Municipales 2014

Bonjour, Je viens de prendre connaissance de votre article sur les municipales. Je lui trouve dans son approche politique, malgré une référence au secteur suburbain et rural, une vision très urbaine; Vous le savez certainement, mais 86,4 % des communes ont moins de 2 000 habitants. L'immense majorité des élus municipaux et…

6e rencontres « Actualité de la pensée de Marx et nouvelles pensées critiques »

Sous le titre « Demain le monde !? Horizons de civilisation », elles ont lieu les 4, 5, 6 et 7 décembre 2013 à l’Université Montesquieu (Bordeaux 4), Amphithéâtre « Manon Cormier », organisées par Espaces Marx Aquitaine (contact Espaces.MarxBx@Gmail.com – Tél : 05.56.85.50.96 – 07.85.61.25.04) On y note la contribution de notre ami Michel ZERBATO, "Pour…

Sens et non-sens des mobilisations protestataires en 2013 dans la perspective de la transformation sociale

Nous sommes dans une nouvelle phase des mobilisations contre les conséquences du néolibéralisme. Contrairement à la dernière déclaration de Jean-Luc Mélenchon, nous ne sommes pas en 1788 mais bien dans les années 30, avec une incapacité de l’oligarchie de résoudre la crise du capitalisme et la montée forte de l’extrême droite. Nous avons les mêmes contradictions au sein de la gauche qui n’ont été surmontées dans les années 30 que dans une courte période de quelques mois à partir de juin 1936. Ensuite, c’est bien la guerre 39-45 qui sauve le capitalisme en généralisant les normes de production américaines et de nouveaux modes de management générant des gains de productivité importants qui, associés à la forte destruction de capital, permettent les taux de profit élevés des Trente Glorieuses.

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Une saison au Congo, d’Aimé Césaire, mise en scène de Christian Schiaretti

 En collaboration avec l’association 0 de Conduite

C’est une pièce sur l’indépendance du Congo Belge (Kinshasa), actuelle République Démocratique du Congo, et l’assassinat de son vibrant Premier Ministre, Patrice Lumumba, six mois après sa nomination, en 61.
C’est un oratorio où domine la puissance du verbe et la dimension poétique d’Aimé Césaire, sur un plateau où plus de trente-cinq comédiens et musiciens – dont un groupe émanant du collectif burkinabé Béneeré et une quinzaine de figurants venant de l’agglomération lyonnaise -, développent un jeu d’une impressionnante intensité. (suite…)

Ne laissez pas le champ libre aux associations catholiques, soutenez les laïques !

ReSPUBLICA a décidé de relayer cet appel à adhérer à l’Ufal, car il faut que les républicains de gauche aient conscience que le combat laïque se joue aussi sur le terrain de la famille. La récente mobilisation de l’ensemble des réseaux catholiques contre l’ouverture du mariage aux couples homosexuels est venue le rappeler avec force : laisser le champ libre aux associations catholiques dans l’institution familiale (Unaf) est une erreur qui permet à ses mouvements réactionnaires de trouver un écho et des financements auprès des pouvoirs publics sans commune mesure avec leur poids idéologique réel dans la société.
La rédaction.
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Faut-il dissoudre le peuple ?

A écouter les commentateurs médiatiques aux ordres, et même certains militants politiques et syndicaux, sur l’élection de Brignoles ou sur la révolte des « bonnets rouges » en Bretagne, ne faudrait-il pas en effet se poser la question de Bertolt Brecht : « Ne serait-il pas plus simple de dissoudre le peuple » ?
Que se passe-t-il à l’élection de Brignoles ? Une partie significative des couches populaires habituées au vote à gauche choisit l’abstention. Elle en a assez de l’alternance sans alternative entre les néolibéraux de droite et de gauche alors que sa situation se dégrade. La droite ne mobilise pas. Le front pseudo-républicain de deuxième tour entre les néolibéraux de droite et de gauche ne fonctionne plus. Il n’y a pas de gauche de gauche sur place. L’extrême droite du FN, en embuscade, ramasse la mise.
Que se passe-t-il chez les « bonnets rouges » bretons ? Le refus de l’écotaxe n’a été que la « goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». Rien de plus. Nous avons dit dans notre dernière chronique d’Evariste tout le mal que nous pensons de cette écotaxe, qui n’est qu’une façon que de mettre du péage sur des routes gratuites, car le raisonnement capitaliste de la taxe qui fait changer les comportements n’est plus de mise. Cela n’est défendu que par les capitalistes verts.
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Vers un nouveau krach

Dormez, braves gens, l'oligarchie s'occupe de tout ! Elle s'occupe même de promouvoir l'idée que son but serait le retour de la croissance et de la prospérité. Un mensonge de plus. En réalité, son seul but est de se reproduire, et à cette fin elle doit faire se reproduire le…

1675-2013 : les « bonnets rouges » de Bretagne sont de retour

Comme en septembre 1675, une « goutte d’eau a fait déborder le vase », c’était hier des taxes pour financer la guerre contre la Hollande [sic !], c’est aujourd’hui l’écotaxe, destinée à financer l’infrastructure financière. Comme en septembre 1675, la révolte bretonne est sans doute annonciatrice d’une révolution en gestation. Car une « analyse concrète de la situation concrète » montre que le mal est plus profond. Fermeture d’une myriade de PME avec des licenciements à la clé dans des bassins d’emplois mono-activité, crise de la filière agro-alimentaire avec effet d’entraînement en amont sur l’agriculture elle-même, pauvreté, misère et déclassement sont à l’œuvre en Bretagne. (suite…)

De quoi Brignoles est-il le nom ?

