et d’expression est le marqueur d’un autoritarisme politique qui foule aux pieds le droit des citoyens et fait dans l’excès de zèle et le cynisme lorsqu’il s’agit de celui des FEMMES ? (suite…)