La guerre d’usure qui use les peuples 2E PARTIE : Situation politique de la guerre en Ukraine, en Europe et dans le monde

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Après 18 mois de combats acharnés ayant provoqué la mort ou de graves blessures de près d’un demi-million de Russes et d’Ukrainiens, la guerre s’enlise. Sur le plan politique international, les rapports de forces évoluent… et pas forcément dans un sens positif pour Kiev. À moins que Poutine ne tombe rapidement, victime d’un putsch ou d’un assassinat, Zelensky entre à brève échéance dans une situation difficile à gérer, tant ses alliés semblent remettre en cause implicitement leur « soutien indéfectible » à l’Ukraine.

Aux États-Unis, le soutien à l’Ukraine devient un enjeu de politique intérieure

Pour Kiev, le soutien de Washington est vital. Dès le 26 avril 2022, soit deux mois après l’ouverture des hostilités, les États-Unis organisaient sur la base militaire de l’OTAN à Ramstein en Allemagne une conférence mondiale de soutien politique, militaire et surtout financier à l’Ukraine. Le quotidien Le Monde en rendait compte à l’époque en ces termes : « Près de quarante États étaient représentés lors de ce forum inédit, rassemblant à la fois de nombreux membres de l’OTAN, mais aussi des pays d’Asie et du Moyen-Orient. L’objectif consistait à évaluer collectivement les besoins militaires de l’Ukraine, deux mois après le début de la guerre déclenchée par la Russie, et d’acter la forte probabilité d’un conflit ancré dans la durée. Ce que Lloyd Austin a résumé d’une formule : “Aider à renforcer l’arsenal de la démocratie ukrainienne.”  Il était donc fortement conseillé aux participants d’apporter leur chéquier ! De fait, l’administration du président Biden a tordu le bras de beaucoup de ses alliés pour fournir armes et argent afin de soutenir l’effort de guerre des Ukrainiens. Sans cette aide, Kiev n’aurait pas pu résister longtemps à l’envahisseur russe. Par conséquent, toute remise en cause par Washington de « l’esprit de Ramstein » est une catastrophe pour Zelensky.

Or, la dernière péripétie qui vient de survenir au Congrès américain souffle comme un vent mauvais. Revenons un instant sur le énième rebondissement de la crise politique aux États-Unis. Une minorité républicaine au congrès a tenté de bloquer le financement du budget fédéral, ce que l’on nomme le « shutdown ». Ce bloc d’extrême-droite y est presque parvenu fin septembre. À l’ultime limite, un accord bipartisan a été trouvé pour éviter la cessation de paiement… sauf sur un seul point : l’aide à l’Ukraine ! Plus fort, le « speaker » de la Chambre des représentants a été par la suite écarté de son poste par une motion de censure votée par une coalition hétéroclite de démocrates et de députés d’extrême-droite du parti Républicain. Son crime aux yeux de l’ultra-droite : il aurait conclu avec le président Biden un accord secret sur le maintien de l’aide militaire et financière à l’Ukraine. Il n’est pas impossible que dans les heures ou les jours à venir un accord soit aussi trouvé sur ce point. Mais il n’en demeure pas moins que l’aide à l’Ukraine, qui représente pour les seuls États-Unis plus de 110 milliards de dollars depuis un an et demi, est maintenant devenu un sujet partisan. Ce n’est plus une « mission sacrée », comme l’est par exemple le soutien à Israël.

Clin d’œil de Zelensky à « l’alt right »

Ainsi, les Républicains n’hésitent plus à attaquer violemment Biden sur ce sujet. Trump en particulier, largement en tête dans les sondages d’intention de vote, développe un discours extrémiste ouvertement isolationniste. Il n’existe donc plus aucun consensus pro-ukrainien dans la patrie de l’oncle Sam, car l’extrême-droite pousse les feux pour arrêter toute assistance militaire.

