Que faire après une succession de désastres électoraux ?
Cette lancinante question doit être prise à bras le corps. Dire que la transition vers l’après capitalisme doit se faire démocratiquement implique, pour nous, de ne pas continuer à agir comme par le passé. Déjà, Albert Einstein nous avait enseigné que l’« on ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré ». Changer de mode de pensée est en même temps nécessaire mais difficile. Pire, les trois événements de janvier 2015 (les attentats, la victoire électorale de Syriza et la démonstration de force de Podemos du 31) n’ont pas fait bouger la plupart des responsables de l’Autre gauche. Cerise sur le gâteau de la déprime, certains courants de l’Autre gauche s’enfoncent encore plus radicalement dans leurs impasses.