Union européenne : puisque ça n’a pas marché, il faut accélérer dans la même direction !

C’est parti ! Stéphane Lauer, éditorialiste du Monde, a dressé le tableau dans son éditorial (« Le décrochage économique de l’Europe n’est plus une menace, c’est une réalité à laquelle il est urgent de s’attaquer »). Il identifie le déclin de l’Europe à partir des années 80 au moment du lancement du marché unique.…

Après les fêtes de fin d’année, retour au réel économique et social !

Un nouveau gouvernement qui avance à petits pas vers l’union de toutes les droites Contrairement à ce que racontent la faune politicienne et médiatique, la première caractéristique et la plus importante de ce nouveau gouvernement Macron-Attal est la nomination d’Emmanuel Moulin comme directeur de cabinet d’Attal. La charnière Alexis Kohler,…

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Programme de stabilité du gouvernement Roman noir de Bercy pour la population ou roman rose pour les multinationales et les banques

Le gouvernement a présenté le 20 avril son « Programme de stabilité ». Pour l’essentiel, dans ce document de quatre-vingt-dix pages, répétitif, il s’agit pour la France entre 2023 et 2027 de réduire les dépenses publiques selon la trajectoire suivante : le déficit des finances publiques (comprendre le budget) était de 9 % en 2020 en raison du « quoi qu’il en coûte » pendant la crise du Covid, il était de 6,5 % en 2021, il s’établirait à 4,7 % en 2022, mais remonterait à 4,9 % en 2024 pour atterrir à 2,7 en 2027. Comment ? Mystère !

Sécularisation, laïcité, Europe — Partie 1

La semaine dernière, Philippe Duffau terminait son article sur la laïcité par quelques considérations sur l’Union européenne. Il est vrai que les relations entre la laïcité et l’Europe sont peu abordées dans les débats en France. Pourtant, bien que les relations entre l’État ou la puissance publique et les Églises…

L’administration et l’Union européenne

L’intrusion de l’Union européenne Il n’existe pas dans les traités instituant les Communautés européennes de disposition relative aux notions d’administration publique. Ce n’est qu’avec les traités de Lisbonne en 2009, qui introduisent la Charte des droits fondamentaux de l’Union dans les textes fondateurs, qu’apparaît (article 41) un « droit à…

L’Europe, l’Union européenne et la guerre en Ukraine

Ce conflit n’est pas qu’une question d’affrontement à deux, Russie contre « Occident » ou « Occident » contre Russie selon les interprétations, mais un problème mondial qui accouchera d’un nouvel équilibre géopolitique, dans lequel les Européens, l’Union européenne, le continent européen dans son ensemble, donc Russie comprise, doivent trouver toute leur place en toute indépendance compte tenu de leurs intérêts. ReSPUBLICA s’est déjà exprimé sur ce conflit. Le but de cet article n’est pas tant de donner une position que d’essayer de démêler et comprendre une situation forcément compliquée que la guerre ne résoudra pas.

Sans débat public, Macron a engagé la France dans l’austérité jusqu’en 2027

Avec les contraintes de l'Union européenne, le budget d’un État est davantage préparé avec les instances communautaires qu’avec la représentation nationale. Mais alors que l'Europe néolibérale exigerait une politique économique d’austérité... le gouvernement français, incapable de la mettre en place par crainte des luttes sociales, fait des hypothèses irréalistes.

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Photo du siège de la Commission européenne à Bruxelles

L’Union européenne créatrice d’injustice : la preuve par l’Irlande !

Les critiques envers l’Union européenne (UE) et la zone euro se font de plus en plus rares dans les directions des grandes organisations politiques et syndicales et dans les médias. Pourtant, non seulement les traités empêchent toute alternative à l’alliance du modèle politique néolibéral avec l’ordolibéralisme allemand mais favorisent la…

Nous publions trois livres pour des débats citoyens sur l’actualité

Lecteurs de Respublica, membres de notre Réseau, voici trois livres susceptibles de répondre à la demande sociale sur les problèmes de notre temps. Tous les trois édités par Eric Jamet Editeur et les Editions du Borrego dans la collection Respublica :

  • par notre ami HO Hai Quang et son livre « Le Capital en toute simplicité » ;
  • par notre ami Philippe Hervé et son livre « Dans quelle crise sommes-nous ? » ;
  • par notre ami Yves Thiébaut et son livre «  Traités européens : l’esquive ».

