La Révolution Prolétarienne a 100 ans(1)Elle a suspendu sa parution pendant la Seconde Guegre mondiale pour ne pas se soumettre la censure du gouvernement de Vichy et… pour des raisons évidentes de sécurité ! !
Voici des extraits du premier article publié après la Seconde guerre mondiale.
[La revue] veut fournir aux travailleurs les moyens de construire leur propre opinion, d’édifier leur propre jugement, de déterminer librement et volontairement les conditions de leur action autonome… […] Nous ne demandons pas aux travailleurs qui nous liront de «croire en nous » et de nous suivre. Nous leur demandons, aujourd’hui comme hier, de « croire en eux » et de suivre les décisions de leur propre conscience…
Le ton est donné, cette revue fait partie de notre camp « lutte de classes » et auto-organisation.
Cette revue essentielle du mouvement syndical — lutte de classe — est toujours vivante et active. Elle est actuellement trimestrielle et animée par des syndicalistes de la CGT, de la FSU et SOLIDAIRES.
Crée en 1925 par des syndicalistes exclus du PC (dont ils avaient été fondateurs pour certains), cette revue, tout d’abord « syndicaliste communiste », puis « syndicaliste révolutionnaire », est aujourd’hui référencée « fondée par Pierre Monatte »(2)www.maitron.fr, www.archivesautonomies.org, https://revolutionproletarienne.wordpress.com/..
Pour les jeunes générations, il n’est pas inutile que le courant syndical — incarné par cette revue — se caractérise de plusieurs façons. Syndicalisme révolutionnaire : luttes au quotidien et perspectives de transformation révolutionnaire de la société ; le refus de l’Union sacrée et la Guerre de 14 ; débats quant à l’unification syndicale ; féminismes ; très rapidement regards critiques sur l’Union soviétique ; l’antifascisme chevillé au corps ; la révolution espagnole, mai juin 36 en France ; anticolonialisme ; la Guerre d’Algérie ; l’Internationalisme ; la Chine ; la laïcité ; l’autonomie du syndicalisme, la politique syndicale, etc.
Cette revue a été souvent « en avance » sur le mouvement syndical, non pas en tant qu’avant-garde éclairée, mais, aujourd’hui comme hier, en tant qu’espace de débats et d’échanges entre syndicalistes de terrain.
Espace ouvert à différentes personnalités qui y prirent la parole : des syndicalistes « connus ou pas » (Monatte ; Rosmer, Marthe Bigot, Ida Mett et tellement d’autres…), mais aussi des personnalités comme : Albert Camus, Ante Ciliga, Daniel Guérin, Jean Maitron, Marceau Pivert, Victor Serge, Boris Souvarine, Simone Weil(3)« La nôtre » ! enseignante, philosophe qui alla travailler en usine dans les années 1930.. Impossible de toutes/tous les nommer.
Pour en savoir plus, il faut acheter et le lire de toute urgence, le livre qui vient de lui être consacré(4)https://www.syllepse.net/la-revolution-proletarienne-_r_64_i_1104.html.. Il est aussi vivement recommandé de s’abonner à la revue trimestrielle(5)https://revolutionproletarienne.wordpress.com/., animée par un « noyau »(6)Référence à la vie de la revue que je vous laisse découvrir. de syndicalistes.
Notes de bas de page
↑1 | Elle a suspendu sa parution pendant la Seconde Guegre mondiale pour ne pas se soumettre la censure du gouvernement de Vichy et… pour des raisons évidentes de sécurité ! |
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↑2 | www.maitron.fr, www.archivesautonomies.org, https://revolutionproletarienne.wordpress.com/. |
↑3 | « La nôtre » ! enseignante, philosophe qui alla travailler en usine dans les années 1930. |
↑4 | https://www.syllepse.net/la-revolution-proletarienne-_r_64_i_1104.html. |
↑5 | https://revolutionproletarienne.wordpress.com/. |
↑6 | Référence à la vie de la revue que je vous laisse découvrir. |