Pour se ménager les partisans ultras conservateurs, voire extrémistes et néo-nazis américains, Zelensky tente de réagir et a, peut-être, intrigué pour faire applaudir en terre nord-américaine, plus précisément au Parlement canadien, un ancien officier SS ukrainien de la 14e division « Galizien ». D’après le parlement canadien, cette ovation est une tragique méprise : l’assemblée et son président ignorant soi-disant tout du passé nazi du vieillard visiteur. C’est possible, mais peu crédible. Il pourrait plutôt s’agir d’un énorme clin d’œil, soutenu en sous-main par le président du parlement canadien, à « l’ultra droite » en général, mais surtout américaine, ceux qui ont les yeux de Chimène pour « l’épopée d’Hitler » et de ses collaborateurs. Car, sans le soutien de « l’alt right »(1)Selon Le Monde dans « États-Unis : qu’est-ce que l’« alt-right » et le « suprémacisme blanc » ? » : « L’alt-right est une mouvance d’extrême droite née à la fin des années 2000, mais qui s’appuie sur des références racistes relativement classiques. Ce terme a été créé par l’identitaire Richard B. Spencer, dont l’objectif est de défendre une culture occidentale blanche – qui serait menacée –, et qui prône la création d’un « Ethno-État » blanc et la mise en place d’un « nettoyage ethnique » qualifié de « paisible ». Les militants de l’alt-right luttent également contre les droits des femmes, des immigrés, des homosexuels et des transsexuels. », l’Ukraine risque à très court terme de tout perdre au congrès US. Dans ce cas-là, l’ensemble du dispositif mis en place sur la base militaire de Ramstein en avril 2022 risque de s’effondrer comme un château de cartes.

L’Europe de l’Est glisse vers la neutralité

La crise politique américaine sur le soutien à l’Ukraine donne des marges de manœuvre aux pays européens, pourtant membres de l’OTAN. Ainsi, le gouvernement polonais profite de la situation pour rendre public un clash retentissant avec Kiev. Il a décidé le 20 septembre l’arrêt des livraisons de matériel militaire à l’Ukraine en raison du « dumping » de Kiev sur les céréales qui défavoriserait les agriculteurs polonais. Par ailleurs, Varsovie, qui octroie plus de 20 % de son budget militaire à Kiev, réoriente sa politique en matière d’équipement militaire. Sa priorité est maintenant de construire « une armée polonaise moderne » et de ne compter que sur ses propres forces pour résister à une éventuelle agression de la Russie. Chacun joue maintenant son jeu. La guerre en Ukraine semble aujourd’hui pour Varsovie « un épisode dans une confrontation plus générale ». En fait, la coalition droite-extrême droite au pouvoir en Pologne semble se rapprocher d’une position isolationniste à la Viktor Orban en Hongrie dont la formule pourrait être « chacun pour soi et tout le monde de droite ! ».

Ce climat de désamour avec Zelensky est en train de se diffuser à l’est de l’Europe. Ainsi, la Slovaquie, dont les élections législatives ont eu lieu le 1er octobre dernier, semble suivre le même chemin. Le vainqueur du scrutin est le parti populiste slovaque Smer-SD opposé à l’aide à l’Ukraine. Son chef, Robert Fico, a promis pendant la campagne électorale que la Slovaquie « n’enverrait pas une seule munition » à l’Ukraine et a appelé à de meilleures relations avec la Russie.

Ainsi, trois pays proches géographiquement de l’Ukraine sont en train d’adopter une sorte de neutralité, dont Kiev est la principale victime.

Cette nouvelle donne à l’Est peut avoir une influence sur la politique allemande qui, pour l’instant, s’est faite extrême violence en allant contre ses intérêts industriels, par son alignement sur Washington. La hausse du prix de l’énergie, et en particulier du gaz, a eu un impact sur les coûts de fabrication de ses produits industriels, après l’explosion des gazoducs Nord Stream… dont l’attentat est attribué de manière consensuelle, y compris par la presse américaine, aux commandos de marine ukrainiens… peut-être pilotés par les services spéciaux anglo-saxons. Une fraction significative du patronat allemand n’attend qu’une occasion de « sortir du conflit ukrainien », peut-être pour restaurer sa coopération avec Moscou, ce qui est encore tout de même problématique, mais surtout pour maintenir et développer ses échanges profitables avec Pékin. De tous les pays de l’OTAN, c’est l’Allemagne qui paie la note la plus salée de la guerre en Europe, et elle ne rêve que de revenir à une position de neutralité protectrice des échanges commerciaux.

