Du point de vue de l’oligarchie capitaliste, tout se passe à merveille !

Entre 2008 et 2011, si l’on considère la masse globale des revenus en France, les 10  % les plus pauvres ont perdu environ 150 millions d’euros, alors que les 10  % les plus riches se sont enrichis de 18 milliards ((http://inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1156&id_groupe=9&id_mot=130&id_rubrique=1)). L'oligarchie jubile ! Bien sûr, pour en arriver là,…

Hollande-Valls ou l’accélération de la politique du Medef

En fait, la Bérézina des municipales n’a entraîné l’exécutif que dans l’accélération de la politique dictée par le Medef tant il est persuadé de la doctrine de Margaret Thatcher : « Il n’y a pas d’alternative au néolibéralisme » . Après les simagrées ridicules de l’aile gauche du PS, le retrait politicien  d’EELV, il ne restait plus au Premier ministre que de faire un discours schizophrène dont l’ambiguïté était palpable dès le début de sa présentation. Appliquant à la lettre, la règle du Cardinal de Retz devenu vertu théologale chez les néolibéraux de droite comme de gauche : « On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment », nous avons eu affaire dès la  première phrase de la déclaration du Premier ministre à un sommet inégalé de l’ambiguïté : « Trop de souffrances, pas assez d’espérance, telle est la situation de la France ». (suite…)

Méfaits de la dioxine : un film à voir

Samedi 22 mars 2014 à 14 h, au cinéma La Clef, 34 rue Daubenton, Paris 5e (Métro : Censier-Daubenton) Vietnam : Agent Orange, une bombe à retardement, un documentaire de Thuy Tien Ho et Laurent Lindebrings - 2012, 57’, produit par Collectif Orchidées et Orange DiHoxyn. Quarante ans après les derniers épandages,…

1675-2013 : les « bonnets rouges » de Bretagne sont de retour

Comme en septembre 1675, une « goutte d’eau a fait déborder le vase », c’était hier des taxes pour financer la guerre contre la Hollande [sic !], c’est aujourd’hui l’écotaxe, destinée à financer l’infrastructure financière. Comme en septembre 1675, la révolte bretonne est sans doute annonciatrice d’une révolution en gestation. Car une « analyse concrète de la situation concrète » montre que le mal est plus profond. Fermeture d’une myriade de PME avec des licenciements à la clé dans des bassins d’emplois mono-activité, crise de la filière agro-alimentaire avec effet d’entraînement en amont sur l’agriculture elle-même, pauvreté, misère et déclassement sont à l’œuvre en Bretagne. (suite…)

Lettre ouverte pour une transition énergétique en cohésion avec les besoins de la société

De façon convergente, certaines personnalités du « Débat national sur la transition énergétique » comme Bruno Rebelle ((B. Rebelle a été un pilote institutionnel « leader » du Débat national, après avoir été un responsable de l’ONG Greenpeace)), membre du comité de pilotage, n’acceptent pas que certaines des 15 recommandations issues des différents groupes…

Géothermie profonde versus gaz de schiste

NDLR – Notre ami le Pr de Larochelambert, qui a déjà fait profiter les lecteurs de ReSpublica de son expertise dans le passé, livre ici une comparaison très documentée sur ces techniques controversées.  Ses positions ne sont pas nécessairement celles de la Rédaction mais nous paraissent utiles pour alimenter le débat.

À travers le verrou de la fracturation hydraulique, la récente QPC (question prioritaire de constitutionnalité) transmise au Conseil d’État par le tribunal administratif de Cergy Pontoise le 21 mars 2013 à la demande de la compagnie pétrolière états-unienne Schuepbach [1] soulève indirectement la question de la géothermie profonde.
En effet, la compagnie texane remet en question la loi du 13 juillet 2011, en particulier son article 1er [2], interdisant la fracturation hydraulique en vue de la recherche ou de l’exploitation pétrolière ou des gaz de schiste(s) qui a conduit au retrait de ses permis de recherche sur le territoire français il y a deux ans.
Pour Schuepbach, cette loi serait anticonstitutionnelle au motif qu’elle serait « discriminatoire (atteinte au principe d’égalité) en ne concernant que la recherche d’hydrocarbures, liquides ou gazeux… » alors qu’elle serait autorisée pour la géothermie profonde [3].
Le 12 juillet 2013, le Conseil d’État, suivant la recommandation émise par son rapporteur public le 26 juin dernier, a transmis la QPC au Conseil Constitutionnel [4] qui devra se prononcer dans les trois mois suivants. (suite…)

Grandeur et décadence du capitalisme français (suite) : La Compagnie Générale d’Electricité – Episode n°3 : CEGELEC & Cie

On se souvient que dans l’épisode 2, le PDG d’ALCATEL, Serge TCHURUK, 2001 avait imposé à ALSTOM, dont il souhaitait se débarrasser, le rachat préalable de CEGELEC, qui était une filiale commune à ALCATEL, ALSTOM & GEC. ALSTOM voulant à son tour s’en délester, compte tenu des ses difficultés de…

Déchets nucléaires : que faire ?

