Tunisie et Egypte: La Religion comme cache-social
La tentation et les pressions sont grandes de suivre les grands médias et le « monde politique » dans une interprétation religieuses des événements de Tunisie et d’Egypte. (suite…)
La tentation et les pressions sont grandes de suivre les grands médias et le « monde politique » dans une interprétation religieuses des événements de Tunisie et d’Egypte. (suite…)
Malgré le regain de l’islamisme, les sociétés musulmanes les plus avancées, Iran, Turquie, Indonésie, Syrie, Tunisie, Maroc, Liban, Algérie, Bosnie et Républiques d’Asie ex-soviétiques, sont en voie d’achever la première phase de leurs révolutions sexuelles, enclenchées ces trois ou quatre dernières décennies. (suite…)
Notre journal militant, ReSPUBLICA, poursuit sa campagne de solidarité avec le peuple et les démocrates tunisiens dans la révolution qu’ils viennent de déclencher dans leur pays, et qui s’est soldée en premier lieu par la fuite du président dictateur, Zine al Abidine Ben Ali.
Bochra Belhadj Hmida, figure de proue du féminisme en Tunisie a accepté de répondre de Tunis à nos questions, afin de mieux faire connaître à nos lecteurs la lutte des femmes tunisiennes et les enjeux actuels quant à leurs droits. (suite…)
Serge Moati, journaliste et animateur de télévision, et français d’origine juive tunisienne, relate dans, Villa Jasmin (1)In Serge Moati, Villa Jasmin, roman, édition Fayard, Paris, 2003. Ce roman fut adapté au cinéma, Villa Jasmin, par son compatriote, le réalisateur, Férid Boghedir., son autobiographie romancée, un événement singulier qui eut lieu, au cours d’une conférence organisée, vers 1930, à Tunis, par l’Essor, une association culturelle de gauche, à laquelle son père, socialiste, libre penseur et laïque avait été convié. (suite…)
Notes de bas de page
| ↑1 | In Serge Moati, Villa Jasmin, roman, édition Fayard, Paris, 2003. Ce roman fut adapté au cinéma, Villa Jasmin, par son compatriote, le réalisateur, Férid Boghedir. |
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Les féministes et les démocrates algériens auront une pensée particulière, en ce 15 février 2011, envers leur camarade, femme de gauche et féministe, Nabila DJAHNINE, assassinée, le 15 février 1995, par les tueurs du Front islamique du salut. Elle avait trente ans. (suite…)
« Il faut que ceux qui veulent prier puissent prier, mais il faut aussi que ceux qui veulent boire l’apéro puissent boire l’apéro ». (suite…)
Plusieurs organisations féministes tunisiennes ont manifesté, samedi 28 janvier 2011, à Tunis, pour réclamer l’inscription de la laïcité et de l’égalité totale entre les hommes et les femmes dans la nouvelle Constitution de leur pays. (suite…)
Le Parti pour la Laïcité et la Démocratie (PLD) salue l’ensemble des citoyens qui ont répondu à l’appel à la marche pacifique du samedi 22 janvier 2011, initiée par le RCD et soutenue par notre parti. (suite…)
Le Canard Enchainé du 19 décembre 2011 a rapporté les propos de la ministre française Michelle Alliot-Marie qui a déclaré qu'en Tunisie « nous n’avons rien vu arriver. Ce sont les Américains qui ont pris les choses en main. Ils étaient convaincus que le maintien par la force du régime ne…
Il faut savoir qu’en islam, l’inégalité en matière d’héritage ne consiste pas seulement au fait que la femme reçoit la moitié de la part impartie à l’homme. Cette inégalité consiste également en plusieurs autres dispositions tout aussi iniques et scandaleuses : entre frères et sœurs, entre conjoints, entre enfants biologiques et enfants « adoptif » (1)Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article). … (suite…)
Notes de bas de page
| ↑1 | Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article). |
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La « révolution de jasmin » ouvre au peuple tunisien la voie de la démocratie et, au-delà, appelle le monde arabe à un choix décisif : laïcité ou islamisme. (suite…)
Tout est encore possible ! (suite…)
Nous nous réjouissons à Respublica, en premier lieu avec les républicains, les laïques, les syndicalistes et les féministes arabes, de la récente victoire du peuple et des démocrates tunisiens, ayant conduit à la chute de leur président-dictateur et maffieux, Zine el Abidine Ben Ali, après quatre semaines de manifestations populaires, promptement et efficacement relayées et impulsées par l’opposition démocratique tunisienne. (suite…)
Un colloque international, organisé par quelques associations féministes algériennes agrées par l’Etat sur le thème : « Stop à la violence : les droits des femmes maintenant » devait se tenir ce 25 novembre à Alger.
Ce colloque a été interdit par les autorités algériennes le jour de son ouverture dans le mépris le plus total sans qu’aucune raison n’ait été avancée officiellement.
Cette nouvelle atteinte aux libertés fondamentales de réunion et d’expression est le marqueur d’un autoritarisme politique qui foule aux pieds le droit des citoyens et fait dans l’excès de zèle et le cynisme lorsqu’il s’agit de celui des FEMMES ? (suite…)
En refusant l’arrêt des colonisations condamnées par le monde entier, Israël vient de démontrer, une fois de plus, qu’il n’obéit qu’à une seule loi, celle du plus fort, c’est-à-dire la sienne. Jamais un Etat, en dehors de l’Afrique du Sud de l’apartheid et de l’Amérique de George Bush, n’a à ce point méprisé le droit international depuis la fin de la seconde guerre mondiale. (suite…)
Pour la première fois dans l’Algérie indépendante, une formation politique, le Parti pour la Laïcité et la Démocratie (PLD), a rendu publique cet été une charte relative à la nécessaire instauration de la laïcité, en Algérie. Une charte qui vient à point nommé, tant méconnaissance et confusions de cet ordre institutionnel ou juridique sont grandes, même en France pourtant berceau de la laïcité. (suite…)
« Le Conseil de l’Europe a pour objectifs de favoriser en Europe un espace démocratique et juridique commun organize autour de la Convention Européenne des Droits de l’Homme et d’autres textes de reference sur la protection des droits individuels » (site du Conseil de l’Europe)
Le 7 octobre, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté la résolution 1763 (2010) instaurant « LE DROIT À LA CLAUSE DE CONSCIENCE PAR LE CORPS MEDICAL » A l’origine, cette Résolution devait faciliter la possibilité pour les femmes d’avoir recours à l’avortement en toute sécurité, en particulier dans les pays où le droit des femmes à la santé est entravé par l’interdiction de l’avortement. (suite…)
A en croire les grands organes écrits et visuels de prêt-à-penser médiatique, Dilma Rousseff, la candidate du PT brésilien aurait subi une quasi "défaite" en ne faisant que frôler la majorité absolue à la présidentielle avec 46,9% des votes contre ses adversaires « sociaux-démocrates» 32,6 % et « écologiste »…
L’acquittement des deux non jeûneurs de Ain El Hammam, le 05 octobre dernier, est à la fois un soulagement et en même temps une interrogation. (suite…)
par Akiva Eldar
Traduction ; Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant
Quelques rappels « douloureux » à Benjamin Netanyahou (comme ses fameuses « concessions » ?) , sous forme d’une lettre (ironique et fictive) de Mahmoud Abbas. (suite…)