Les BRICS s’élargissent et proclament leur pacifisme

Réunis à Johannesburg du 22 au 24 août dernier, les pays « leaders du Sud global » (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont décidé de s’élargir à d’autres pays pour peser encore davantage sur le destin du monde. En intégrant l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Iran, l’Égypte, l’Éthiopie et l’Argentine, les BRICS « élargis » représentent 46 % de la population mondiale et 30 % du PIB de la planète.

Plus la guerre d’Ukraine s’enlise, plus la « force propulsive » des BRICS sera importante.

Bien sûr, le dossier de la guerre en Ukraine était sur la table du sommet de Johannesburg dès le premier jour. Poutine a pu développer sa position, par vidéo conférence car il ne sort plus beaucoup du Kremlin en raison d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. À la suite de l’intervention du maître de la Russie, la puissance invitante, par la bouche du président d’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa a d’ailleurs fait un lapsus (révélateur ?) au cours de son discours, affirmant que la « famille des Brics » est « vivement engagée avec la Russie », avant de corriger et de remplacer par « avec l’Afrique ». Bien sûr, les choses sont plus nuancées. Mais indéniablement, l’organisation motrice du « Sud global » est sur une ligne pacifiste et refuse de faire corps avec l’OTAN. On peut dire que la position politique consensuelle sur la guerre en Europe est mise au clair par le discours du président du Brésil. En effet, Lula a indiqué : « Nous sommes prêts à joindre les efforts auxquels nous pouvons contribuer en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et d’une paix durable ». Ce refus d’alignement sur les positions de la puissance américaine et ses alliés est criant. Ce « pacifisme » des BRICS élargis à 11 pays est en train de créer une dynamique qui peut faire basculer des pays hésitants du sud, mais aussi des pays européens de l’est. Certes, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, membres aujourd’hui des BRICS, peuvent à tout moment renverser leurs alliances. Mais ils resteront pour ce conflit sur une position « à l’israélienne » c’est-à-dire neutre.

Plus la guerre d’Ukraine s’enlise, plus la « force propulsive » des BRICS sera importante. Dans l’avenir immédiat, des pays dépendants de leurs échanges commerciaux avec la Chine ou l’Inde, comme l’Allemagne par exemple, doivent en tenir compte et réexaminer leur positionnement sur le conflit Ukraine-Russie.

La Chine en situation forte et stable sur le dossier de la guerre en Europe

Si l’on compare les prises de positions stratégiques, celles des BRICS « élargis » et celles de la Chine populaire, en fait elles sont pratiquement les mêmes. Le fait que l’Inde du président Modi soit aussi en faveur d’un « cessez-le-feu immédiat et d’une paix durable », comme disait Lula, est primordial pour Pékin. Cela donne une forte assise politique à XI Jinping, le chef du Parti communiste chinois, qui défend cette position « pacifiste » depuis le 24 février 2022. Sans soutenir explicitement Poutine, la Chine permet à la Russie de « respirer » économiquement, et certainement aussi sur le plan de la production d’armes et de munitions. Clairement, XI Jinping « joue la montre » et compte sur un épuisement de l’Ukraine qui apparaîtrait comme une défaite de l’OTAN. Comme d’habitude, les actions offensives de la Chine sont indirectes. Sur l’échiquier international, elle laisse « le fou », c’est-à-dire Kim Jong-un, le président de la Corée du Nord, afficher son alliance avec Poutine. Précisons que la Corée du Nord ne peut prendre une position stratégique globale que si, et seulement si, la Chine l’autorise… au moins implicitement. Une éventuelle coopération militaire entre Pyongyang et Moscou, en particulier sur les missiles et les antimissiles, est extrêmement menaçante pour les États-Unis. Pékin le sait et laisse faire, ce qui renforce sa position par rapport à l’augmentation de la tension autour de l’île de Taïwan.

