Rentrée : la mobilisation contre le TSCG devient l’axe du combat de la gauche de la gauche

François Hollande ayant décidé de faire voter le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de l’Union économique et monétaire au pas cadencé dès le mois d’octobre, la gauche de gauche s’organise. Le Front de Gauche a déclaré dimanche dernier que c’était l’objectif central de la rentrée. ATTAC a décidé de faire de même. Avec ce traité c’est le traité de Lisbonne puissance 10 car il y aura avec ce traité un cadenaçage complet de la souveraineté populaire. Aucun déficit ne sera permis (maximum 0,5 %). Cela empêchera tout investissement de long terme visant au développement économique social et écologique. Or seuls ces investissements de long terme peuvent nous éviter le chaos & l’austérité et préparer le changement nécessaire de paradigme. (suite…)

A nouvelle séquence, une seule solution : la révolution… citoyenne. Et pour cela, devenez correspondant du réseau Respublica !

Nous vous proposons notre dernière chronique avant la période estivale en trois points :

  • d’abord une synthèse du sommet européen des 28 et 29 juin où on a vu notre nouveau président de la République chausser les pantoufles du néolibéralisme ;
  • puis, une première réflexion sur la présentation de la politique du gouvernement par J.M. Ayrault
  • et enfin, pour engager effectivement la nouvelle lutte (différente de celle d’hier), la proposition de devenir, en plus de vos autres appartenances, correspondant du réseau Respublica. Citoyens éclairés, militants et responsables d’organisations, vous pourrez alors soutenir le journal Respublica, travailler à une globalisation des combats au travers d’un modèle politique et social alternatif au modèle politique actuel ; vous pourrez, à votre rythme personnel, travailler à l’alliance des couches populaires et des couches moyennes intermédiaires via leur armement idéologique par la formation et l’éducation populaire.

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Terra Nova précise la feuille de route du gouvernement socialiste

Le célèbre journal de référence du néolibéralisme, nous avons nommé le journal Le Monde, nous prépare aux dures réalités des prochains mois. Pour cela, il organise un débat entre deux « experts » néolibéraux tous les deux députés, Eric Woerth pour l’UMP et Olivier Ferrand pour le PS, ce dernier aussi responsable du club de réflexion néolibéral de gauche Terra Nova (voir Le Monde des 24 et 25 juin 2012). (suite…)

La nouvelle donne du 17 juin 2012 n’est pas suffisante pour empêcher la marche vers la dictature financière : la résistance doit donc continuer !

En premier lieu, notons la nouvelle montée spectaculaire du Collectif de la gauche radicale Syriza en Grèce. 4,5 % en 2009, 16,8 % en mai 2012, 26,9 % en juin 2012. Voilà le produit d’une ligne stratégique offensive basée sur les réalités objectives et subjectives grecques. Par sa détermination à refuser la politique d’austérité en Grèce, il a réussi une montée électorale spectaculaire. Il a en partie siphonné l’électorat néo-stalinien du Parti communiste KKE qui passe de mai à juin 2012 de 8,5 % à 4,49 %. Ce parti qui refuse même de rencontrer Syriza commence à payer son arrogance et ses discours stratosphériques sans débouché politique. Syriza est aujourd’hui le principal parti d’opposition au futur gouvernement austéritaire que la droite néolibérale Nouvelle Démocratie va sûrement constituer avec les socialistes néolibéraux du Pasok. (suite…)

Quand le sage montre la lune…

QUAND LE SAGE MONTRE LA LUNE, LE SOUMIS VOLONTAIRE REGARDE LE DOIGT.
UNE SEULE SOLUTION, LA RÉVOLUTION RÉPUBLICAINE !

Qu’est-ce qui est important pour les nouveaux chiens de garde officiants dans les médias : que Barack Obama et François Hollande puissent se faire des blagues d’un drôle : « Alors, tu n’as plus de cravate » ! Ça, c’est de l’information à la mode néolibérale.

