Après le 10 avril 2022, quelle stratégie pour la gauche ?
Après le séisme du 10 avril, notre tâche centrale est de travailler à refonder notre stratégie, nos actions opérationnelles et les tactiques correspondantes.
Après le séisme du 10 avril, notre tâche centrale est de travailler à refonder notre stratégie, nos actions opérationnelles et les tactiques correspondantes.
Pour la deuxième fois consécutive, la gauche est éliminée dès le premier tour de la présidentielle. C’est un séisme de très forte amplitude…
Ce conflit n’est pas qu’une question d’affrontement à deux, Russie contre « Occident » ou « Occident » contre Russie selon les interprétations, mais un problème mondial qui accouchera d’un nouvel équilibre géopolitique, dans lequel les Européens, l’Union européenne, le continent européen dans son ensemble, donc Russie comprise, doivent trouver toute leur place en toute indépendance compte tenu de leurs intérêts. ReSPUBLICA s’est déjà exprimé sur ce conflit. Le but de cet article n’est pas tant de donner une position que d’essayer de démêler et comprendre une situation forcément compliquée que la guerre ne résoudra pas.
Nous continuerons donc à appeler à une refondation politique et syndicale pour une gauche de gauche. C’est cette bataille difficile et complexe qu’il faut gagner pour rompre avec les politiques ordolibérales austéritaires, a-écologiques.
L'éclatement d'une guerre n'a jamais été « un éclair dans un ciel serein » ou la lubie d'un fou ; c'est un long et lent processus. Les historiens de la Grande Guerre nous enseignent que le premier conflit mondial était imminent dès 1912 avec la guerre dans les Balkans... et même avant avec les « crises marocaines » de 1905 et de 1911 entre la France et l'Allemagne. Dit autrement, la Russie est-elle tombée la tête la première dans une provocation finement montée par les Occidentaux ?
Les gens sont submergés de propagande et d’émotion et « la vérité est la première victime des guerres ». L’historien français Pierre Serna, en écrivant en 2019 L’extrême centre ou le poison français, caractérisait bien la séquence. Les médias français dominants continuent l’inoculation du poison français de l’extrême centre macroniste en instrumentalisant à fond la guerre à des fins de réélection. La poussée immédiate dans les sondages en porte témoignage.
Nous refusons le bellicisme et l’hystérie que provoque l’alignement sur l’OTAN. La paix en Europe doit revenir, la négociation internationale sous l’égide de l’OSCE et parrainée par l’ONU doit être à l’ordre du jour pour éviter la guerre.
Dans la nuit du 23 au 24 février 2022, l’armée russe a attaqué l’Ukraine. Après le bombardement des bases militaires ukrainiennes, l’encerclement des principales villes se poursuit et Kiev résiste encore en ce dimanche 27.
Tentons d’analyser les causes du sentiment de déception face à cette campagne présidentielle.
 
			
			
	
			Ce numéro 1 000 de ReSPUBLICA nous permet de revenir sur l’histoire d’un journal qui, dès le départ en 1999, fut créé par et pour des militants du mouvement social et politique.
Alors que les contaminations ont atteint un niveau extrêmement élevé (plus de 500 000 cas – un record – ont été enregistrés mardi 25 janvier), il semble que le gouvernement, après avoir annoncé un calendrier de levée des restrictions le 20 janvier, reste sur sa position de laisser circuler le…
Lier l’utopie socialiste au développement de la démocratie reste un objectif non atteint pour de nombreux militants qui s’interrogent sur l’échec des révolutions du XXe siècle et le passage à des régimes autoritaires et dictatoriaux des pays, généralement peu développés, où elles ont eu lieu.Ainsi la relecture minutieuse des écrits…
Alors qu’une poussée de la gauche a lieu en ce moment en Amérique latine (https://www.gaucherepublicaine.org/author/lucho), le recul électoral de la gauche dans les pays développés est patent. Particulièrement en France, où même le parti socialiste ne parvient plus à jouer un rôle dans les élections nationales autre que celui de…
La crise du capital a commencé fin des années 60. Il a fallu une dizaine d’années pour que la phase du capitalisme néolibéral s’ouvre avec l’arrivée au pouvoir de Ronald Reagan et Margaret Thatcher en 1979. Phase qui s’ouvre en France en 1983 par le tournant néolibéral sociétal de François Mitterrand. Ce premier "bloc bourgeois" de type néolibéral sociétal s'est effondré mais quels sont les blocs en lice à présent pour l'hégémonie culturelle ?
Deux affaires d’actualité conduisent à nous interroger sur le caractère d’État de droit et démocratique de notre pays, sur les privilèges que s’attribuent les gouvernants, le « sommet de l’État ». Ces deux affaires, le projet de fusion TF1/M6 et la convocation par le juge, sous contrainte si nécessaire de Nicolas Sarkozy comme témoin dans le procès des « sondages de l’Élysée » mettent en question la fonction de Président de la République.
Avec les contraintes de l'Union européenne, le budget d’un État est davantage préparé avec les instances communautaires qu’avec la représentation nationale. Mais alors que l'Europe néolibérale exigerait une politique économique d’austérité... le gouvernement français, incapable de la mettre en place par crainte des luttes sociales, fait des hypothèses irréalistes.
Une prochaine crise sociale est prévisible en France. Tout simplement parce que le logiciel du capitalisme néolibéral ne permettra pas aux dirigeants du système de l’éviter. Le redémarrage de la croissance ne correspond qu’à un effet de rattrapage de la dépression due à la crise du coronavirus, crise qui n’est de plus pas terminée. Répondre positivement à cette crise sociale demanderait une bifurcation économique, politique, idéologique et sociale. Est-ce que la gauche est en mesure de l’assumer ?
Qu’il est difficile de faire les trois choses à la fois ! Et pourtant, toutes les grandes transformations sociales et politiques ont vu des groupes d’hommes et de femmes tirer les enseignements des erreurs passées pour penser les trois à la fois ! Et toutes les périodes de confusion et tous les échecs possibles quand l’un ou l’autre est négligé. Eh bien, nous sommes dans ce cas, ne pas avoir compris que nous sommes dans une nouvelle séquence dans laquelle les stratégies d’hier ne permettent plus de franchir une nouvelle étape sur le chemin de l’émancipation. Les innovations « magiques » de la gauche n’ont aucune prise sur la majorité du peuple formée par la catégorie ouvrière et employée et par la jeunesse de moins de 35 ans...
La bourgeoisie ne sait plus comment dépenser son argent tant la répartition de la valeur ajoutée produite est défavorable au plus grand nombre. C’est le moment néolibéral avec sa morale et sa culture abjecte comme le montre l’emballage de l’Arc-de-Triomphe avec l’accord de la Ville de Paris propriétaire du monument.…
Par son programme publié le 15 mars 1944, le Conseil national de la Résistance (CNR) fixait l’avenir émancipateur de la République sociale (( Voir nos livres dans la Librairie militante du média en ligne Respublica )) en lui donnant un nom : « Les jours heureux ». Les ordonnances des 4 et 19…