L’état de la Grèce et la Grèce dans tous ses états
Pour comprendre l’actualité grecque, il convient de ne pas perdre son temps à écouter le 20 heures de TF1 et de France 2. (suite…)
Pour comprendre l’actualité grecque, il convient de ne pas perdre son temps à écouter le 20 heures de TF1 et de France 2. (suite…)
L’ampleur du tir de barrage opposé au terme de démondialisation donne la juste mesure de son côté insupportable pour tous ceux qui avaient vanté depuis des décennies la mondialisation heureuse, alors même que les faits accumulaient jours après jours les symptômes de son échec. (suite…)
Cela devient lassant : encore une fois, une fois de plus, les trésors publics vont devoir renflouer les banques européennes. En fait, depuis 2008, ils n’ont jamais cessé. (suite…)
Le 4 octobre, les Ministres des Finances français et belge ont annoncé conjointement leur décision d’intervenir pour sauver la banque Dexia, la plus grande entité financière en termes d’actifs en Belgique. Cette annonce a fait suite à des mois de rumeurs après les plus importantes pertes de l’histoire de la banque, plus de 4 milliards d’euros, entre les mois de mai et d’août 2011. C’est le deuxième sauvetage de Dexia après le sauvetage de 2008 au cours duquel la France et la Belgique avaient injecté chacun plus de 3 milliards d’euros pour racheter ses actions, ce à quoi il faut ajouter des garanties étatiques des crédits pour une valeur de 150 milliards d’euros (1)Voir, “France, Belgium Pledge Dexia Help Amid Breakup Talk”. (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | Voir, “France, Belgium Pledge Dexia Help Amid Breakup Talk” |
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Le jeudi 29 septembre 2011 à 20h Conférence-débat avec Jacques DUPLESSIS (UFAL 92) ((L'intervenant : Diplômé d’HEC, consultant en entreprise après plus de 25 ans de carrière dans l’industrie, les services, la distribution grand public ou professionnelle, en France et à l’international. Aujourd’hui spécialisé dans l’accompagnement de dirigeants et de cadres…
À la lecture du texte suivant, n’avez-vous pas envie de placer le financement de la protection sociale par la cotisation sociale via des institutions salariales déconnectées de l’État ? (suite…)
La crise ouverte à l’été 2007 et qui a entraîné, suite à la faillite de Lehman Brothers le 15 septembre 2008, le krach bancaire et financier de l’automne 2008, suscite bien des commentaires et des propositions de solutions, de la part, tant des économistes que des partis politiques. (suite…)
Sur le modèle des riches américains, habitués à ce genre d’opérations qui mêlent charité et communication, 16 grandes fortunes françaises ont lancé un appel à les taxer… un peu. (suite…)
Alors que la crise est née aux Etats-Unis en 2007, l’impact sur l’Union européenne (UE) a été beaucoup plus violent que sur les institutions politiques et monétaires états-uniennes. En fait, la crise qui secoue la Zone euro n’est pas une surprise, elle est un avatar des deux principes qui régissent…
Une partie de la direction d’Attac a commis un texte attaquant la «démondialisation» et les «démondialisateurs», publié sur Mediapart. Ce qui pourrait n’être qu’affaire d’opinion et de sain débat prend une tournure déplaisante en raison des méthodes de ces auteurs. Attaquant tous azimuts, proférant de graves accusations, mais sans citer le…
L’économiste français, François Chesnais, traite dans son ouvrage, les Dettes illégitimes (1)François Chesnais : Les Dettes illégitimes, quand les banques font main basse sur les politiques publiques, éditions Raisons d’agir, Paris, 2011 : quand les banques font main basse sur les politiques publiques, du thème des dettes publiques des pays européens de la zone euro, et de la nécessité de leur annulation. Et pour cause ! Ces dettes ont souvent été contractées à des fins ou dans des conditions fort douteuses. Elles ont pour cette raison acquis les surnoms peu glorieux de « dettes odieuses » ou de « dettes illégitimes ». Les pays du Sud sont eux aussi confrontés, depuis les années 1980 et 1990, à ce type de dettes. (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | François Chesnais : Les Dettes illégitimes, quand les banques font main basse sur les politiques publiques, éditions Raisons d’agir, Paris, 2011 |
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« La crise c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître »,
Antonio Gramsci
Comme chaque année au moins de juin, nous reprenons la plume pour tenter d’analyser une crise unique dans l’histoire du capitalisme. Une crise qui poursuit son évolution inéluctable en direction de la fin de l’ère du monopolisme financier et bancaire. La banque moderne, née en Italie au tournant des années 1500, est devenue le cœur du système. Rien ne lui échappe et les diverses autonomies économiques ou politiques ont progressivement disparu. Point d’orgue de ce processus : la globalisation achevée après la fin du bloc de l’est en 1989. Au sein de notre courant politique, depuis 1997, nous caractérisons cette période par le concept de « turbo capitalisme ». (suite…)
ResPUBLICA : Madame Elena Pasca, vous êtes philosophe et vice-présidente de la Fondation Sciences Citoyennes et animatrice du blogue Pharmacritique. (suite…)
1.- Le montant total des dettes des pays en danger du « sud » de la zone euro est bien plus élevé qu’on ne le croit
L’actualité abonde de sujets. Les acteurs politiques et les évènements défilent. Un clou chasse l’autre, comme dit le proverbe. On oublie vite. Et les médias en tous genres en font chaque jour l’illustration. Or, depuis quelques temps, ces médias nous abreuvent d’articles et de sondages de nature à nous convaincre que Dominique Strauss-Kahn, s’il est candidat aux présidentielles, a toutes les chances de battre Sarkozy. Sans jamais nous rappeler ce qu’il a fait quand il était ministre de Jospin et ce qu’il fait à la tête du FMI. Bien entendu. (suite…)
Dans le numéro 642 de Respublica, nous attirions l’attention sur le « danger de l’intérieur » que représenterait, pour la gauche, la fiscalisation des prélèvements sociaux proposée par le PS. Mais il est toujours possible de faire pire, comme le prouve la Tribune Libre signée Manuel Valls et Jean-Marie Le Guen, parue dans le Monde du 14 octobre dernier. (suite…)
Dans une tribune libre de l’Humanité du 22 septembre 2010, Liêm-Hoang-Ngoc, secrétaire national adjoint du PS, présente les propositions de son parti pour une réforme du financement des retraites. Il s’agirait de recourir à l’impôt (« fiscalisation »), plutôt qu’aux cotisations : « [le projet du PS] fait jouer la solidarité nationale à travers l’impôt (…), à côté des cotisations, dont l’augmentation exclusive (dans une logique pure de salaire indirect) aurait nui au pouvoir d’achat des salariés et à leur emploi dans les PME. »
Or la « fiscalisation » des prélèvements sociaux est un projet 1) économiquement pervers, 2) socialement inéquitable, et 3) fatal à la solidarité. (suite…)
Le 22 septembre 1985 réunis à l’Hôtel de Plazza à New York, les gouvernements des cinq plus grandes économies capitalistes du monde, USA, Japon, Allemagne de l’Ouest, France et Grande Bretagne décidèrent de dévaluer le dollar américain. 10 milliards de dollars furent ainsi dépensés pour un effet spectaculaire. En quinze mois, le dollar effaçait toute sa montée par rapport au Deutsche Mark et retrouvait, fin 1986, son plus bas niveau historique de 1979. (suite…)