Brignoles a un conseiller général d’extrême droite. La presse dominante et les hiérarques de la politique se déchaînent : pour les socialistes, c’est la faute de l’UMP (voir la déclaration du premier ministre, notamment) et pour l’UMP, c’est la faute des socialistes. Enfin, nous sommes bien avancés avec cette société du spectacle ! Toute la gauche s’est effondrée, y compris le candidat PC-Front de gauche.
Nous en avons indiqué les causes principales dans notre dernier éditorial. Depuis le résultat du deuxième tour, nous savons que nous entrons dans une nouvelle ère. Mais de quoi Brignoles est-il donc le nom ? (suite…)

Classes moyennes et conscience de classe

« Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience. » Marx, Avant-Propos à la Contribution à la critique de l'économie politique (1859) La chronique sur l’enjeu des classes moyennes, qui voulait ouvrir un débat sur la notion de…

Travailler le dimanche : quelques commentaires reçus

L'article Michel Zerbato publié dans le précédent numéro nous a valu une réaction intéressante, que nous publions in extenso, tant elle nous paraît être une bonne illustration de la manière dont « les conditions matérielles de la vie » déterminent la conscience de ceux qui n’ont pas le recul nécessaire pour s’extraire…

Pourquoi nous avons bien fait de publier le texte de P. Mascomère

Dans le numéro 727 de Respublica, nous avons publié un article de Pierre Mascomère qui voulait montrer la « formidable progression des dividendes ». Pour cela, il s’est appuyé sur des données de l’INSEE selon lesquelles la part des bénéfices des « sociétés non financières » distribués aux actionnaires était passée de un vingtième…

A propos des classes moyennes

Mme Geneviève Seyse (professeur retraitée de SES, Attac centre Essonne) nous indique qu'il lui « semble que dans l'analyse marxiste un des éléments facteurs des classes sociales, c'était la conscience de classe ? Il n'y a pas de conscience de classe chez les classes moyennes (intérêts divergents ), donc pour…

Meeting unitaire : Pour nos retraites, on lutte !

Mercredi 9 octobre à 19h30, 2 rue Japy, Paris 11e (Métro : Charonne ou Voltaire) Avec Verveine Angeli (Attac), Fatima-Ezzahra Ben-Omar (collectif féministes), Olivier Besancenot (NPA), Jean-Jacques Boislaroussie (Trait d’union FDG), Juliane Charton (Collectif jeunes - UNEF), Annick Coupé (Solidaires),Denis Durand (Fédération Finances CGT), Anne Féray (FSU), Gérard Filoche, Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Pierre Laurent (PCF), Jean-Philippe Magnen (EELV), Danielle Simonnet (PG). Trois ans seulement après la réforme Fillon, le gouvernement va proposer une nouvelle réforme…

Travailler le dimanche : d’une contradiction entre travailleur et consommateur et de l’affaiblissement des normes sociales

« Après la décision du tribunal de commerce de Bobigny ordonnant à quinze magasins des chaînes Castorama et Leroy-Merlin de fermer le dimanche, le Medef n’a pas hésité : « Quadruple peine pour le pays », a tranché son président, Pierre Gattaz, car elle pénalise les consommateurs, les salariés, les entreprises et l’emploi. » (1)Le Monde.fr 27 septembre, « Le débat sur le travail dominical et nocturne prend une tournure politique ».
Aussitôt, la candidate parisienne NKM embraye, entre hypocrisie et naïveté : « étendre », et non « généraliser », l’ouverture dominicale « permettrait de créer au moins dix mille emplois supplémentaires ». Et propose dans la foulée d’autoriser le travail nocturne , « dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente » précise le député F. Lefèvre.
Pas en reste, Le Figaro surenchérit : « Libéraliser l’ouverture dominicale pourrait créer jusqu’à 100.000 emplois » ! Ce chiffre, largement repris dans les médias, provient d’une étude menée aux Pays-Bas, selon laquelle l’extension de l’ouverture dominicale aurait créé des emplois car le temps de shopping a augmenté et les consommateurs ont dépensé plus. Pour la France, le président du Cercle des économistes et chef économiste chez Rothschild, Jean-Hervé Lorenzi, élargit même le raisonnement à l’ensemble de la population: « Les Français ont la capacité de consommer plus, en puisant dans leur abondante épargne. Il faut leur en offrir la possibilité en ouvrant davantage les commerces. » (2)Le Figaro.fr du 28 septembre. Certes, ce sont des emplois de seconde zone, aurait-il pu continuer, mais ne vaut-il pas mieux travailler mal payé, que ne pas travailler et être assisté ? L’alliance patrons-économistes de marché joue sa carte à fond, c’est logique. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Le Monde.fr 27 septembre, « Le débat sur le travail dominical et nocturne prend une tournure politique ».
2 Le Figaro.fr du 28 septembre.

Un engagement prometteur…

NDLR - Nous publions intégralement ce courrier reçu de Malik (16 ans) à titre de témoignage et parce que son auteur ne peut qu’être encouragé à développer ses analyses et à en tirer des conclusions encore plus vigoureuses qu’un simple appel à l’audace auprès du Président de la République... Je…