Une fois encore Michel Onfray est indécent A propos du décès de Fidel Castro

Léon Landini signe cette lettre ouverte envoyée au journal Le Point, et non publiée à l’heure où ReSPUBLICA la met en ligne, de la façon suivante : « Officier de la Légion d’Honneur, médaille de la Résistance, grand mutilé de guerre, suite aux tortures endurées pendant mon arrestation et mon internement à la Gestapo » et indique : Prière de bien vouloir transmettre cette lettre au « philosophe ». On se rappellera que Léon Landini est un témoin important du film de Gilles Perret « Les Jours heureux » sur le programme du Conseil national de la Résistance.
Léon Landini a publié, aux éditions Delga,
Réponse à Michel Onfray et autres textes sur la Résistance et l’engagement (164 p.) dont nous rendrons prochainement compte. La Rédaction 

Une fois encore Michel Onfray se conduit comme un vil individu. Il est vrai que cela est une habitude chez lui.
Toutefois, le plus scandaleux c’est qu’il se trouve toujours un média pour lui ouvrir les portes qui lui permettent ainsi de vomir toute sa bile, dès qu’à l’horizon il voit apparaître un peu de rouge.

Cette fois-ci c’est le journal Le Point du 27 novembre 2016, qui ne se valorise pas lui-même en lui ouvrant toutes larges ses colonnes  afin de permettre à cet ignoble individu de salir la mémoire de Fidel Castro.
Mais faut-il s’étonner que Le Point, qui a mené campagne pour Thatcher-Fillon et qui, au printemps dernier, comparait la CGT à …. Daesch, ait accueilli cette prose qui déshonorerait la philosophie si Michel Onfray était un philosophe ?

Profitant de l’occasion, Onfray essaie de traîner Jean-Luc Mélenchon dans la boue. Voici le titre du journal : « Le philosophe s’élève contre l’hommage poisseux qu’a rendu Jean-Luc Mélenchon au dictateur cubain » et il ajoute «  Mélenchon a-t-il fumé la moquette ? ».

A mon tour je pose une question au journal et à Onfray. « Lui à qui lèche-t-il les bottes, pour que chaque fois qu’il veut salir quelqu’un, il trouve un média pour l’aider dans cette tâche ignominieuse? »

En ce qui me concerne, il me devient vraiment impossible de rester impassible en écoutant ou en lisant les écrits de ce salopard.  « Salopard », titre que je lui avais décerné en mars 2013 dans une lettre ouverte à la suite d’une de ses interventions télévisées.

Intervention au cours de laquelle cet histrion, avait comme à son habitude, déversé un tas de falsifications historiques et d’insanités à l’encontre des résistants communistes, allant jusqu’à laisser entendre que ceux-ci au début de la guerre 39/45, auraient participé, peu ou prou, aux campagnes antisémites et qu’ils ne seraient entrés en Résistance contre l’occupant que deux ans plus tard, après l’attaque des troupes allemandes contre l’Union soviétique. Bien que la lettre mentionnée ci-dessus fût une lettre ouverte, publiée sur plusieurs sites, et même sur un livre, je n’ai jamais reçu de réponse.

Afin de salir Castro, le voici qui affirme sans rire qu’à Cuba « j’ai rencontré des chirurgiens, qui pour vivre convenablement, devaient conduire des taxis le jour et jouer de la guitare dans les bars le soir ». Et ils opéraient quand ? Pourtant Cuba est mondialement reconnu comme une des Nations au monde la mieux pourvue dans le domaine de la santé.

Qu’en serait-il alors, si au lieu de conduire des taxis et de jouer de la guitare, ils avaient soigné des malades ?

Plus loin il ajoute : « Le chef de l’Etat décédé se comportait comme un nabab qui vivait comme un prince des monarchies pétrolières. Rien ne manquait à sa table. Il vivait de manière somptuaire alors que les cubains manquent de beurre ». Pour être aussi bien renseigné sur les repas de Castro, il faut croire qu’il avait été invité à sa table.
Si tel n’est pas le cas, c’est que ce malhonnête, comme d’habitude, pour salir il a encore tout inventé.

« Même la date de la mort du Commandant de la révolution semble suspecte aux yeux du philosophe ».Pour que la date de ce décès ne soit pas suspecte, il eut sans doute fallu que les cubains demandassent au « philosophe » quelle était la date qu’il lui aurait le mieux convenu.

Par ailleurs, en évoquant la mémoire de Castro il déclare « un dictateur est un dictateur, quels que soient les buts qu’il propose ». D’après lui Castro était un dictateur honnie par la population qu’il affamait et qu’il terrorisait, c’est sans doute pour ces raisons que des centaines de milliers de cubains sont venus lui rendre hommage après son décès.

Il est certain que si le ridicule tuait nous serions alors nous aussi contraint de pleurer la mort du « philosophe ». Toutefois soyez certains qu’il n’y aurait pas des milliers de manifestants pour s’incliner devant sa dépouille.
Sur les déclarations de ce jour-là,  il y aurait encore beaucoup de stupidités à relever, mais je pense que je lui ai déjà fait beaucoup d’honneur en le traitant seulement de salopard.