Zelensky et la corruption

Enfin, essayons d’analyser la situation intérieure de l’Ukraine et de la Russie. Nous employons le verbe « essayer », tant les sources d’information sont rares ou encore manipulées par la propagande russe ou occidentale.

Tout l’été, Zelensky et son gouvernement ont été confrontés au problème endémique de la corruption qui fait de l’Ukraine une démocratie faible, et c’est un euphémisme. Comme nous l’avions déjà abordé dans la première partie de cet article, les évictions de fonctionnaires, de militaires du haut commandement ou de ministres en exercice, se sont succédé à un rythme effréné. Il faut dire que depuis une vingtaine d’années l’Ukraine est devenue progressivement la plaque tournante de tous les trafics en Europe. Prenons un exemple qui pourrait passer pour anecdotique, mais qui est révélateur : le BTP en France est victime de manière massive de disparition d’engins de chantier (pelleteuse, bulldozer, tractopelle…) pesant plusieurs tonnes. Des vols qui ne s’improvisent pas. Ils sont le fait de filières professionnelles excessivement bien organisées et très professionnelles qui « exportent » ces matériels vers l’étranger. Une destination a particulièrement la cote : l’Ukraine ! Il en va de même pour des trafics plus « classiques » comme ceux des voitures de luxe, etc.

Or, pour soutenir son effort de guerre, les pays de l’OTAN ont déversé des dizaines de milliards de dollars de cash et fait des dons en nature d’équipements militaires de toutes sortes pour des sommes faramineuses. Bien sûr, Zelensky a réagi, car l’image de marque de l’Ukraine en guerre en dépend ! Mais comment imposer une « guerre vertueuse » alors même que les mercenaires et leurs intermédiaires sont très officiellement présents sur le champ de bataille ? La « privatisation » de la guerre porte en elle la cupidité généralisée. D’un point de vue idéologique néo-libéral, pour un appelé mourir au « champ d’honneur » pour son pays est une « très mauvaise affaire » !

Car il ne peut y avoir deux morales de guerre, l’une pour les armées privées qui visent très légalement uniquement les profits financiers, et l’autre pour le pauvre bidasse de 19 ans qui va perdre gratuitement ses deux jambes sur le front. Zelensky ne pourra pas combattre ce système, car pour cela il faudrait une autre orientation politique de son gouvernement. Notons que le retrait de l’aide militaire polonaise est certainement lié aussi à ce phénomène. C’est en effet par une immense plate-forme installée dans ce pays que transite toute l’aide militaire à l’Ukraine. La Pologne est donc aux premières loges pour observer « les combines » en tout genre de la « privatisation » de la guerre.

Cette corruption généralisée hante le gouvernement de Zelensky et toute opération, si elle devait toucher réellement les « vrais corrompus », déstabiliserait son pouvoir. C’est pour cela qu’il est fort peu probable qu’une élection politique se tienne à court terme, alors même qu’un scrutin législatif est prévu en 2024. Nous pouvons nous tromper, mais la ligne de plus forte pente sera certainement celle d’éviter de parler en interne des « sujets qui fâchent » lors d’une éventuelle campagne électorale. Zelensky restera au pouvoir par simple pesanteur, mais son image de marque et son poids politique, tant sur le plan national qu’international, risquent de se dégrader fortement.

