Affaire Mila : pour un partisan laïque de la République sociale, la liberté de conscience doit être assurée !

Or la liberté de conscience implique son corollaire, la liberté d’expression, qui garantit que toute critique d’une idée ou d’une religion soit libre. N’est sanctionnée pénalement que l’incitation à la haine ou à la discrimination des personnes physiques en raison de leur origine ou de leur appartenance « à une ethnie, une nation, une race ou une religion ».

Donc la haine déversée sur Mila, les menaces de viol et de mort qui lui ont été adressées doivent être condamnées avec la plus grande énergie. Le silence du gouvernement est un premier scandale.

Et les propos de la ministre en marche arrière, Belloubet, contre la liberté de conscience, du procureur de Vienne (38) qui a ouvert une enquête préliminaire contre Mila et du délégué général du CFCM qui a déclaré en substance « elle l’a cherché, elle assume », doivent être combattus de façon radicale. Deuxième scandale !

Par contre, que l’on soit d’accord ou pas avec la formule de Mila « l’islam, c’est de la merde », elle a le droit de le dire car cela fait partie de sa liberté de conscience et d’expression. D’ailleurs, la justice a classé sans suite la demande d’enquête préliminaire du procureur de Vienne et heureusement.

Mais l’affaire Mila ouvre un troisième scandale scandale, celui de l’obligation pour elle de se déscolariser pour assurer sa sécurité face à ces harceleurs sexistes et homophobes. Alors que fait le gouvernement ? Rien ou pas grand-chose. Pour nous, tout mineur a le droit à une instruction et une éducation.

Et le quatrième scandale est la mise aux abonnés absents de la plupart des responsables de gauche et des écologistes sur ces trois premiers scandales. Cela les rend inaptes à représenter la majorité des Français ! Voilà pourquoi, nous avons lancé l’appel « Combat laïque-Combat social, fédérer le peuple » (www.combatlaiquecombatsocial.net) : pour rassembler les partisans laïques de la république sociale.