« Cheminots » (film- 80 minutes – sortie nationale 17 novembre 2010) : la vraie vie des travailleurs du rail…

Le documentaire « social » est assurément un art difficile. Mais avec un sujet comme le transport ferroviaire, nul doute que le spectateur curieux trouvera un fort intérêt à regarder sans jamais s’ennuyer le film (80 minutes) réalisé par Luc JOULE et Sébastien JOUSSE qui a pour titre un mot qui résonne fort à l’oreille de n’importe quel(le) citoyen(ne). (suite…)

Financement des retraites : oui aux cotisations, non à l’impôt !

Dans une tribune libre de l’Humanité du 22 septembre 2010, Liêm-Hoang-Ngoc, secrétaire national adjoint du PS, présente les propositions de son parti pour une réforme du financement des retraites. Il s’agirait de recourir à l’impôt (« fiscalisation »), plutôt qu’aux cotisations : « [le projet du PS] fait jouer la solidarité nationale à travers l’impôt (…), à côté des cotisations, dont l’augmentation exclusive (dans une logique pure de salaire indirect) aurait nui au pouvoir d’achat des salariés et à leur emploi dans les PME. »

Or la « fiscalisation » des prélèvements sociaux est un projet 1) économiquement pervers, 2) socialement inéquitable, et 3) fatal à la solidarité. (suite…)

Pourquoi nous refusons l’écologisme benêt d’Arthus-Bertrand

Par Aurélien Bernier, secrétaire national du M’PEP, auteur de « Ne soyons pas des écologistes benêts » (Mille-et-une-Nuits) ; Paul Ariès, directeur du Sarkophage, théoricien de la décroissance, auteur de « La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance » (La Découverte) ; Yann Fiévet, président d’Action consommation, auteur de « Le monde en pente douce » (Golias) ; Corinne Morel-Darleux, secrétaire nationale du Parti de gauche et conseillère régionale Rhône-Alpes, auteur de « L’écologie, un combat pour l’émancipation » (Bruno Leprince).

Tribune publiée dans le journal L’Humanité le 9 octobre 2010. (suite…)

Retraites : « il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience »

L’utilisation de cette citation de Jean Jaurès dans « Etudes socialistes » se justifie par l’importance de la contre-révolution néolibérale opérée par la gouvernance mondiale (patronat des firmes multinationales, dirigeants des firmes multilatérales et régionales, G7 et administration étasunienne) depuis le Consensus de Washington en 1979, dans toutes les activités humaines mais principalement dans le domaine de la protection sociale.
L’ampleur du processus de démantèlement de la protection sociale solidaire réalisé en France par les différentes réformes régressives depuis 43 ans en général et depuis 23 ans sur le dossier des retraites nous impose deux constats :

  • que toute petite amélioration concrète, même si elle est toujours « bonne à prendre » ne résoudra en rien l’étendue du désastre créé,
  • qu’à la contre-révolution néolibérale orchestrée par le turbocapitalisme, il faut préparer une révolution républicaine visant à instituer les neuf principes républicains bafoués par le turbocapitalisme. Et en ce qui concerne la protection sociale, instituer le principe de la solidarité : « à chacun selon ses besoins, chacun y contribuant selon ses moyens » en remplacement du principe néolibéral « à chacun selon ses moyens ».

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Retraites : combattre les dogmes du néolibéralisme pour penser libre !

Comme souvent, une pensée libératrice, un projet émancipateur ne peut naître qu’à condition de pouvoir penser hors des dogmes qui sont véhiculés ici et là par des organisations, leurs clercs et leurs catéchismes. A une certaine époque, il fallait se battre pour pouvoir penser hors des croyances de l’immaculée conception, du soleil qui tournait autour de la terre, voire de l’école aux mains des structures religieuses, de l’Etat et des églises qui ne devaient pas être séparés, etc. (suite…)

Quels sont les positionnements de la gauche aujourd’hui ?

