Pour l’émancipation sociale et démocratique, exit le gouvernement Macron-Barnier

Changer pour ne rien changer : la stratégie présidentielle La dissolution, issue d’un caprice présidentiel, n’a pas apporté la clarification attendue par l’Élysée. Une seule certitude : l’extrême centre a été rejeté par plus de 60 % des électeurs. Toute la problématique de Macron est de poursuivre la politique menée depuis 2017…

Contre la mondialisation guerrière, l’austérité et le retard technologique, une gauche de gauche est-elle possible ?

ReSPUBLICA a déjà fourni de nombreux articles montrant que la guerre Russie-Ukraine ouvrait la voie à une nouvelle géopolitique((Vous avez cherché Guerre Russie Ukraine · ReSPUBLICA (gaucherepublicaine.org))). ReSPUBLICA a aussi montré les conséquences économiques, sociales et géopolitiques pour  la France et l’Europe((L’Allemagne dans la nouvelle géopolitique mondiale · ReSPUBLICA (gaucherepublicaine.org)))…

Instrumentalisation de la loi sur l’immigration et du mouvement des agriculteurs : vers l’Union de toutes les droites, d’où notre titre : « Que faire ? »

Les associés-rivaux (extrême centre, LR, RN) Bien sûr, dans le contexte actuel de l’information tronquée, l’intelligence collective est en difficulté pour se déployer vers une alternative sociale et écologique au productivisme industriel dans l’agriculture. Ils ont franchi un nouveau seuil. Après les épisodes des Gilets jaunes, du mouvement des retraites,…

Sans compréhension du réel, toute stratégie gagnante est illusoire : petit tour succinct de la situation de la France

Comme nous l’avons souvent écrit dans ReSPUBLICA, c’est le réel et ses événements qui permettent les bifurcations de l’histoire, et ensuite, c’est la théorie explicite ou implicite de l’histoire que nous véhiculons qui permet à une gauche de gauche, si elle existe, d’améliorer l’homme et la société, d’assurer le perfectionnement intellectuel et social de l’humanité. Puis, il faut une action idoine et indispensable pour y parvenir.

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Surmoulage de la tête de l'allégorie féminine de la Patrie, dite la Renommée du relief « Le Départ des volontaires de 1792 appelé La Marseillaise » situé sur l'Arc de Triomphe à Paris.

Les trahisons de la gauche qui l’empêchent d’être une gauche de gauche majoritaire

Nous nous acheminons vers un projet de loi de financement de la Sécurité sociale (Plfss 2024) calamiteux pour la classe populaire, ouvrière et employée ainsi que pour les couches moyennes intermédiaires. La situation se caractérise simultanément par : Des prises de position timorées, sans vigueur des dirigeants de la gauche ; Une…

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La liberté ou la mort, Jean-Baptiste Regnault.

Construire l’avenir politique d’une gauche de gauche

Si nous ne voulons pas réinventer l’eau chaude tous les matins, il est utile de connaître les apports de l’histoire aux objectifs que l’on s’assigne. Pour une synthèse jaurésienne entre Laïcité et République sociale, et si nous comprenons l’importance du primat de la question sociale pour fédérer le peuple (contrairement à l’archipélisation actuelle), alors il est possible de construire ce qu’il nous manque cruellement aujourd’hui, un bloc historique populaire incluant la grande majorité de la classe populaire ouvrière et employée et les jeunes de moins de 35 ans.

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Le triomphe de la République, par Jules Dalou

Régionales 2015 : le processus de décomposition de la gauche de la gauche est engagé

Deux dates ont marqué positivement l’histoire de l’Autre gauche en notre siècle. Les 31,3 % du non de gauche le 29 mai 2005 et les 11,1 % du score de Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle de 2012. Dans le premier cas, les pitreries des comités anti-libéraux ont anéanti cette inédite massification, supérieure au non de droite et d’extrême droite, au oui de gauche ou au oui de droite. Dans le deuxième cas, l’anéantissement eut des causes multiples : les pitreries du gauchisme, maladie infantile de la transformation culturelle, sociale et politique, la confusion savamment entretenue entre la nécessité de lutter contre tous les racismes (dont celui qui est anti-musulman) et la soumission idéologique d’une partie de la gauche de la gauche au communautarisme des Indigènes de la république et aux positions réactionnaires des Frères musulmans, la prolifération des projets magiques irrationnels des Yaka et des Faukon censés nous donner les clés du paradis, la schizophrénie d’une partie des élus communistes qui critiquent avec vigueur le gouvernement mais qui acceptent une solidarité de gestion sans faille avec les socialistes tant décriés.

