Alerte : le soutien à l’Etat social baisse !

Depuis la crise de 2007-2008, la pauvreté s’est accrue en France. Le taux de pauvreté monétaire a atteint 14,3 % de la population en 2011. Il est intéressant alors de voir comment l’opinion publique a réagi à cette réalité. La sortie de l’enquête « Conditions de vie et aspirations » du CREDOC ((Note…

Ils avaient promis de s’inspirer de Jaurès

La politique économique et sociale de l’actuel gouvernement n’a rien de socialiste. Et son échec est patent. Mais le président de la République et le gouvernement s’obstinent dans leur idée d’« aller plus loin et plus vite dans les réformes ». Qu’en est-il de la politique scolaire ? (suite…)

Modulation des allocations familiales : la trahison du Gouvernement vis-à-vis des familles et de la Sécurité sociale

Communiqué de presse du 17 octobre 2014 Source : http://www.ufal.org/tout-sur-l-ufal/modulation-des-allocations-familiales-la-trahison-du-gouvernement-vis-a-vis-des-familles-et-de-la-securite-sociale/ Alors qu’il n’y a que 8 jours que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale a été présenté en Conseil des ministres et 3 jours qu’il a été discuté en commission à l’Assemblée nationale, chaque jour apporte…

Du point de vue de l’oligarchie capitaliste, tout se passe à merveille !

Entre 2008 et 2011, si l’on considère la masse globale des revenus en France, les 10  % les plus pauvres ont perdu environ 150 millions d’euros, alors que les 10  % les plus riches se sont enrichis de 18 milliards ((http://inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=1156&id_groupe=9&id_mot=130&id_rubrique=1)). L'oligarchie jubile ! Bien sûr, pour en arriver là,…

La Réforme des programmes scolaires : pour faire pire que la droite ?

C’est reparti. L’éducation nationale engage une énième refonte des programmes. Prévue par la loi Peillon de 2013, cette réforme suit de huit années celle imposée par  la loi Fillon qui devait, elle aussi, « bousculer le mammouth », comme disait Claude Allègre. Une réforme en profondeur de l’éducation nationale est-elle nécessaire ? Sans…

L’école aujourd’hui au service du néolibéralisme

Que de discours sur l’école repliés sur eux-mêmes comme si l’école se déployait indépendamment du système culturel économique et politique ambiant !  (1)En conclusion d’un rapport sur l’instruction primaire aux États-Unis, Ferdinand Buisson écrivait en son temps, que « l’école n’est pas une institution qui se puisse étudier à part et en soi comme un système de chemins de fer ou de télégraphes » !
Que de propositions de rustines pour enrayer tel ou tel mal de l’école ! Que de discours contre les politiques scolaires qui poursuivent les mêmes desseins que les politiques qu’ils contestent !
Comme d’habitude, insuffisance de l’analyse, confusion sur les causes et sur le rôle de l’école. Depuis trente ans, l’opposition RPR puis UMP versus PS est gangrenée par une pseudo opposition entre l’école néolibérale au service de l’employabilité défini par les patrons et le mouvement réformateur néolibéral de « gôche » qui est censé mettre l’enfant au centre de l’école.
Pour un citoyen de gauche, s’opposer à la première est simple car c’est le projet de la droite. Mais il est plus difficile de s’opposer à la seconde, car c’est la politique de la plupart des gauches y compris des pans entiers de l’Autre gauche.

La première politique revient à concevoir une école à plusieurs vitesses en fonction des besoins patronaux pour mieux exploiter les travailleurs. La deuxième est une école également à plusieurs vitesses mais basée sur un discours d’épanouissement de l’enfant, sur le communautarisme, le pédagogisme (2)Nous appelons pédagogisme, le refus de la liberté pédagogique des enseignants – au même titre que la liberté de prescription des médecins – au nom d’une pédagogie officielle décrétée par des « sciences de l’éducation » déconnectés des savoirs académiques. et la soumission aux forces de la société civile. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 En conclusion d’un rapport sur l’instruction primaire aux États-Unis, Ferdinand Buisson écrivait en son temps, que « l’école n’est pas une institution qui se puisse étudier à part et en soi comme un système de chemins de fer ou de télégraphes » !
2 Nous appelons pédagogisme, le refus de la liberté pédagogique des enseignants – au même titre que la liberté de prescription des médecins – au nom d’une pédagogie officielle décrétée par des « sciences de l’éducation » déconnectés des savoirs académiques.

