LES INCIDENCES MACRO-ÉCONOMIQUES DE L’ACTION POUR LE CLIMAT Un rapport pour quoi ?

Par lettre du 12 septembre 2022, Élisabeth Borne, Première ministre, mandatait Jean Pisani-Ferry pour faire une évaluation macro-économique de la transition climatique, avec remise d’un rapport début 2023 et de présenter « début de l’automne 2023 un plan pour la suite de votre mission, avec le cas échéant des demandes de moyens… ». Jean Pisani-Ferry et…

A quoi servent les COP ? Les "Conférences des parties" 14, 27 et 15 de 2022 sur les questions climatiques et écologiques

Les COP (Conférence des parties) se suivent et se ressemblent. Elles réunissent des délégations de la quasi-totalité des pays de la planète Terre, des milliers de représentants d’ONG y participent soit directement soit en « annexe », de très nombreux chefs d’État ou de gouvernement viennent y faire des discours et des promesses, puis il ne se passe pas grand-chose. Les émissions de gaz à effet de serre continuent à croître allègrement chaque année, la biodiversité continue de s’effondrer, les zones humides se réduisent sous la pression de l’activisme humain et l’on recommence l’année suivante.

Recension du roman Le Naufrage de Venise d’Isabelle Autissier

Isabelle Autissier n’est pas seulement la navigatrice que l’on connaît et la présidente d’honneur du WWF-France. Bien au fait, par sa formation et sa carrière d’enseignante et de chercheuse, des problèmes d’exploitation de la mer, elle est aussi armée de l’expérience acquise dans la direction de diverses institutions et conseils…

La sobriété pour sauver la planète ?

La sobriété est à la mode ; c’est même elle qui va permettre de lutter contre les dérèglements climatiques, permettre la réduction des rejets de gaz à effet de serre et arriver à la neutralité carbone en 2050. Le terme est utilisé aussi bien par le gouvernement, les grands patrons et banquiers, des universitaires, les partis politiques que par la plupart des associations et ONG se réclamant de l’écologie, de la lutte pour l’environnement, la biodiversité ou contre les dérèglements climatiques ainsi qu’une bonne partie de la presse qui s’en fait un vecteur zélé. Après la résilience, nous sommes devant un nouveau mot-valise qui semble nous offrir la solution aux crises produites par un système d’exploitation sans limites, mais qui, comme souvent, « noie le poisson », car les responsabilités y sont diluées, ni explicitées, ni hiérarchisées ; ce qui permet de gloser, de faire accroire que la solution est accessible sans jamais aborder le problème au fond et donc de maintenir le système de production capitaliste en place.