Résultat : toute la « gauche » (y compris les socialistes) représente aujourd’hui autour de 30 % des électeurs inscrits. Le Front de gauche a perdu plus de la moitié des électeurs de 2012. C’est donc une bérézina. La décomposition de la gauche de la gauche est largement engagée. Cette gauche de la gauche ne s’en relèvera pas tant la refondation nécessaire demanderait d’inversions des priorités, de nouvelles stratégies et pratiques sociales. Nous y reviendrons en fin d’article.

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Bilan 2014 : Les gauches ont rompu avec les couches populaires, la droite et l’extrême-droite s’envoient en l’air

Toutes les gauches sont en implosion. Que décident-elles ? En dehors des amis de Jean-Luc Mélenchon, qui tentent de construire une organisation de type Podemos à la française avec le M6R (1)Voir https://www.gaucherepublicaine.org/respublica/lere-du-peuple-selon-jean-luc-melenchon/7387455 , tous ont décidé de continuer les mêmes lignes et pratiques politiques perdantes. Pour elles, on ne change pas les équipes qui perdent ! Pire, elles sont persuadées que cette déroute de 2014 n’est due qu’à une mauvaise communication ou une mauvaise pédagogie et qu’en expliquant mieux, tout rentrera dans l’ordre. Les augures des élections de 2015 sont encore plus sombres ? aucune importance, au fond de l’impasse, le mur, alors on accélère pour aller vers un crash spectaculaire !
Jamais ne les effleure l’idée que la majorité des ouvriers et des employés (53 % de la population) a très bien compris et qu’elle a décidé, si les gauches ne changent pas de ligne et de pratique politiques, de ne plus voter pour elles et de s’abstenir ! Sans forcément le savoir, elle applique la célèbre formule d’Albert Einstein : On ne résout pas les problèmes avec le mode de pensée qui les a engendrés ! (suite…)

Oser rompre avec les impasses intellectuelles et politiques

Voir l’autre gauche progresser en Europe et régresser en France doit nous pousser à organiser le plus de lieux de débat possibles pour sortir renforcés de cette épreuve. Nécessité entre autre de rompre avec les séductions de ceux qui ne globalisent pas l’ensemble des éléments de la lutte politique.

Renouer avec la critique de l’économie politique

Dans les années 70, l’introduction surplombante et fascinante du calcul mathématique dans l’enseignement de l’économie fut le cheval de Troie du néo-libéralisme, lequel put, au nom de la « science économique », tenir un discours visant à exclure toute dimension politique dans le débat économique, tant pour les affaires publiques que privées. Ainsi, il suffisait de savoir « jouer » des inversions de matrice et un étudiant formé aux mathématiques pouvait entrer directement en second cycle de sciences économiques et obtenir dans la foulée un diplôme de 3e cycle d’économie. Aujourd’hui, ces mêmes étudiants, devenus universitaires reconnus défilent sur les plateaux de télévision ou dans les émissions de radio posés en « experts en économie », sans préciser qu’ils sont surtout conseillers financiers ou membres d’un CA d’une entreprise du CAC 40, comme le montre le film « Les nouveaux chiens de garde », excellent film d’éducation populaire – pour nous faire des prêches sur la seule politique possible, celle de leurs commanditaires. (suite…)

Pour sortir du carcan de l’Union européenne et de la zone euro

Une seule solution : transformer les gauches de la gauche en gauche de gauche !
Repartons d’un texte critique précédent intitulé « L’euro: les 6 positions en présence »,  où nous décrivions la position néolibérale commune à la droite néolibérale décomplexée et à la gauche néolibérale complexée.
Nous résumions d’abord la position souverainiste des extrêmes droites qui ne sont, comme dans les années 30, que la dernière solution offerte au grand patronat et aux néolibéraux lorsque qu’ils n’auront pas d’autre choix, après en avoir arraché des lambeaux, que de supprimer totalement l’application des principes sociaux républicains.
Ajoutons aujourd’hui que ces deux positions (néolibérale « de base » et droitisation extrême si les politiques des 30 dernières années ne suffisent pas à contenir les peuples) sont en fait les positions du bloc des gardiens du capitalisme. (suite…)