Sortir des impasses idéologiques pour mieux réinventer l’école républicaine

Repenser l'école dans le cadre d'un projet de République sociale implique avant tout chose de sortir de l'impasse née de l'opposition entre défenseurs d'un « élitisme » scolaire perclus de positions de classe (y compris au sein d'une vieille gauche intellectuelle) et « pédagogistes » qui ne sont qu'une variante de réformateurs sociaux-libéraux dans…

Un « enseignement moral et civique » peut-il aujourd’hui se passer de laïcité et de valeurs républicaines ?

Le Conseil supérieur des programmes a publié en juillet son « projet d’enseignement moral et civique » pour l’école élémentaire et le collège. Il dévoilera  prochainement son projet pour le lycée. Cet enseignement tiendra une place névralgique dans l’école des prochaines années. Il concernera tous les citoyens ((Aux dernières nouvelles, la  consultation des…

Le 16 octobre, une grande journée d’action d’action de la CGT pour la défense de notre système de santé et de protection sociale

Depuis plusieurs années les lois de financement de la sécurité sociale ont instauré une politique d'austérité qui met à mal notre système de santé et de protection sociale. Le virage idéologique du gouvernement avec la mise en place du gouvernement Valls II va amplifier et aggraver cette situation. Depuis des…

La santé coûte trop cher… mais à qui rapporte-t-elle ?

A l'heure de l'accentuation des politiques d'austérités néolibérales, au moment même où la doxa médiatique fustige les dépenses publiques excessives, les OPA boursières des entreprises pharmaceutiques ne sont-elles pas financées par l'argent public ? « La santé n’a pas de prix »… mais elle a un coût, vieille rengaine qui s’ajoute à…

Le Conseil Constitutionnel casse le projet Hollande d’allègement des cotisations salariales

NDLR : Version revue par l'auteur de son texte "Le Conseil Constitutionnel casse le projet Hollande d'allègement des cotisations salariales ... et accélère la destruction du salaire socialisé" publié par l'UFAL. Le Conseil Constitutionnel a censuré le 6 août l'allègement dégressif des cotisations sociales salariées inscrites dans le PLRFSS (pacte…

Public/privé : un cas… d’école

NDLR - Jack Proult, président de la Fédération des œuvres laïques (FOL) de Maine-et-Loire, nous a adressé le témoignage suivant qui, s'il est local, nous a paru mériter d'être diffusé comme significatif du petit jeu auquel un gouvernement manquant de fermeté laïque peut être amené à se livrer sous couvert…

Santé publique : manipulation médiatique et augmentation des inégalités sociales de santé

Le trio Hollande-Valls-Touraine use d'une martingale éhontée en terme de communication. Pour cette « loi de santé » qui viendrait en discussion au Parlement début 2015, il décide de médiatiser quelques mesures sur lesquelles tout le monde est d'accord pour masquer l'aggravation pour les assurés sociaux des inégalités sociales de santé. Commençons…

Dégradation de la qualité et de la couverture des soins : deux textes

Tribune des Prs André Grimaldi et Jean-Paul Vernant « Réduire les dépenses de santé… en les privatisant » Le gouvernement a annoncé une réduction des dépenses de santé de 10 milliards d'euros, grâce à l’accroissement du recours aux médicaments génériques, au développement de la chirurgie ambulatoire et à une meilleure gestion hospitalière censée…

Co-officialité de tous les dangers – Libre opinion

Le groupe communiste à l’assemblée de Corse a voté comme un seul homme le rapport de l’Exécutif Territorial exigeant la co-officialité entre le Corse et le Français. Il y a quelques jours Paul Antoine Luciani défilait dans les rues d’ Ajaccio au nom de la paternité qu’auraient les communistes insulaires…