À mesure que s'accumulent les stocks de combustibles irradiés et de déchets nucléaires provenant du cycle électronucléaire, des centres de recherche, des activités militaires, industrielles, médicales, la question du devenir de ces matières se pose aujourd'hui une acuité et une urgence d'autant plus grandes que certaines décisions doivent être prises…

Grandeur et décadence du capitalisme français : la Compagnie Générale d’Électricité. Épisode n°2

Résumé du premier épisode : La Compagnie Générale d’Électricité, apparue en France en 1898 est finalement scindée au bout d’un siècle tout juste en trois entités distinctes (ALSTHOM, CEGELEC, ALCATEL) après avoir connu un siècle de croissance ininterrompue et accompagné l’État dans le développement du secteur productif français. Ou en sont aujourd’hui les anciennes pépites de ce conglomérat qui, tout en soignant ses actionnaires, a tout de même traversé et servi trois Républiques ?

BILGER ou le (presque) fossoyeur d’Alsthom (source : la Bourse)

 Pierre BILGER, ENA, promotion Marcel Proust (1965-1967), inspecteur des finances, fut PDG d’Alstom de 1991 à 2003. Ses erreurs de management et de gestion ainsi que le désastre industriel intervenu dans le secteur des turbines conduiront la société au bord du dépôt de bilan. Comment a t-on pu en arriver là ? (suite…)

Arrêter Fessenheim, une décision vertueuse

Rejoignant certains employés CGT de la centrale nucléaire de Fessenheim dans un combat d'arrière-garde contre nature (politique), les trois députés de droite du Haut- et Bas-Rhin qui ont demandé ce mercredi 27 février 2013 au délégué interministériel Francis Rol-Tanguy de ne pas fermer la centrale n'hésitent pas à employer des…

Quel doit être notre objectif : croissance ou développement écologique et social ?

Est-ce que la croissance pour la croissance suffit au bonheur des hommes et des femmes de la planète ? Voilà la question que l’on se pose face au leitmotiv du nouveau président François Hollande. Cette question mérite d’être posée car c’est un mot-valise qui peut susciter des espoirs mais qui va surtout produire de la déception, et cela très vite. (suite…)

Enfin, l’écologie sociale comme programme politique !

Le rassemblement populaire du 18 mars 2012 à la Bastille n’a pas seulement révélé l’ampleur de la dynamique du Front de gauche. Il a également montré à quel point les dirigeants « historiques » d’Europe‐Ecologie­‐Les Verts (EELV) se fourvoient. Que les principaux responsables de cette organisation se prêtent au jeu des commentaires désobligeants n’est pas surprenant. Mais la teneur des réactions, par contre, mérite qu’on s’y attarde. (suite…)

Entretien avec Jean-Luc Mélenchon (5/5)

Voici les 2 derniers extraits de l’entetien exclusif qui a été accordé par Jean-Luc Mélenchon à la rédaction de ReSPUBLICA. Cette semaine il est question de services publics, protection sociale et planification écologique. Vous pouvez voir l’ensemble de l’entretien en cliquant ici : entretien avec Jean-Luc Mélenchon. (suite…)

Pourquoi il faut fermer Fessenheim

Alors que Nicolas Sarkozy vient de déclarer qu’il n’est pas question de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, nous vous proposons cet article de Thierry de Larochelambert. Nous souhaitons, avec cette première contribution, lancer un débat dans nos colonnes sur les différentes politiques énergétiques possibles. Bonne lecture, la rédaction.

Les deux conditions imposées à EDF par l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) pour le redémarrage du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim – renforcer le radier d’ici le 30 juin 2013 ; installer des refroidissements de secours avant le 31 décembre 2012 –, si elles représentent un coût et des contraintes importants pour l’exploitant, ne sont pas suffisantes et ne doivent pas cacher les risques que présenterait la remise en service pour dix années supplémentaires d’un vieux réacteur qui a divergé il y a près de 34 ans, ainsi que celle du second réacteur de la centrale. (suite…)