Concernant le premier ouvrage mentionné, notre ami HO Hai Quang, docteur d’État et maître de conférences en sciences économiques, montre que Le Capital contient les éléments qui permettent de comprendre le fonctionnement du capitalisme et les crises qui le secouent. Mais il réalise le tour de force d’expliquer l’actualité de la pensée de Karl Marx avec les mots de tous les jours. Fini les mots compliqués qui humilient les citoyens et les travailleurs.
Pour le deuxième, notre ami Philippe Hervé analyse la crise du capitalisme depuis la chute de Lehman Brothers en 2008. Il sort des impasses d’une alternative uniquement basées sur un néo-keynésianisme qui ne correspond plus à la période. Il analyse et fait réfléchir sur le fait que le pli historique ouvert au 16e siècle est peut-être arrivé à son terme et demande de penser l’alternative en rupture avec ce pli historique. Ce livre montre aussi l’évolution d’une pensée durant la dernière décennie puisque ce livre a été écrit sur dix ans.
Pour le troisième livre, notre ami Yves Thiébaut , montre que la confusion des pensées sur l’éventuelle sortie des traités européens, voire de l’euro, dans le débat d’aujourd’hui empêche le peuple et ses citoyens d’être maîtres de leur destin. Il montre que toute sortie des traités et de la monnaie, toute sortie, ne seront pas un long fleuve tranquille tellement le mouvement ordolibéral a verrouillé l’Union européenne. Pour s’en libérer, et c’est possible, il faut d’abord comprendre le système bancaire européen puis cibler les enjeux de souveraineté et enfin évaluer les voies de sortie des traités.

Trois livres et trois débats dans tous les coins de France, départements d’outre-mer compris.
Alors, une centaine de débats dans toute la France grâce à vous, bien sûr que c’est possible ! Si vous le voulez bien !

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Il n’y a pas d’« exit » heureux

Source : Le blog de Descartes -  http://descartes-blog.fr/2019/01/20/il-ny-a-pas-exit-heureux/   Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare Il n’y a pas d’amour heureux. (Louis Aragon) La crise politique qui secoue aujourd’hui…

L’Europe est en grand danger

Nous reproduisons, avec son accord, l'intervention du sénateur communiste Pierre Ouzoulias au Sénat, à l'occasion du débat préalable à la réunion du conseil européen des 28 et 29 juin 2018. Je souhaite, en préambule, par une déclaration préalable qui n’est pas sans rapport avec les sujets de nos débats de…

Une fois tous les cinq ans, le mirage de l’Europe sociale

Source : http://www.medelu.org/Une-fois-tous-les-cinq-ans-le (12 avril 2018) Les amateurs de comédies musicales connaissent bien Brigadoon, film de Vincente Minnelli sorti en 1954, et dont les principaux acteurs sont Cyd Charisse et Gene Kelly. On y voit deux Américains venus chasser la grouse dans les Highlands écossais où ils découvrent un village mystérieux, Brigadoon, frappé d’une…

De quoi le « Brexit » est-il le nom ?

En simplifiant à l’extrême, il s’agit d’une « sortie de secours » de l’Europe… mais par la droite.

Pour paraphraser le vieux Marx, tout matérialiste se doit d’abord de manier la dialectique. En suivant cette méthode, le « Brexit » indique, en fait, qu’une fraction significative de la classe bourgeoise anglo-saxonne ne retrouve plus son compte dans son alliance avec la micro-couche financière. La contradiction interne à la bourgeoisie est telle qu’elle remet en cause le dispositif de pouvoir en Europe.

Le cliquet ayant sauté, nous allons donc assister à une accélération de la décomposition de l’institution européenne dans les mois et les années à venir. L’alliance de classe est rompue. Car la récession est passée par là depuis dix ans : après les couches populaires et intermédiaires, la petite-moyenne bourgeoisie commence aussi à souffrir, en particulier en raison de l’effritement des revenus de son épargne et de ses rentes, et cela dans tous les pays d’Europe. Les injections de liquidités (QE), les taux négatifs, sont certes indispensables pour sauver le système financier et bancaire, mais cela engendre une dévalorisation des actifs au détriment de la classe bourgeoise classique. Bref, la micro-couche financière saigne le rentier !

Hélas, dans cette fin de cycle historique, la droite dispose d’une énorme longueur d’avance. Nous payons cash le « refus devant l’obstacle » de Tsipras et du gouvernement grec de Syriza en juillet 2015. Car la sortie de l’Europe par la gauche est pour le moment encore introuvable. La droite mène la danse dans l’espace occidental ! A Londres avec Boris Johnson et à Washington avec Donald Trump, un projet cohérent de gouvernance droite/extrême droite est en passe de se mettre en place.

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Pour sortir du carcan de l’Union européenne et de la zone euro

Une seule solution : transformer les gauches de la gauche en gauche de gauche !
Repartons d’un texte critique précédent intitulé « L’euro: les 6 positions en présence »,  où nous décrivions la position néolibérale commune à la droite néolibérale décomplexée et à la gauche néolibérale complexée.
Nous résumions d’abord la position souverainiste des extrêmes droites qui ne sont, comme dans les années 30, que la dernière solution offerte au grand patronat et aux néolibéraux lorsque qu’ils n’auront pas d’autre choix, après en avoir arraché des lambeaux, que de supprimer totalement l’application des principes sociaux républicains.
Ajoutons aujourd’hui que ces deux positions (néolibérale « de base » et droitisation extrême si les politiques des 30 dernières années ne suffisent pas à contenir les peuples) sont en fait les positions du bloc des gardiens du capitalisme. (suite…)