Le Corbeau et le Paon, une fable Dédié aux militants de classe de la CGT ainsi qu’aux défenseurs de la Francophonie

Source : http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/le-corbeau-et-le-paon/

Nomination « in extremis » de Thierry Le Paon à un poste prestigieux de « défense de la langue française » par le gouvernement PS finissant.
Triple pied de nez à la CGT, à la classe ouvrière et à la langue française répudiée par l’oligarchie…

Plus soucieux d’orner sa cage

Que de garder la basse-cour,

Un Paon consacrait ses jours

A redorer son plumage…

Pourtant, sur le poulailler,

L’Aigle brun cerclait sans cesse ;

Et tout un peuple en détresse

De terreur piaillait, piaillait…

Assoupi, le coq gaulois

Laissait l’Oiseau de parade,

Encensé par des pintades,

Courtiser l’Oiseau de proie.

Un Corbeau jaloux du Paon

Et friand de bons fromages

Canardait de commérages

Un devis d’appartement :

« O  Paon qui faites la roue

Lorsque le prolo végète,

Pour vos tapis, vos moquettes,

Passez voir chez Saint-Maclou ! »

Dès lors, exploitant l’aubaine,

L’Aigle fond sur les oisons,

Crochant poussins, canetons,

Oiseau bleu, oiseau d’ébène !

***

Lutt’  des places, tours de faux culs

Ouvrent la brèche aux rapaces ;

Combats de classe et de masse

Valent mieux que coups tordus !

EPILOGUE,  février 2017

Sous les coups de l’anglo-ricain

Notre langue agonisant,

Il fallait bien qu’un Le Paon

Picorât son dernier grain,

Moquant la classe ouvrière

Par ce choix compromettant ;

Quant au parler de Molière

Qu’il crève, il a fait son temps !