Les retraites Sur le plan national, l’actualité est au combat contre le projet gouvernemental sur les retraites. Le mouvement syndical est d’abord divisé, FO ayant lancé seule sa journée de grève interprofessionnelle, sans suite, ce qui aura comme seule conséquence de diviser le mouvement syndical. On ne comprend pas pourquoi…

Exigeons de Nicolas Sarkozy qu’il mette fin aux privilèges indécents que représentent les niches fiscales

Au moment où Nicolas SARKOZY annonce une loi sur les retraites visant à remettre en cause le droit au départ à 60 ans, nous vous proposons de lui rappeler solennellement le constat fait par la Cour des Comptes dans son rapport annuel et que les médias ont soigneusement occulté : « Le coût total de la multiplication des niches fiscales représenterait 146 milliards d’euros par an ». La vérité doit l’emporter : pour  » sauver nos retraites », au vu des analyses de la très officielle Cour des Comptes,on peut affirmer qu’il suffit de rétablir la justice fiscale .
Nous sommes déjà plus de huit cents à avoir signé, en quatre jours, la lettre ouverte au Président de la République pour exiger de « mettre fin au plus vite aux privilèges indécents que représentent ces niches fiscales ». Nous lui demandons instamment d’en tirer les conclusions qui s’imposent sur le plan législatif, pour garantir aux Français un niveau décent de pensions de retraite  et de prestations sociales.
Nous vous invitons à faire signer massivement cette lettre ouverte : faites la parvenir à vos collègues de travail, à vos connaissances, à vos amis voire à votre syndicat et/ou à votre formation politique. Elle doit devenir l’affaire de tous ceux – citoyens, groupes, associations, organisations – qui voudront la faire leur, la populariser et la faire signer pour peser utilement dans le débat sur les retraites. (suite…)

Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote…) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen – niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes. (suite…)

« On bosse ici ! On vit ici ! On reste ici ! »

Manifeste du collectif des cinéastes pour les "sans-papiers" Un travailleur sans papiers et un travailleur avec carte de séjour, c’est quoi la différence ? Pas visible à l’œil nu, pas visible même avec une caméra. Et pourtant, ils sont là. Ils travaillent, ils construisent nos immeubles, réparent nos rues, posent…

La gauche commence mal le débat sur les retraites

Alors que l’ensemble de la protection sociale solidaire est sous l’emprise du processus de marchandisation et de privatisation lancé depuis une trentaine d’années par le Consensus de Washington et relayé par les politiques néolibérales nationales, voilà que Nicolas Sarkozy décide d’aborder les retraites après avoir fait reculer le principe de solidarité sur la santé et l’assurance-maladie aux profits des actionnaires des structures hospitalières privées, de l’UNOCAM1 et de l’industrie pharmaceutique.

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Non aux dépassements d’honoraires médicaux

Appel à signatures : pour signer cette pétition et rejoindre les 4.700 premiers signataires

Compte tenu du coût des soins, très peu d’entre nous pourraient se soigner si la Sécurité Sociale n’assurait pas un remboursement substantiel des frais médicaux. Sans une profonde remise en cause du système de rémunération des actes médicaux, la seule façon d’y parvenir consiste à encadrer les honoraires médicaux. (suite…)

A quel modèle de Français Nicolas Sarkozy veut-il que je sois identique ?

Il prétend vouloir rassembler les Français, mais lui-même a pour souci prioritaire de régler des comptes personnels avec l’un d’eux, et qui appartient à son propre camp ? Car si dans les discours des hommes politiques c’est toujours « La France », « La Patrie », l’intérêt général, le bien commun, dans la réalité il existe différents camps, à l’intérieur desquels il y a des clans, et l’on se bat pour son camp, on se bat pour son clan et en réalité on se bat chacun pour soi contre les autres. Quid de l’intérêt général ? (suite…)