Pourtant la « fête » est finie. (suite…)

Retour sur l’élection présidentielle et enseignements pour l’avenir

Pour la deuxième fois de la Ve République, un socialiste est élu président. Mais avec un total des voix de gauche de 43,76 %, alors qu’en 1988 cette même gauche faisait 49,12 %. L’écart n’est pas anodin.
L’abstention au premier tour est de 20,5 % alors qu’elle a été de 15,8 % en 1974, 18,9 % en 1981 et 18,6 % en 1988. De ce point de vue encore, l’écart n’est pas anodin. Pire encore, ce pourcentage monte à plus de 30 % dans la classe des employés et des ouvriers.
La classe des ouvriers et employés est totalement dispersée sur l’échiquier politique. Le premier contingent se réfugie dans l’abstention (plus de 30 %), le second vote extrême droite (moins de 30 %). (suite…)

2012, début d’une ère nouvelle : un vent se lève !

À la fin des années 1970, se mettent en place les politiques néolibérales qui engageront, entre autres, la déformation du partage de la valeur ajoutée au détriment des salaires directs et socialisés et en faveur des profits. Les faiblesses du communisme soviétique ouvrent la voie à son implosion à la…

Vers une nouvelle crise encore plus forte !

Dès l’été 2007, la crise des subprimes démarrait aux USA suite à l’accroissement phénoménal du crédit bancaire à taux variable comme substitut à la trop grande faiblesse des salaires directs et de l’assistance publique. Le 15 septembre 2008, Lehmann Brothers déposait le bilan et la menace d’un effondrement généralisé du système bancaire et financier mondial entraîna une croissance exponentielle de l’endettement public, celui-ci prenant la place de l’endettement privé. Comme rien n’a changé sur le plan institutionnel, la marche vers le défaut de paiement des États les plus fragiles fut alors engagée. La crise est donc pour bientôt ! (suite…)

Contre le quotient familial : aller au fond du dossier… et au-delà

Grâce à Christiane Marty, coauteure du livre Un impôt juste pour une société juste (Syllepse, 2011), les lecteurs de Respublica auront d’emblée, en faveur de la suppression du quotient familial, un argumentaire simple et vigoureux dans le premier article de ce numéro. Dans le blog de Jean Gadrey sur le site de Alternatives économiques, on en trouvera une version plus longue et davantage chiffrée  sous le titre “Le quotient familial, un coûteux privilège de classe” qui a ouvert un débat d”économistes et suscité de nombreuses et immédiates réactions. (suite…)

Ce que révèle le 3e plan d’austérité de Sarkozy : fiscaliser la protection sociale pour détruire les institutions salariales

Le MEDEF est aux anges, il peut faire couler le champagne. En une demi-année, voilà le troisième plan de rigueur et d’austérité de l’ordolibéralisme français. Les ménages et notamment les couches populaires (53% de la population française) et les couches moyennes intermédiaires (24% de la population française) seront les principaux payeurs, alors qu’ils ne sont en rien responsables de la triple crise actuelle. Le capital, qui est la cause de la triple crise, ne sera appelé à contribuer que de façon très minime et seulement après les présidentielles…
Et, de surcroît, les mesures annoncées manifestent le mépris des citoyens et de la démocratie. (suite…)

Hollande a réussi un beau meeting au Bourget mais malheureusement le compte n’y est pas pour les couches populaires et les couches moyennes intermédiaires

Disons-le tout net : un certain nombre de mesures présentées au Bourget sont de bonnes mesures que tout militant du mouvement social accepte volontiers. Mais il n’y a pas de mesures qui visent à une alternative au modèle néolibéral parce qu’il n’y a pas de mesures suffisantes pour agir sur les causes de la triple crise. (suite…)

En finir avec sarkozy, mais après ?

Quand François Mitterrand et la gauche gagnèrent en 1981, nous y avons cru pendant 1 an et demi. Nous avons fermé les yeux sur la naissance de la première franchise anti-sociale, le forfait hospitalier. Nous n’avons rien dit quand François Mitterrand refusa de revenir sur la loi de 1973 limitant fortement la possibilité du financement de l’État par la Banque de France. Nous avons été peu à critiquer le tournant néolibéral de 1983 qui permit aux capitalistes de modifier la répartition des richesses en faveur du profit et en défaveur des salaires. (suite…)