Poutine absorbe les chocs avec sa « démocrature »

Le maître du Kremlin revient de loin après la tentative de putsch de la milice mercenaire Wagner. La prise en otage de l’état-major de campagne de l’armée russe en Ukraine à Rostov-sur-le-Don semblait précipiter le gouvernement de Moscou dans le chaos. Or, aucun secteur de l’armée ne s’est solidarisé avec Wagner. La remontée des « affreux » sur l’autoroute vers le Kremlin n’a pas connu de ralliement d’unités combattantes, alors même que la population des villes traversées ne semblait pas insensible aux charmes des prétoriens. C’est pour cette raison que l’hypothèse d’un coup monté de l’ex-agent du KGB Poutine n’est pas totalement à exclure. En effet, si Poutine craignait une révolte du corps militaire, un « test » en grandeur nature était peut-être la meilleure solution pour mettre à découvert d’éventuels régiments félons. Or, l’armée russe est restée de marbre en juin dernier… Bref, les militaires semblent réalistes et ne menacent pas Poutine, en tous les cas pour le moment.

Par ailleurs, sur le plan économique, la Russie a relativement bien réussi sa conversion en « économie de guerre ». La production industrielle semble en hausse sensible et la production de matériel lourd et de munitions paraît connaître un renouveau. Visiblement, les « sanctions occidentales », dont l’ineffable ministre français de l’Économie Bruno Le Maire prédisait qu’elles allaient « briser l’économie russe », n’entament en rien le complexe militaro-industriel de Moscou. La Russie semble avoir trouvé des solutions qui la rendent moins dépendante de l’extérieur.

Ainsi, Poutine peut se permettre de frapper fort toute velléité d’opposition : 5 à 7 ans de prison ou de travaux forcés en Sibérie pour un message, un tweet ou une vidéo qui s’oppose au chef de la démocrature du Kremlin ! Bien sûr, dans ce type de régime oligarchique, tout peut arriver : empoisonnement, accident d’avion ou encore assassinat par un garde du corps peuvent avoir raison du nouveau Tsar. Ce qui serait une « divine surprise » pour l’OTAN. Pour le moment, Poutine et ses comparses tiennent solidement le gouvernail de la Russie en guerre. Et si jamais Poutine ne tombe pas, le retour de bâton sera terrible pour l’Occident, car il apparaîtrait que les « menaces » permanentes des États-Unis et de leurs alliés font long feu. Beaucoup de pays d’Amérique latine, d’Afrique ou d’Asie considéreront que ce sont des menaces en l’air, du bluff pur et simple depuis une trentaine d’années ! L’hégémonie américaine en sortirait amoindrie.

Pour un cessez-le-feu immédiat et des négociations sous égide internationale

Les mois qui viennent seront décisifs. À l’est de l’Europe, la guerre d’usure qui use les peuples est partie pour durer. D’un point de vue humaniste, c’est une tragédie qu’il faut combattre de toutes nos forces. Notre journal en ligne ReSPUBLICA maintient depuis le déclenchement de la guerre le 24 février 2022, la même position politique, la même ligne stratégique : il faut arrêter la guerre et épargner aux peuples ukrainien et russe les souffrances indicibles qu’ils subissent pour rien ! Nous militons clairement, en prenant exemple sur les déclarations du président Lula, pour un cessez-le-feu immédiat et pour l’ouverture de négociations sous l’égide de l’OFCE(2)L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe est une organisation régionale de sécurité qui a succédé en 1995 à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe.. Sinon, nous courons au pire, c’est-à-dire à la généralisation du conflit à l’ensemble de l’Europe, voire à une confrontation à terme avec la Chine populaire sur le continent asiatique.

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Selon Le Monde dans « États-Unis : qu’est-ce que l’« alt-right » et le « suprémacisme blanc » ? » : « L’alt-right est une mouvance d’extrême droite née à la fin des années 2000, mais qui s’appuie sur des références racistes relativement classiques. Ce terme a été créé par l’identitaire Richard B. Spencer, dont l’objectif est de défendre une culture occidentale blanche – qui serait menacée –, et qui prône la création d’un « Ethno-État » blanc et la mise en place d’un « nettoyage ethnique » qualifié de « paisible ». Les militants de l’alt-right luttent également contre les droits des femmes, des immigrés, des homosexuels et des transsexuels. »
2 L’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe est une organisation régionale de sécurité qui a succédé en 1995 à la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe.